Sunday, 26 March 2017

Imaginez, si vous voulez, un hypnothérapeute fourbe


Il ne demande pas les buts de son sujet, mais décide souverainement sur les suggestions post-hypnotiques, sans de tenir compte de ce que veut son sujet en se posant volontaire à être hypnotisé.

Prenons une bourde faite par une hypnothérapeute qui semble honnête. Un sujet avait demandé une suggestion contre le chocolat quand elle suivait un régime. La suggestion fut de ne pas goûter le goût même du chocolat, mais juste la qualité de gras, comme du beurre pur. Des mois plus tard, elle avait fini son régime, mais n'arrivait plus à manger du chocolat quand elle voulait.

L'hypnothérapeute corrige.

Mais imaginez que des hypnothérapeutes se décident que tel ou tel à besoin de faire un régime, même s'il ne l'a demande pas. Ou besoin de finir le chocolat parce que ce serait pas suffisamment macho par rapport à une certaine culture. Quel mal ils pourraient faire!

Or, l'état alpha n'est pas pour rien dans certains actes religieux.

Un père confesseur est quelque part comparable à un hypnothérapeute. Et j'ai eu affaire avec des pères confesseurs qui ont abusé vastement.

Pour se procurer du plaisir sexuel, comme dans les actualités récentes? Non, je ne le crois pas.

Pour me priver de ça, plutôt.

Comme on sait, dans la religion catholique, le plaisir sexuel n'est licite que dans le mariage (fidélité exclusive, fertilité au moins en intention sinon toujours en réussite).

Comme on peut deviner, donc, si un catholique ne s'en passe pas, s'il retombe en des péchés contre sixième et neuvième, ça serait en soi une bonne idée de se poser la question si ce catholique ne devrait pas se marier.

J'ai eu DEUX pères confesseurs, les DEUX ont dirigé mes pénitences et choses à éviter et choses à faire dans un sens qui n'a pas aidé au moins pour que je me trouve marié. J'ai quitté les DEUX après en chaque cas un an. Et chez les DEUX je m'étais confessé environ une fois par semaine.

Je n'ai pas la patience de gaspiller un an sur un père confesseur qui se pose surtout la tâche de me garantir le maximum de chasteté et le minimum de contact avec des filles, qui veut surtout que j'évite des occasions prochaines de ces péchés, même ceux qui sont nécessaires quand on cherche une femme.

L'un est décédé. L'autre est curé. Dans l'église ou la secte Novus Ordo ou "de Vatican d'Eux", même s'il célèbre en forme extraordinaire. Au moins DEUX, sinon trois ou quatre fois, ai-je essayé d'aborder avec lui le fait que je ne voulais pour l'essentiel pas poursuivre une éventuelle vocation religieuse. Et au moins deux fois, après que j'avais commencé une conversation qu'il avait la liberté normale à transmettre à qui que ce pourrait concerner, il redirige la conversation en confession et donne une absolution, ce qui implique que ça devienne une chose sub rosa confessionis.

À St Nicolas du Chardonnet je ne risque normalement pas qu'une conversation devienne insensiblement une confession sur l'initiative du prêtre. Par contre ils sont bien capables de me bloquer chaque conversation avant que je m'eusse confessé.

Un hypnothérapeute ne doit pas réagir de la même manière sur la consommation de calories si le sujet veut faire de l'athlétisme ou s'il veut suivre un régime pour maigrir. Peut-être un hypnothérapeute ne devrait pas être impliqué dans ni l'un ni l'autre cas, mais s'il l'est il doit au moins savoir dans lequel il est impliqué.

Un prêtre qui reçoit une confession sur péchés contre sixième et neuvième mandements doit réagir de manière diverse aussi selon ce qu'il s'agit d'un célibataire qui doit le rester (par exemple ayant fait des veux éternels de chasteté) ou s'il s'agit d'un célibataire qui veut (et légalement peut) se marier.

Sinon, il remplit la triste prophétie de St Paul; je la cite d'après Douay Rheims:

Forbidding to marry, to abstain from meats, which God hath created to be received with thanksgiving by the faithful, and by them that have known the truth. 1 Timothy 4:3

Ou selon Crampon:

1 Timothée 4:3 qui proscrivent le mariage, et l'usage d'aliments que Dieu a créés afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité en usent avec actions de grâces.

Une bourde pareille peut bien-sûr surgir si le pénitent confesse des péchés de haine et de colère à propos des gens qui lui bloquent la possibilité de vivre de son écriture, et le prêtre imagine que le fait même qu'il le veuille constitue un péché, si le prêtre imagine être bienveillant envers le pénitent s'il présume qu'il aura voulu confesser ça aussi.

Comme un péché.

Certes, si un pénitent volontairement offre sa liberté dans les mains du prêtre, c'est une autre chose. Il peut laisser libre au prêtre s'il doit se marier ou non, et quel sera son métier. Mais de présumer ce genre d'acte, en soi vertueux, mais pour beaucoup pénible et donc rare, comme précondition pour la pastorale, c'est aussi abusif.

Et malheureseusement, à St Nicolas du Chardonnet je viens de trouver des prêtres qui veulent risquer la validité de la confession de cette manière. Pour Monseigneur Lefebvre, la raison d'être pour la fraternité, c'était de garantir des sacrements, dont des confessions valides.

Pas des gens qui disent à un pénitent, comme le fit Xavier Beauvais "je vous donne l'absolution sous une condition, mais je ne dis pas laquelle" ou "si vous faites une résolution, mais je ne dis pas laquelle". Et si la résolution que je pris, à savoir d'essayer de trouver une femme et une occasion de vivre de mon écriture et de ma composition était celle qu'il excluait de la validité de l'absolution? Il me demandait de jouer Roulette Russe à propos de mon âme!

Jusqu'à présent, je ne trouve pas que l'Abbé Gainche (un chapelain) ou l'Abbé Patrick de La Rocque (qui fonctionne comme curé après Xavier Beauvais) eût corrigé les choses.

Il devrait le faire socialement, même si pour des raison ecclésiales je ne vais pas me confesser à des prêtres de la Fraternité de St Pie X.

Hans Georg Lundahl
Paris XI
Dimanche Laetare
26.III.2017

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