Wednesday 2 December 2020

Je viens de voir une brochure aux retraités


Probablement dans ma boîte aux lettres parce que pas mal d'autres sdf sont effectivement des retraités.

Dedans, il y a des prévisions que les retraites pourraient baisser, et il y est proposé la solution de prendre les retraites plus grandes de certains retraités du public : poste, il me semble, sncf, ratp - et de les ramener au niveau général des retraites, celles du secteur privé. (La moyenne était donné en chaque cas). Surtout, d'éliminer au moins les subventions publiques à ces régimes de retraite.

Là-dessus :

  • les métiers du public sont parfois pénibles (contrôleurs sncf ou ratp se font parfois très mal recevoir par les publics qu'ils doivent néanmoins fréquenter)
  • un des atouts pour choisir un métier pénible est la grandeur de la retraite - les défrauder de cette grandeur après les faits, c'est de rendre leur décision dans le passée basée (au moins en partie) sur une illusion
  • et, bien entendu, pour que les régimes de retraites aient suffisamment sans subventions pour pallier des déficits comme l'actuel, il faut que suffisamment de gens soient en train de payer suffisamment d'impôts.


La brochure a raison en un point : c'est très théorique que la retraite ait été payé par un même. C'est la raison en justice pour qu'on ait droit à une retraite, mais ce n'est pas la raison en finance qu'il y en ait cet argent à avoir comme retraites. Comme, on a payé un ticket pour aller en Amérique pendant le weekend de Pâques 2020, mais ce paiement ne suffit pas pour avoir de vol, parce que le vol se trouve interdit, en raison du Covid-19. Ici, le droit et la raison pour qu'on ait ce à quoi on a un droit, les deux sont d'argent, mais la distinction demeure. L'argent des retraites, ce ne sont pas des pièces mises à côté ou des billets mis à côté pendant qu'on côtisait et qu'on ouvre la boîte où c'était mis, c'est des valeurs produits maintenant, et touchés maintenant.

Donc, si trop peu est payé maintenant, parce qu'il y a trop peu de jeunes en travail ou qu'ils travaillent trop peu, il y a trop peu pour les retraites. Soit des vieux vont galérer parce qu'il y a des baisses, soit les jeunes vont galérer en étant poussant à travailler plus qu'on était avant, soit l'état va galérer en s'endettant et s'acquittant des dettes avec trop d'ingestion par le Fonds Monétaire International ou les autorités de l'UE.

Ce qui aurait pu être évité en faisant davantage d'enfants avant : les jeunes ensemble auraient, comme ceux qui l'étaient l'ont fait, payé suffisamment ensemble, sans de trop galérer, parce que suffisamment nombreux par rapport aux gens qu'ils soutenaient.

La première chose à aire par rapport au risque du grand remplacement, ce n'est pas de s'en prendre aux immigrés déjà arrivés, c'est peut-être à en prendre moins dans le futur, mais surtout que les indigènes fassent davantage d'enfants. Parce que, c'est la chose qui sauve les retraites aussi, ou, à défaut d'en avoir, ça sauve le plan classique : que les parents vivent chez leurs enfants.

Et en plus, ça sauve les mœurs chrétiens.

D'une manière qui n'offense en rien les mœurs judaïques, musulmans, hindous classiques etc.

Hans Georg Lundahl
Paris
Ste Viviane de Rome*
2.XII.2020

*Omise du martyrologe.

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