- a) ...me critiquer dans mon dos
- b) prier pour que je sois indirectement confronté à leurs raisons de criticisme, sans de les devoir avoir de leur part
- c) et refuser tout débat avec moi qui serait de quelque manière directe. Tout ce pourrait les confronter avec ce que moi j'ai à dire sur leurs critiques.
Non. Je ne suis pas scrupuleux. Je l'étais peut-être quand j'étais un nouveau converti, mais ce n'est pas le cas maintenant. Si de quelque manière, alors envers des hommes
Non, ce n'est pas arbitraire de croire la Bible, le principe est de
- i) croire l'historicité générale (pas forcément sans erreurs) d'un quelconque texte qu'on a pris comme histoire normale, c'est à dire transmise entre les événements et la propre perception du passé, par des moyens humains aptes à transmettre les faits
- ij) croire encore davantage dans l'historicité d'un livre que je connais pas l'Église et pour son origine dans la vie, mort et résurrection de Jésus divin.
L'historicité général suffit pour confronter à des conondres assez cocasses si on voudrait nier l'historicité de certains miracles.
Les miracles sont tels que Dieu peut les faire pour Sa gloire, ou pour l'honneur comme homme de Dieu d'un homme pieux. Pas le genre de choses que Dieu pourrait accorder à un fourbe ou fou qui se prenait pour Dieus sans être Dieu. J'en conclus que Jésus est Dieu.
La communauté qui a transmis ces faits comporte des figures comme les 4 évangélistes ou saints Polycarpe et Ignace (le second celui d'Antioch, pas de Loyole). C'est très clair qu'on n'a aucune continuité directe et complète entre ces gens et par exemple Luther, Calvin, Cranmer qui se séparèrent (d'une manière certes partielle et sans consistance, mais au moins très nette) des gens qui les avaient précédés. Ce qui laisse les alternatives suivants :
- a) Catholiques
- b) Orthodoxes
- c) Coptes
- d) Arminiens
- e) Assyriens.
J'élimine c, d et e parce que nier la distinction des deux natures ou l'unité de la personne du Christ sont des positions extrêmes, les Chalcédoniens (a, b et accessoirement les Protestants de la Réforme) ayant une position théologique intermédiaire entre Coptes et Assyriens.
J'élimine b, parce que les Néohimérites et les utiliseurs du Vieux Calendrier à Moscou tels que Cyrille ou Kirill sont des modernistes, sur la société comme sur la foi. Ils sont prêts à dire que Genèse 1 à 11 seraient un mythologie et ceci sans de savoir ce que c'est une mythologie, en la croyant un œuvre de fantasy comme Le Seigneur des Anneaux. Ils étaient au moins avant prêts à dire que l'interdit de l'avortement serait une "Chariah chrétienne" (remarque qui me paraît cocasse d'un homme qui vénère pas juste Sainte Hélène, mais aussi son fils Constantin comme un saint). Et je les élimine aussi parce que les Paléohimérites sérieux, ceux qui utilisent le Vieux Calendrier en Serbie ou en polémique envers des Néohimérites de la même nation, sont trop anticatholiques. Mais je les élimine encore parce que des fois ils se sont trompés de bataille. Filioque n'est pas inventé par des Visigothes en train d'en faire trop dans leur rejet légitime de l'Arianisme, ni ne se trouve la première fois dans le III Concile de Tolède. Au temps du Premier Concile de Tolède, les Ariens avaient déjà perdu entre les Romains, Tolède était encore romaine et non visigothe, et on utilisait verbatim le filioque dans la confession anti-priscillienne. Michel Cérulaire se vengeait sur un acte de force contre le rite byzantin qui avait déjà été corrigé en paix sur Sicile, il interprétait Jean 19:14 comme preuve que le Christ n'avait pas célébré le Séder de la loi de Moïse, et "la Préparation" voulait pourtant simplement dire que c'était Vendredi, "la Préparation de Paques" que le jour suivant était un Sabbath qui tombait dans la semaine de la Pâque juive, pas que celle-ci commençait après la Crucifixion. Pour l'Immaculée Conception, l'Occident l'a de l'Orient, peut-être que Jean Duns Scot l'avait de Grégoire Palamas, ou peut-être que la cour royale qui séjournait pas mal à Paris l'avait depuis que le roi des Francs Henri Ier épouse Anne de Kiev, avant le Schisme. Les Orthodoxes de nos jours qui nient cette vérité l'ont ce refus de Luther. Le Skirjal de 1666 étant fait par un Byzantin à Venise qui avait "profité de" Luther pour ses polémiques contre l'Église, l'opposant à ce Skirjal, Avvakoum, est brûlé comme hérétique par des Russes parce qu'il refusait de croire un quelconque moment de péché originel dans la Mère de Dieu.
En plus de la théologie, les paléohimérites sérieux se trompent de combat en faisant des allégations mal fondés sur le supposé martyre de "Saint Pierre l'Aléoute" ou sur la complicité supposée d'Aloys Viktor Stepinac, archévêque de Zagreb et Cardinal de la Sainte Église romaine. Je ne sais pas si c'est le cas pour Vladimir Moss, mais certainement pour pas mal d'autres.
Ce qui laisse les Catholiques, bien entendu les défenseurs de la tradition, qualité qui semble suspecte à l'homme que la plupart considèrent comme "Pape François" ... si la vérité divine n'est pas accessible par Bible et Tradition, si elle a besoin d'être réinventée, elle n'est pas accessible de la manière que dit la Bible. Hypothèse que je laisse aux non-Chrétiens ouvertements tels.
Parmi les divers courants de nos jours qui se présentent comme défenseurs de la tradition catholique, seuls les Orthopapistes montrent un respect suffisant pour la papauté, contrairement à la Fraternité, et aux tenant de la Thèse de Cassaciacum, et en même temps un espoir suffisant que Dieu maintient la papauté jusqu'à la fin des temps, contrairement aux Sédévacantistes proprement dits. Entre les Orthopapistes, il n'y a plus à chercher l'aiguille dans le foin, les lignées (à l'opposé d'individus sans continuation) sont en ordre chronologique pour les trois premiers, dont je connais les dates du début :
- Apôtres de l'amour infini — ordinent les femmes comme les Montanistes
- Palmariens — changent la Bible
- Michel I, Michel II
- Les lignées unies en Espagne (concile d'Elche) et Argentine qui se sont retirées
Il n'y a plus les "vingts papes alternatifs" évoqués autrefois par l'Abbé Schmidberger. La plupart sont déjà morts ou se sont déjà rétirés sans continuation.
D'ailleurs, ceux qui auraient voulu me corriger par ce genre de prières en abus social, celui évoqué en haut, auraient très bien pu imprimer des choses qui ne sont pas de la publicité directe pour Pape Michel II. S'ils aimeraient prétendre que mon créationnisme constituerait le délit de Protestantisme, d'abord, il n'est nulle part condamné dans le Concile de Trente, bien au contraire, item pour le Concile du Vatican, et jusqu'au "Concile de Vatican II", c'est le rejet du créationnisme qui est délit de Modernisme, partagé avec entre autres Cyrille de Moscou (paléohimérite en calendrier seulement).
Et pour préciser encore, simplement dire "je ne crois pas que la terre soit moins que 10 000 ans de vieille, j'adhère à l'option des jours comme étant des longues périodes, autorisé en 1909" — ça ne suffit pas pour le délit de Modernisme, par contre c'est la position exacte des Témoins (sauf qu'ils font économie de l'autorisation papale). Et encore par contre, ça laisse pas mal de questions sans réponse, vue que l'idée en 1909 n'était pas simplement "oublions la chronologie biblique, le monde est très vieux" mais "dans la chronologie biblique, il y a d'espace pour des millions, des centaines de milliers, des dizaines de milliers d'années, mais uniquement avant la création d'Adam, à partir de laquelle la chronologie biblique reprend comme d'habitude" — si Rivarol fait de la publicité pour un livre sur les Indo-Européens qui fait remonter leur race à il y a 100 000 ans ou si Juda le Prince admet (dans une lettre à moi-même) à la fois que La Ferrassie comporte un femme vraiment humaine et qu'elle date d'il y a 30 000 ans (la date carbonique officielle étant 40 000 ans), alors, cette position n'est nullement couverte par l'autorisation de 1909, la réponse affirmative pour la question VIII.
À l'époque de Saint Pie X, on n'avait pas de datations carboniques, ni des preuves que les Néanderthaliens étaient humains, comme les Néanderthaliens ensévélis de manière rituelle, le Néanderthalien soigné après une amputation du bras droit, les outils de Néanderthaliens très bien faits, comme la colle avec laquelle une pointe d'épieu était attaché à son axe, comme les hashtag et les bijoux trouvés en connexion uniquement avec Néanderthaliens à leurs endroits. Les uns pouvaient correctement imaginer que les Néanderthaliens descendaient d'Adam et avaient vécu il y a moins que 7500 ans, même si, à leur avis, avant ça, il y avait eu des millions d'années. Les autres pouvaient imaginer que les Néanderthaliens étaient préadamiques, mais donc aussi non-humains, strictement non-humains.
L'abbé Vigouroux, pour le compte de St. Pie X, a autorisé une option intellectuelle qui n'existe plus, simplement dans le domaine intellectuel. Les Témoins qui sont fidèles de cette position la maintiennent en faisant économie d'études approfondies dans les domaines de paléo-anthropologie. Vu que les positions cohérentes, qui restent, sont, soit réduire les datations "scientifiques" de manière drastique, soit abandonner des vérités de la foi, on aurait dû, soit favoriser mes positions créationnistes jeune terre, soit en trouver des meilleurs, si on préfère Setterfield pour les re-datations, si on préfère un Babel de Genèse 11 dans le paléolithique et endroit inconnu, comme Oard, ou dans l'âge de Bronze débutant, à Éridou, comme Douglas Petrovich. Par contre, le Cercle d'Ulfric ne fait ni l'un ni l'autre, ne condamne pas les aberrations auteur du temps depuis Adam, et certains préfèrent leur accorder davantage de crédibilité qu'à moi. Ce genre de fourbe, en plus hétérodoxe, c'est ce que je soupçonne derrière la situation décrite.
Hans Georg Lundahl
Paris
St. Sévérin de Noricum
8.I.2024
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