Saturday 30 March 2024

Il y a des situations cocasses


Origines maçonniques ?Suis-je malbouché dans le quartier ?Il y a des situations cocasses

Imaginons que j'eusse eu l'occasion de profiter des générosités d'un admirateur de Mitterand.

Précisons pas plus que ça, soyons discrets.

Imaginons encore que cet homme comprenne très bien de ce qu'il a lu sur mes blogs, que je ne suis pas Mitterando-compatible.

Là, j'ai pas besoin de garder des secrets, comme pour Chirac, j'ai une préférence pour la doctrine catholique.

Y compris pour détester autant Veil que Roudy, comme ministres. Autres sujets aussi, d'ailleurs.

Cette préférence est définitive. À 55, bientôt 56 ans, je ne me laisse pas prêter un égarement de jeunesse, même si certains de ma famille auraient peut-être préféré de regarder les choses comme ça.

Je suis aussi bel et bien un fan, pas de Mitterand ou Chirac, mais de Chesterton. Si j'ai quelque faible pour Tito, c'est que, même si un certain Prince François-Xavier de Bourbon-Parme ne l'ait pas compris en prenant ses distances envers le fils Charles Hugues, il n'était nullement Staliniste dès que Staline fit cesser la NEP. Il était NEP-iste, pro-koulak, et la structure des coopératives correspondait grosso modo aux villages serbes d'avant la guerre, que Chesterton admirait. Notons, en Croatie et Slovénie, ils ont été parfois mis en place par pillage des propriété nobilières. Si j'approuve la structure, je n'approuve pas le pillage. Non plus que son rôle en Espagne. Non plus que sa politique éducative ou cultuelle, nationale et culturelle.

Je n'approuve pas non plus le genre de pillage envers les paysans que Mitterand mit en place, d'une manière nettement moins pro-koulak. Rivarol m'a fait apprendre que le pillage fiscal des petits-paysans, pour les pousser à des unités plus grandes, plus rentables, et aujourd'hui plus désespérées commençait ou s'accélérait avec Mitterand plutôt qu'avec de Gaulle (même s'ils ne sont pas gaulliens non plus, surtout pour des raisons algéroises et vichyssoises).

Je ne vais pas prétendre que la générosité était mauvaise comme telle. Au contraire, si tout ce que je souhaitais dans cette vie était de bien bouffer, je collerais à ce mec sans cesse, je demanderais des leçons de cuisine (tout en ayant reçu pas mal de ma propre grand-mère).

Par contre, il y a eu des occasions que cet entourage là ait eu des lectures sur mes blogs en sachant que je vise la re-publication sur papier, en des livres ou publications de type périodique, voire de type journal, et, donné la divergence entre nos goûts politiques, j'ai peur que ce ne serait pas sur lui que je doive compter pour la publication.

S'il y a des Juifs qui, sachant ses générosités envers moi, aient conclu que bien sûr je devrais laisser à son jugement si je mes écrits sont dignes à republier ou non, qui donc m'ont bloqué de personnes plus jeunes d'esprit plus ouvert (que lui ou moi-même non plus ailleurs) je compte ça comme faisant partie de l'oppression qu'ils ont fait envers ma mère et moi, pendant des décennies.

Certains imaginent que, si je me plains de ce qui s'est passé à St. Nicolas du Chardonnet, je serais prêt à changer de cap, me mettre avec Chiraquiens et Mitterandiens, faire une "politique d'abord" et encore "la gauche d'abord dans la politique" ... ou même la "compassion" — qui est parfois très sélective et parfois peu circonspecte.

Pour la pos-guerra, je préfère les deux fils de François-Xavier de Bourbon-Parme, les deux courants du Carlisme, au Caudillo, sur au moins des points. Peut-être Txiki aussi. Mais pour 1936 à 1939, j'ai une préférence nette pour Mola et Franco par rapport au président Azaña. Pas juste l'impunité de fait qu'il laissa à Caballero, mais aussi la préférence, dans les écoles sponsorisés par l'État, pour des professeurs ayant une attitude comme "henri" plutôt que des religieux et religieuses. Si ces gens là n'avaient pas régimenté la Suède, ça aurait été un pays où j'aurais pu rester.

Hans Georg Lundahl
Paris, Bpi Pompidou
Premières Vêpres de Pâques
30.III.2024

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