Friday 19 October 2018

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14. Action des bons anges sur le monde des corps
17 Octobre, 2018 | Par fsspx.news
https://fsspx.news/fr/14-action-des-bons-anges-sur-le-monde-des-corps-41266


Est-ce que Dieu se sert des anges pour l'administration du monde corporel ?

Oui, Dieu se sert des anges pour l'administration du monde corporel, parce que le monde corporel est inférieur aux anges, et que, dans tout gouvernement ordonné, les êtres inférieurs sont régis par ceux qui leur sont supérieurs (q. 110, a. 1).

...

Que font les anges qui servent à l'administration du monde corporel ?

Les anges qui servent à l'administration du monde corporel veillent à l'accomplissement parfait du plan providentiel et des volontés divines dans tout ce qui passe parmi les divers êtres qui constituent le monde des corps (q. 110, a. 1, 2 & 3).

Est-ce par l'entremise de ces anges de l'ordre des vertus que Dieu accomplit tous les changements qui se font dans le monde des corps, y compris même les miracles ?

Oui, c'est par l'entremise de ces anges de l'ordre des vertus que Dieu accomplit tous les changements qui se font dans le monde des corps, y compris même les miracles (q. 110, a. 4).

...


En d'autres mots, si comme l'implique le géocentrisme, l'orbite régulier de Vénus est concrètement un pentagramme, arrondi, alors ceci est explicable par le fait que Dieu a posé un ange pour accomplir cette figure, selon sa volonté.

Si, comme l'implique géocentrisme et petit univers, les deux mouvements visibles réguliers et annuels d'α Centauri, tels que les analysent les scientifiques de nos jours, à savoir un mouvement d'aberration de la lumière stellaire (aberration qui varierait selon ce que la Terre mouvait contre ou de cette région du Ciel ou encore de manière latérale) et un mouvement de parallaxe (dû à un prétendu mouvement de la Terre elle-même de laquelle on verrait l'étoile des angles un peu différents) seraient un seul mouvement, celui-ci peut très bien s'expliquer par un ange que Dieu a placé sur cette étoile.

L'évêque Tempier nous a interdit de dire que chaque ange a une étoile, mais pas de dire que chaque étoile a un ange, ce que pensait aussi St Thomas d'Aquin.

Puisque Pars I, Q 110 est évoqué, dans l'article 1, l'objection 2 et sa réponse évoquent ceci assez clairement:

2. Les êtres inférieurs sont gouvernés par les êtres supérieurs. Parmi les corps, certains sont considérés comme inférieurs, d'autres comme supérieurs. Ceux-ci régissent donc les autres, qui n'ont pas besoin d'être gouvernés par les anges.

2. Ce raisonnement s'appuie sur l'opinion d'Aristote, qui affirmait que les corps célestes sont mus par des substances spirituelles ; et il a tenté de fixer leur nombre selon le nombre des mouvements qui se manifestent dans les astres. Il ne pensait pas que des substances spirituelles exercent une influence immédiate sur des corps inférieurs, sauf peut-être les âmes humaines agissant sur leur corps. Et cela parce qu'il n'estimait pas qu'il puisse y avoir dans les corps inférieurs d'autres activités que leurs activités naturelles, pour lesquelles suffisait le mouvement transmis par les corps célestes. Mais nous croyons que beaucoup de choses s'accomplissent dans les corps inférieurs en dehors de leurs activités naturelles, qui ne peuvent s'expliquer suffisamment par l'action des corps célestes ; nous estimons donc nécessaire de tenir que les anges ont une influence immédiate non seulement sur les corps célestes, mais même sur les corps inférieurs.


Notons, "non seulement sur les corps célestes" - dont α Centauri et Vénus - donc, sur eux aussi.

Autres endroits où St. Thomas exprime la même chose sont (II) Q 70, A3 dans le corps de l'article, où il nie que les corps célestes soient eux-mêmes vivants, mais dit qu'ils sont mus par les anges, et (III) le commentaire dans le livre d'Hiob, chapitre 38.

(II) Réponse : Sur cette question les philosophes ont eu des opinions diverses. Anaxagore, rapporte S. Augustin, "fut accusé auprès des Athéniens pour avoir dit que le soleil était une pierre brûlante, niant ainsi absolument qu'il soit un dieu", ou un être vivant. Les platoniciens, eux,~ supposèrent que les corps célestes avaient une âme. - Parmi les docteurs de la foi on rencontre une pareille diversité. Origène attribue une âme aux corps célestes. S. Jérôme aussi paraît avoir ce sentiment lorsqu'il commente le texte de l'Ecclésiaste (1,6) : "Parcourant l'univers, l'esprit va en tournoyant." S. Basile et le Damascène, au contraire, afflrment que ces corps ne sont pas animés. Quant à S. Augustin, il laisse la chose dans le doute sans pencher dans aucun sens, comme on peut s'en rendre compte dans son Commentaire littéral sur la Genèse, ainsi que dans son Enchiridion, où il dit également que, au cas où les corps célestes seraient dotés d'une âme, celle-ci appartiendrait à la société des anges.

Devant une telle diversité d'opinions, et pour mettre quelque peu en lumière la vérité, il faut remarquer que l'union de l'âme et du corps n'a pas pour fin le corps, mais l'âme ; car ce n'est pas la forme qui a pour fin la matière, mais l'inverse. D'autre part, la nature et la vertu de l'âme se reconnaissant à son opération, qui est aussi d'une certaine manière sa fin. Or le corps se trouve nécessaire à certaines opérations de l'âme qui s'exercent par son intermédiaire, ainsi qu'on peut s'en rendre compte dans les activités de l'âme sensitive et nutritive. Il est donc nécessaire que de telles âmes soint unies aux corps en raison de leurs activités. - En revanche, il est une activité de l'âme qui ne s'exerce pas par l'intermédiaire du corps, bien que le corps lui apporte un certain concours : ainsi est-ce le corps qui fournit à l'âme humaine les images dont elle a besoin pour faire acte d'intelligence. Il est donc nécessaire aussi pour cette âme d'être unie à un corps en raison de son opération, encore qu'il lui arrive d'en être séparée.

Or, il est manifeste que l'âme du corps céleste ne peut pas exercer les opérations de l'âme nutritive : se nourrir, croître et engendrer ; car de telles opérations ne conviennent pas à un corps incorruptible par nature. Semblablement aussi, les opérations de l'âme sensitive ne conviennent pas aux corps célestes ; car tous les sens sont fondés sur le toucher qui appréhende les qualités élémentaires. Tous les organes des puissances sensibles requièrent aussi, selon un certain mélange, une proportion déterminée des éléments ; mais on admet que les corps célestes sont étrangers à la nature de ceux-ci. - Il reste donc qu'aucune des activités de l'âme ne peut convenir à l'âme céleste, sauf deux : l'intellection et le mouvement ; car l'appétition est consécutive au sens et à l'intelligence, et se trouve ordonnée à l'un et à l'autre. Mais l'activité intellectuelle ne s'exerce pas par le corps ; elle n'a donc besoin du corps que dans la mesure où les sens lui fournissent des images. D'autre part, nous l'avons dit, les activités de l'âme sensitive ne conviennent pas aux corps célestes Ainsi donc, ce n'est pas en raison de l'activité intellectuelle que l'âme serait unie au corps céleste. - Il ne reste donc que la finalité du mouvement. Mais pour mouvoir il n'est pas requis que l'âme soit unie au corps céleste comme une forme, mais seulement par contact dynamique, comme un moteur est uni au mobile. Aussi, après avoir prouvé que le premier qui se meut lui-même se compose de deux parties, dont l'une est motrice et l'autre mue, Aristote, voulant préciser la manière dont ces deux parties sont unies, déclare que c'est par un contact, soit mutuel, s'il s'agit de deux corps, soit de l'un des deux à l'autre (et non réciproquement), si l'un est corps et l'autre non-corps. - Les platoniciens eux aussi ne supposaient pas qu'il y eût union des âmes aux corps, sinon par contact dynamique, comme du moteur au mobile. Ainsi, lorsque Platon affirme que les corps célestes sont animés, cela signifie tout simplement que les substances spirituelles sont unies aux corps célestes comme les moteurs aux corps qu'ils meuvent.

Que les corps célestes soient mus par une substance douée de connaissance, et non seulement par nature, comme le sont les corps lourds et légers, cela ressort avec évidence du fait que la nature ne meut que vers un seul terme, et s'y repose lorsqu'elle en a pris possession ; ce qui n'est pas constaté dans le mouvement des corps célestes. Il demeure donc qu'ils sont mus par une substance douée d'appréhension. - S. Augustin dit encore que "tous les corps" sont administrés par Dieu "par l'intermédiaire de l'esprit de vie". Il apparaît donc avec évidence que les corps célestes ne sont pas dotés d'âme de la même manière que les plantes et les animaux, mais de façon équivoque. Et c'est pourquoi la différence entre ceux qui les considèrent comme dotés d'âme et ceux qui les estiment inanimés est en réalité petite, voire nulle, et limitée à une affaire de mots


Une galère de copier ceci, en partie j'ai dû le faire à main, là ou ce n'est pas bleuté, ça ne copie pas:



Et ensuite:

III
Quod autem dicuntur astra matutina Deum laudare Mais que les étoiles du matins sont dits "louer Dieu"
 
potest uno modo intelligi materialiter, inquantum scilicet propter sui claritatem et nobilitatem erant materia divinae laudis, etsi non hominibus qui adhuc non erant, saltem Angelis qui iam erant; peut être compris d'une manière de manière matérielle, à savoir en tant qu'elles étaient par leur clarté et noblesse matière pour la louange de Dieu, même si pas encore pour les hommes qui n'étaient pas encore là, au moins pour les anges qui existaient déjà;*
 
alio modo secundum illos qui dicunt corpora caelestia animata, astra in suae institutionis initio Deum laudabant non laude vocali sed mentali; d'une autre manière selon eux qui disent les corps célestes animés**, les astres louent dans le début de leur création Dieu, pas de louange vocale, mais de louange mentale;
 
quod etiam potest referri ad Angelos quorum ministerio caelestia corpora moventur, ut quod subditur et iubilarent omnes filii Dei referatur ad Angelos supremae hierarchiae, quos Dionysius dicit esse collocatos in vestibulis deitatis: ce qui peut aussi être mis en rapport avec les anges par le ministère desquels les corps célestes sont mus*** de manière que ce qui est ajouté "que tous les fils de Dieu poussaient des cris d'allégresse" soit mis en rapport avec les anges de la hiérarchie suprème° que Denis dit qu'ils sont assemblés dans l'antéchambre de la divinité:
 
et ideo signanter illis tamquam inferioribus laudem, istis autem tamquam superioribus attribuit iubilationem quae excellentiam quandam laudis importat. et donc c'est par intention qu'Il attribuie aux inférieurs la louange, et aux supérieurs les cris d'allégresse, qui veulent dire l'excellence de la louange, donc aux étoiles du matin et aux fils de Dieu.°°
 
Le texte latin cité à partir d'une citation latine que j'avais déjà faite, ici:

En lengua romance en Antimodernism y de mis caminaciones : Terra et Astra secundum Aquinatem in Commentario de Hiob capite xxxviij
https://enfrancaissurantimodernism.blogspot.com/2014/05/terra-et-astra-secundum-aquinatem-in.html


Et le texte français en est ma propre traduction.


Pour avoir une vue d'ensemble sur leur série sur les anges, la partie 15, Action des bons anges à l'endroit de l'homme : les anges gardiens, d'hier, comporte des liens vers les parties antérieurs.

Entre temps, merci beaucoup!

Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
Lendemain de St Luc
19.X.2018

P.S. Lien vers un message où j'ai les lieux de St. Thomas est abrégé comme tiny.cc/vsg9zy et en plein url comme
https://hanslundahl.livejournal.com/964.html

* Les étoiles sont créés le IV jour, l'homme juste le VI, donc, St THomas affirme ici que les anges étaient déjà là le IV jour. ** Position interdite en 1277, St Thomas alors déjà décédé, ceci était écrit avant l'interdiction. *** Mais cette autre position, favorisée par St. Thomas lui-même, n'était pas interdite! ° Donc, pour St Thomas ici, les "astres du matin" sont anges d'une hiérarchie inférieure, à savoir, les vertus. °° J'ai changé le syntaxe, car le latin médiéval est accoutumé, comme l'allemand, à des mises en rapport à travers plus de distance que le français actuel.

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