Saturday 1 February 2014

Il me menaçait de me frapper parce qu'il n'avait pas des témoins

Et en plus il citait Sarkozy avec un "casse-toi, pov' con!". J'ignore s'il était sarkozyste ou s'il me prenait pour untel.*

L'affaire était que j'avais squatté - UNE nuit - dans un chantier très près du métro Vanneau. Il me réveille en téléphonant à l'extérieur par un talkie walkie. Il entre et me parle en ton de plus en plus agressif, en affirmant que:

  • 1) je devais partir (d'après sa répétition encore réitérée quand j'étais en train d'obtemperer simplement mais sans vitesse excessive: illico, même pas temps de faire les lacets ou le bagage)

  • 2) ceci parce que je "bloquais", ce qui n'était pas vrai.


L'entrée au garage en travaux (dans lequel les voitures ne pouvaient pas entrer de toute façon, seuls les ouvriers) était assez large pour les deux. Elle était même assez large pour un camion (dont il n'y avait pas de toute façon, puisque, comme dit, l'entrée était bloquée pour voitures par les barricades pour les travaux).

De m'a part, j'avais commencé par un ton calme et explicatif. Puis:

  • 1) Je demande le temps pour faire les lacets et le bagage.

  • 2) Quand il m'explique le motif ou prétexte (donc que je "bloque"), je le taxe de "menteur" et de "connard".


Il m'a menacé de me frapper, si c'était après ou avant ce dernier tour, puisqu'il n'y avait pas des témoins, si je ne partais pas ("maintenant"). Il ne frappe pas, mais quand je pars finalement il s'approche pour me dire la fameuse réplique de Sarkozy. Cet homologue de l'ex-président en malpolitesse envers un particulier avait un casque de chantier, "uniforme" de travail jaune-orange, une voix grave et une physionomie qui prêtait au mélange entre beur et black. Je devinais - je peux m'être trompé là-dessus - qu'il est de la communauté musulmane.

Quand je sors, et quand je regarde les horodateurs pour l'heure, il est 6:36. Pour travailler il était venu très tôt un samedi matin. Et si c'était l'accès à son sac de béton qu'il voulait, il n'avait que demander, je lui aurais laissé prendre le sac avant de faire mon bagage pour ne pas le retarder.

S'il y a des gens qui enregistrent la moindre erreur que je fais, il y a de quoi se régaler pour eux quand je me vois tellement privé de sommeil.

J'ignore si la porte avait été laissé ouverte au garage hier soir dans le but que je sois humilié le matin (et en plus à une heure surprenante pour un samedi matin), ou comme bienfait par un autre, ou par simple hasard.

Hans-Georg Lundahl
BU Nanterre
St Ella
1-II-2014

* À Nice en 2007 on a célébré l'élection de Sarkozy en Coca Cola et Kébab à la plage. On célébrait qu'on "peut travailler et gagner d'argent". Il y en a qui sont en hargne contre le syndicalisme de ce côté là. Quand à moi, je suis de droite mais, comme on peut constater le billet avant-avant celui-ci, je ne suis pas UMP. Contre l'obligation scolaire, contre l'avortement et le "mariage gay", pour la Chrétienté, ça ne fait pas exactement UMP.

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