Tuesday, 12 October 2021

Cas Marc Machin, l'avocate Élise Arfi, deux citations en 20 minutes


"Depuis les années 50" ... ah, intéressant · Cas Marc Machin, l'avocate Élise Arfi, deux citations en 20 minutes · Je ne sais pas pourquoi je lis d'autres chiffres du rapport Sauvé en Europe 1 qu'en Rivarol · Sauvé, encore

L'une :

"Son parcours est synonyme de l'échec des institutions, depuis son placement en famille d'accueil, où il a été violé par un autre ado,jusqu'à la sortie de prison."


Son placement en famille d'accueil, oui. J'aimerais que Jean-Marc Sauvé fasse un rapport comparatif sur les abus commis en famille d'accueil et en institutions accueillant des enfants séparés de leurs parents par les DDAS.

Pour ce qui concerne les abus commis par laïcs employés par des institutions catholiques, j'aimerais qu'on dise:

  • combien de cas était-ce sur des mineurs temporairement accueillis ou parfois volontaires dans l'institution?
  • combien des fois était-ce plutôt que des employés étaient personnes de confiance à qui on confiait des DDAS des enfants ou ados?


Mais sa sortie de prison?

Elle imagine donc, quelque part, "c'est un échec qu'il n'ait pas été retenu, soit en prison, malgré l'innocence, soit en surveillance après prison"?

"Comment penser qu'une personne démunie, détruite par une incarcération injuste, à qui on donne beaucoup d'argent et qu'on envoie sur les plateaux de télé, va s'en sortir?"


Quelles leçons retenir?

Qu'un démunie ne doit pas avoir accès à beaucoup d'argent? Qu'un incarcéré injuste en est détruit, et ne doit pour ça ne pas être libéré? Ou qu'une victime n'ait pas droit à une parole publique?

Je pense que des Juifs qui ont survécu et eu d'argent comme récompense, que parmi ceux-ci des gens qui ont témoigné sur divers plateformes, dont la télé, certains ont pu abuser de leur position contre tout et chacun qui leur paraît trop allemand ou trop fâcho, mais quand même il y en a qui se sont sortis ! Je ne déteste pas le parcours de Maurice Cling de la manière que j'aurais préféré que des institutions le maintiennent en obscurité et pauvreté pour qu'il s'en sorte un peu mieux selon les idées d'Élise Arfi. Je ne déteste pas le parcours de Jo Wajsblat dans cette mesure là non plus - et je ne pense même pas que Vincent Reynouard le fait, malgré de l'avoir une fois traité de menteur.

Oui, des gens innocents et captifs doivent être libérés, et des gens ayant subi un tort doivent être recompensés.

Ou peut-être devrait-on alors retenir que tout ceci se fait, mais pas pour quelqu'un de la classe de Marc Machin?

Merci pour la devise de la république, Élise Arfi ! Pape Léon XIII dit que les mots qui la constituent ont un sens chrétien. Il n'a pas défini que la République se soit tenue à ce sens non abusif, mais il dit qu'il y ait un sens qui n'est pas hérétique, qui est chrétien. Dans les minima du sens chrétien d'égalité, c'est que si un bien éduqué Juif, dont le père était décoré de la Grande Guerre, comme Maurice, le droit d'être libéré et d'être compensé, ce droit s'applique aussi à un homme d'origine populaire, qui est mal éduqué et qui a été en placement.

Et pour la personne "détruite par une incarcération injuste" - comment allait-on savoir qu'elle était détruite? L'était-elle réellement? Et pour des destructions réelles de son caractère, par exemple de banaliser un viol apparamment cruel (s'il n'est pas innocent, c'est possible que les média ne disent pas tout et même qu'on aura des surprises), ne seraient-elles pas par hasard plutôt liées à des abus comme le placement par les DDAS, et l'abus commis là par un autre ado?

En Suède, un des ans entre 2000 et 2004, un des bouts d'an entre dernier juin 2000 et mars, je pense jour de St. Joseph, 2004, j'ai lu d'une fille, placée en famille d'accueil, et ensuite remise chez le vrai père, pourtant avant jugé abusif, parce que le père d'accueil s'était osé à des gestes déplacés. Selon l'article, il y avait un tiers ou deux tiers des placements qu'on interrompait pour des problèmes entre autres comme celui-là.

Mais on peut pas dire d'un caractère qu'il soit détruit avant d'avoir des preuves en des actes d'un caractère débile, par contre, Élise Arfi prétend qu'on aurait dû agir dans le sens d'une surveillance, pas parce que Marc Machin était criminel, mais parce que, ayant été innocenté, il avait néanmoins eu sa personne détruite par cette incarcération injuste.

Il est par contre de nouveau victime d'une injustice. Il a une avocate qui plaide contre les libertés réelles, une fois qu'il sera peut-être un jour, sinon innocenté, au moins libéré comme ayant servi sa peine.

Hans Georg Lundahl
Paris
St. Salvin de Vérone
12.X.2021

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