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Tuesday 23 January 2024
L'avortement est meurtre.
L'avortement est meurtre. · Je ne me battrais pas avec Larcher si l'IVG était menacée
Le meurtre ne peut jamais être un droit.
Inscrire un non-droit comme droit dans la constitution est chose assez grave, parfois possible, par exemple la liberté religieuse. Je n'adhère donc pas à Dignitatis Humanae d'un certain concile très probablement invalide.
Mais ce n'est pas possible quand l'acte est un crime contre ceux qui n'ont pas de défense.
Qu'un Protestant depuis dix génération reste un Protestant, Dieu ne va le plus souvent pas y trouver du crime, même s'il risque d'être condamné pour d'autres péchés, faute de confession. Que le pouvoir civil assimile dans cette non-criminalité et donc protection contre entraves la "conversion" d'un Catholique au Protestantisme, mieux appelée apostasie, c'est un prix à payer pour que la vraie conversion en sens inverse reste légale, dans les sociétés que la majorité catholique d'antan ne peut pas maintenir en sociétés uniquement catholiques. Ou pour des raisons diplomatiques internationales.
Par contre, si Dieu peut pardonner le Protestantisme, un avorté se trouve irréparablement privé du fait d'un avortement. La victime du crime est faible et le crime reste crime en chaque instant. Que la criminelle ne soit pas toujours la mère ayant demandé l'avortement, je veux bien, il y a des situations qu'elle a subi des pressions (en Italie en 1931, un avortement médicalement assisté était puni de 2 à 5 ans pour la mère comme pour le médecin, mais si la mère n'avait pas encore 14, ceux qui avaient mis la pression, étaient punis de 6 à 12 ans en prison, je dis "ceux" parce que souvent ce seraient les parents de la mère). Le crime reste crime, la victime reste victime, la perte reste perte, quiconque était le ou la coupable.
Inscrire un droit au crime dans une constitution, surtout un crime que l'état n'a aucun moyen à compenser pour la victime, c'est une blessure de la légitimité de la même constitution. Une blessure très grave.
Ne pas avoir les droits de Dieu dans la constitution, c'est un manque, mais avoir un "droit" au crime, c'est une toxicité.
On ne doit pas donner des raisons aux terroristes.
Les Sénateurs, je vous prie, votez contre !
Hans Georg Lundahl
Paris
St. Ildéphonse de Tolède
23.I.2024
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