Short Cuts | Science | p. 18 · Mes plus récentes tables de carbone 14
Short cuts make long delays. [un chemin raccourci peut prolonger les retards](dicton anglais, constat dans Le Seigneur des anneaux, J. R. R. Tolkien)
Je suis sensible à des question de datations radiométriques. Je ne me suis pas intéressé à toutes les méthodes à un intérêt égal, mais carbone 14 un peu davantage que potassium 40 et les autres nettement moins.
La page 18 de ce livre imprimé en Serbie, collection EDP Sciences 2023, par Alexandre Coco, Mark Peplow et Kate Duffyn sans oublier l'illustrateur Robert Brandt et le traducteur Benjamin Peylet, à pour titre Quel est le sens de la demi-vie ?
Or, la définition est assez impeccable, je ne suis pas allé scruter chaque comma, mais, le paragraphe qui me saute aux yeux est celui qui nous enseigne sur la datation ...
En fait, il y en a deux, sur six, le second nous mentionne carbone 14 et potassium 40, mais c'est le premier qui donne les clefs.
La désintégration a aussi des avantages : elle nous permet de dater des roches, des fossiles, des artéfacts archéologiques. En comparant la proportion d'un isotope dans un objet au moment de sa création (ou dans un fossile au moment de la mort de l'organisme) avec la quantité restante, non encore désintégrée, on déduit combien de demi-vies sont passées depuis, et donc son âge.
Comment, donc, sait-on "la proportion d'un isotope dans un objet au moment de sa création" ? Page 18 n'y répond pas. Du tout.
Convenable de laisser au critique (en occurrence moi), la tâche de supplémenter la petite lacune, non ?
De cette manière, je suis obligé de parler pour mes adversaires, et en plus, en me déclarant le leur, je m'ouvre à l'attaque d'avoir décrit un homme de paille. Je vais m'efforcer donc, de décrire pour chaqu'une des deux méthodes, l'idée de base de la manière la plus neutre possible, avant de montrer le hic.
Commençons avec potassium 40, pour me laisser un peu davantage de temps pour carbone 14 à la fin !
Magme est de la roche liquide à des températures très hautes dans l'intérieur de la terre. Parfois elle déborde la surface, et en coulant ou jaillissant, elle s'appelle alors lave. Une fois que la lave est solide, on l'appelle plutôt roche magmatique, ignée ou éruptive. Potassium 40 est normalement présent dans le magme argone aussi (par exemple issu de potassium 40), quand la lave jaillit par l'air il y a encore de l'argone qui s'y attache de l'air. Par contre, le temps que la lave se solidifie, on compte que la chaleur expulse toute trace d'argone. Ce qui se trouve dans la roche magmatique depuis est donc censé provenir uniquement du potassium 40 présent dedans et s'être formé uniquement à partir de cette solidification. Le nombre d'atomes de potassium 40 + le nombre d'atomes d'argone (40) = le nombre d'atomes potassium 40 au moment que la lave s'est solidifié.
Il semble y avoir parfois eu quelques soupçons que d'argone puisse quand même être présent dedans sans de provenir de potassium 40 par désintégration radioactive. Surtout pas même penser que des créationnistes et leur récupération "malsaine" de Mount St. Helens aient quoi que ce soit à faire avec le constat. Pour y pallier, il y a aussi une méthode qui compare argone 40 et argone 39. Ce dernier censé ne pas pouvoir venir de cette désintégration, connue pour produire argone 40. Reste, la plupart des échantillons sont quand même datés par potassium - argone, sans de vérification argone - argone (qu'on me corrige avec des sources, si je me trompe là-dessus).
Pour revenir à Mount St. Helen's, l'éruption de 1980 a donné lieu à des échantillons pris par des créationnistes qui ont été datés à des millions d'années. Depuis, d'autres ont pris d'autres échantillons, qui dateraient à il y a un delai de temps compatible (avec son marge d'erreur) avec le temps réel depuis 1980.
Entretemps, un volcan à Hawaii est analysé par Dr. Grady MacMurtry dans cette vidéo :
Why i believe in a young earth by ex-evolutionist Dr.Grady McMurtry Part 2 [à 7:13]
Arne Karlsen | 15.V.2016
https://www.youtube.com/watch?v=f1Qr9ZZ-Y30&t=433s
Le volcan est érupté au bord de la mer, et puisqu'il y a un socle en dehors la côte, on peut suivre la lave un ou deux kilomètres en dehors de la côte. Des créationnistes ont pris d'échantillons là aussi, si les échantillons hors l'eau sont compatibles avec une éruption récente, celles d'en bas donnent pour des millions d'années. Peut-être, je pourrais me dire, que le hic est, l'eau étant froide a fait solidifier la lave plus vite, donc avant l'expulsion de l'argone par la chaleur ?
Un certain Ken Wolgemuth vient de me dire que c'est malhonnête de prendre des échantillons dans ce genre de condition et de présenter le résultat comme des dates de potassium valables. Je viens de lui poser la question comment il prétend savoir que les échantillons utilisés par les scientifiques de l'école uniformitarienne ou évolutionniste n'aient pas commis cette faute sans le savoir en prenant de la lave solidifiée sous les eaux du Déluge de Noé.
- Ken Wolgemuth
- Those are evidence that for this lava that chilled so quickly and it retained non-radiogenic Ar-40. The timer had never been set to zero, so no radiometric dating age is possible. Reporting one as an age is fake science.
- Hans-Georg Lundahl
- The point is, this happened during the Deluge too.
The guys who did the dates were not claiming the lava was 2 million years old out in the sea.
They gave the date it would have in order to show this sometimes happens.
That's not fake science even if it's non-standard procedure.
En très bref, Ken dit, s'il y a des preuves pour que la solidification ait été accélérée par de l'eau froide, ça invalide le résultat, c'est impossible de faire une datation et malhonnête de présenter un résultat. Moi, je réponds, c'est ce qui se passait dans le Déluge, et les créationnistes n'ont pas prétendu que les roches sousmarines ignées avaient réellement 2 millions d'années, c'était pour illustrer le problème. Depuis, il n'a plus répondu à ce fil de discussion là, au moins j'en n'ai pas reçu des notifications :
HGL'S F.B. WRITINGS : Ken Wolgemuth Understood the Argument
https://hglsfbwritings.blogspot.com/2024/02/ken-wolgemuth-understood-argument.html
Je pense avoir illustré une raison pourquoi les dates de millions d'années obtenues par potassium 40, ne sont pas fiables. Je ne promets pas qu'il n'y ait pas une autre.
Pour la datation carbone 14, les faits sont différents. 100 pourcent de carbone [14] moderne ou 100 pcm n'est pas, et n'est même pas présenté comme, une constante naturelle. Elle est dans le présent ou l'histoire assez récente (préindustrielle) une quasi-constante, une résultante approximative d'un équilibre précaire entre la désintégration radioactive et le nouveau carbone 14 venu des couches hautes de l'atmosphère. Si je viens de dire que l'équilibre est plutôt préindustriel que de l'actualité stricte, en 1750 le niveau était en 102,449 pcm, parce que des objet de cette année datent comme de 1950. En 1950, le niveau était en 97,61 pcm, parce que des objet de cette année datent comme de 1750. Depuis 1750, encore davantage de vieux carbone (avec un taux très faible de carbone 14) s'est échappé dans l'atmosphère et le niveau devrait être encore plus bas qu'en 1950. Le terme est donc réellement "pourcent de carbone moderne corrigé pour les niveaux préindustriels" ... de toute manière, dans deux siècles, le taux baisse de 100 en 97,61 ce qui veut dire que la quantité produite (pour le volume de carbone atmosphérique préindustriel) en deux siècles est normalement 2,39 pcm. Le taux de désintégration est censé être invariable, le taux de production fluctue comme sa cause la radiation cosmique.
On utilise trois argumentations majeures pour que le taux ait été constant autour de 100 pcm. Les voici :
- ce serait confirmé par des morceaux de bois datés en parallèle par la dendrochronologie ;
- ce serait confirmé par des échantillons datés par, sinon potassium 40 autour, au moins des méthodes intermédiaires (dont je suis moins expert, comme dit) ;
- et ce serait au moins contre le créationnisme jeune terre confirmé, car on vient de me le dire, par l'impossibilité d'un saut très subite, sans que celui-ci ait engendré en même temps l'éradication de toute vie vertébrée.
Au moins à moi, cette dernière argumentation a été utilisée en fin septembre ou début octobre de 2015, à la Bibliothèque Universitaire de Nanterre Paris-X. C'est le début de mon intérêt très accru pour cette méthode.
Pour ce qui est de la dendrochronologie, je réponds qu'elle devient de moins en moins fiable plus on remonte en arrière. Les morceaux de bois deviennent plus fragmentaires, et plus rares. Tôt ou tard, ça devient circulaire avec les datations de carbone 14. Deux arbres pourraient bien se chevaucher en anneaux annuels si les âges étaient à un écart de 50 ans. C'est même moins que ça entre 2644 et 2621 avant Jésus-Christ. Mais si les dates carboniques sont, comme je les ai repérés, dans ma calculation 10 644 et 10 071 avant Jésus-Christ, on ne va pas imaginer qu'ils se chevauchent et on ne va pas les comparer. La méthode en soi a suffisamment de flou pour permettre qu'on pose chaque échantillon ensemble avec de comparaisons moins bonnes en soi, mais auxquelles ont fait confiance à cause des dates carboniques.
Pour ce qui est de chose d'il y a 70 000 ans (datés par potassium 40, par exemple un morceau de bois sous un flux de lave), conferons ce que je viens de dire pour le Déluge.
Pour ce qui est de l'impossibilité de faire un saut subite, je n'en pose pas. Le taux de carbone 14 s'est élévé assez graduellement entre le Déluge, en 2957 avant Jésus-Christ, et la chute de Troie en 1180 avant Jésus-Christ. Il s'agit de 1777 années. Il s'agit d'une desintégration de 100 en 80,657 et donc d'un remplacement normal d'une quantité qui correspond à 19,343 pcm.
Si donc le niveau au Déluge était de 1,628 pcm (suggéré par le rapport entre Champs flégréens "39 000 av.l.pr" et 2957 av.J.C.), il va se désintégrer en 1,313 pcm, et l'ajout de nouveau carbone 14 va correspondre en quantité à 98,687 pcm. C'est à dire 5,102 fois plus vite que normalement. Ceci pour la moyenne, beaucoup moins les derniers siècles (Jéricho chute en 1470 et Kenyon date la chute en 1550) et nettement un peu plus partie des premiers siècles. Le taux de production le plus accéléré que je pose est de 20~21 fois plus vite.
Genèse 14 est un chapître que la théologie catholique ne peut pas reléguer au statut de mythe, vu que c'est là qu'on trouve Melchisédec. Il mentionne les Amorréens d'Asasontamar et ils sont attaqués. Or, comme on sait des livres Paralipomènes Asasontamar s'appelle En Gedi. L'habitation d'En Gedi fait une rupture prolongé entre le chalcolithique, daté en 3500 av. J.C. et l'Âge du fer. Or, si Abraham avait à cette occasion environ 80 ans (davantage que 75, sa vocation, moins que 86, la naissance d'Ismaël), et s'il est né en 2015 av. J.C. la date réelle est vers 1935. C'est à dire, le décalage est de 1565 ans, un peu davantage que les modèles uniformitariens permettent. Pour la théologie catholique, le créationnisme jeune terre est donc indispensable. Soit on invalide les datations carbone 14 tout court, ce que je ne recommande pas, soit on les réinterprète dans une montée de carbone 14, due à une production plus vite que les derniers millennaires. C'est ce que je préconise et ce que je donne en modèle.
Hans Georg Lundahl
Paris
Pape St. Jules I
12.IV.2024
Romae, via Aurelia, natalis sancti Julii Papae Primi, qui adversus Arianos pro fide catholica plurimum laboravit, ac, multis praeclare gestis, sanctitate celebris quievit in pace.
[La citation a 63 mots / 379 charactères, elle mesurée quand mon texte avait encore 848 mots 4948 charactères, est donc nettement moins que 10 % de mon texte, remplit largement les conditions de "fair use".]
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