Tuesday, 14 March 2017

Une certaine connection?


GUD est davantage à St Nicolas du Chardonnet qu'ailleurs dans les églises catholiques de Paris (ce qui ne veut pas dire en soi que St Nicolas du Chardonnet soit principalement la paroisse de GUD ... un sigle qui paraît un peu blasphème pour un Suédois, parce qu'en suédois "Gud" signifie "Dieu").

L'écrivain Nicolas Bonnal - essayiste comme moi-même - a au moins été accusé d'être du GUD (accusé, car Fiametta Venner ne le dit certainement pas in meliorem partem).

Il a été publié à Pravdareports, en 2012:

Tolkien and the Illuminati: The dark side of LOTR
20.12.2012 By Nicolas Bonnal
http://www.pravdareport.com/history/20-12-2012/123245-tolkien_illuminati-0/


Article où il accuse Tolkien d'être illuministe:

I give the last word to the Illuminati Gandalf, reminding my readers that in Hebrew (as well as in Arabic) Anor means...the light.

"I am a servant of the Secret Fire, wielder of the flame of Anor. You cannot pass. The dark fire will not avail you, flame of Udûn. Go back to the Shadow! You cannot pass."


"the Illuminati Gandalf" ...

Il me semblait que le mot arabe était an-Nour ... et le mot hébreu semble être Or : אור

Je remercie la wiki pour avoir trouvé le mot, et aussi mes études en créationnisme ... qui n'est pas un illuminisme. Je ne suis pas hébraïste, même si ma mère l'est, et a pu réciter des psaumes en Hébreu.

Bien-sûr, le Quenya Anor peut impliquer une allusion à Or ou à an-Nour, mais ce n'est pas le même mot, car c'est une autre langue.

L'essai en question est un amas d'allégations et d'insinuations, des rapprochements sans aucune preuve. J'y reviendrais.

Il va même comparer Tolkien, un catholique, à des Juifs qui mi-temps s'adonnaient à du Molochisme:

We have been many times told about German and Nordic roots of Tolkien works. Yet Melkor name has a Sumerian resonance, and so has Tolkien pantheon with his many gods and goddesses inspired by various Mesopotamian mythologies. These lazy gods look like weird oriental deities, whom the prophets and our bible thought no good at all.

And the children of Israel did evil in the sight of the LORD, and served Baalim... And they forsook the LORD, and served Baal and Ashtaroth. (Judges, 2, 11)

So, was our good Christian forgetting his religion while writing his fantasy books?


Il n'est pas venu en esprit de ce Nicolas Bonnal de se demander si Tolkien prônait l'adoration de Melkor? Non, il ne le faisait pas.

Il avait une prédilection pour les mythologies comme litérature. Il se demandait (pas comme propos sérieux, mais comme prémisse pour son art) - il me semble que sa construction était erronée, entre autre parce qu'elle contredit la chronologie biblique - s'il y avait eu un temps quand des êtres inférieurs aux anges mais supérieurs aux hommes surtout après la chute d'Adam avaient eu le droit d'honorer un groupe d'anges avec dulie, mais bien-sûr sans latrie.

Il proposait que les mythologies païennes étaient une distorsion des mémoires de tels temps, et distorsion bien-sûr opérée par les démons, la chair et le monde, sans que ça les laisse totalement sans trace d'une vérité morale ayant été en place dans la proto-mythologie qu'il essayait de reconstruire.

Et de son vivant, l'œuvre le plus impliqué directement dans cette vision n'avait pas encore été proposée au public, c'est le Silmarillion. Il se posait des questions comment la présenter sans faire du scandale, et l'inclusion d'Ainulindalë dans le volume que son fils présentait me semble avoir tranché en faveur du Christianisme, pas juste de l'auteur, mais de l'œuvre.

Mais certains préfèrent démoniser Tolkien comme idolâtre à cause de ceci. C'est le genre de chose donc, qu'on publie volontiers, au moins sur un droitiste anglophone, comme l'était Tolkien, dans un journal comme "pravdareport".

Bon, je vais faire une autre insinuation. C'est connu et ça a été connu depuis au moins 2009, sinon depuis 2005 à St Nicolas du Chardonnet, que je suis depuis très jeune un fanatique assez inconditionnel de Tolkien.

C'est un peu curieux que moi, collègue de Nicolas Bonnal dans le fait d'être essayiste, je n'aie pas trouvé des lecteurs qui se réclament de l'être à St Nicolas du Chardonnet.

C'est un peu curieux que pas seulement sous l'époque de l'abbé Beauvais, avec une italienne JC, mais aussi maintenant, à l'époque d'un de La Rocque, avec une autre femme, que je rencontre hier, je me trouve confronté avec des femmes qui se disent avoir gaspillé des années sur le Nouvel Âge.

C'est un peu comme si j'étais soupçonné d'être moi-même du Nouvel Âge.

Et quand Nicolas Bonnal peut faire sa carrière d'essayiste en pointant le doigt sur Tolkien comme ésotérique et sur Mitterrand comme ésotérique (ça m’intéresserait peut-être davantage ce qu'il disait sur Mitterrand s'il n'avait pas commencé d'insinuer des choses sur Tolkien), ceci peut très bien me bloquer des lecteurs sur place là où je me retrouve assez bien culturellement, en dépit du fait qu'on n'a plus le même pape chez eu et moi, depuis que je rejette Ratzinger et Bergoglio et accepte Pape Michel.

Et, petite cerise sur le gâteau : il est né à Tunis. J'ai l'impression d'avoir à faire parfois avec des gens de culture musulmane (ou à moitié islamisée), mais de confession chrétienne, comme si St Nicolas était devenu une paroisse ethnique des Pieds-Noirs.

J'ai l'impression d'avoir à faire avec des gens qui, comme leur potes Musulmans (ils en ont), sont prêts à attendre que je craque et commence à confesser d'avoir été initié et des choses comme ça.

La dernière initiation consentie comme tel, qui en était aussi la première, sans compter les sacrements de l'église, comme baptême, était à l'âge de 15, sur une école logée, et concernait la maison d'école où je me trouvais. Même si on pouvait ne pas y participer, elle concernait en théorie les logeants à cette maison. Après, j'aurais pu être initié comme un De Molay (probablement), si j'avais voulu, j'ai consulté ma mère et ensuite dit non. Et elle avait fait de l'attitude de Franco sa référence. Je fus humilié par les accueillants de l'école sur le fait d'obéir à ma mère et d'honorer Francisco Franco pour les mêmes raisons (interdire l'avortement et la maçonnerie, avoir vaincu les agresseurs de l'Église). Comment ça? L'homme qui me disait ça n'était quand même pas un père de maison? Non, mais il venait très souvent chez la mère de maison qui en théorie comptait (un peu gender) parfois même comme père de maison, et il avait été ou allait être une fois au moins remplaçant de parent de maison.

Et dans la paroisse où j'aurais compter pouvoir honorer Franco, je me trouve isolé par les machinations des gens qui m'en veulent paraît-il, pour le fait d'être un lecteur de Tolkien.

Si on recherche le genre de sources en outre de Nicolas Bonnal qui attaquent Tolkien... oui, je laisse le sujet de moi-même pour celui que je trouve sans ambages et sans équivoque attaqué.

L'essai que je viens de trouver omet John Todd. [Crus-je avant de continuer] Si celui-ci est encore en vie (il y a deux propos là-dessus) il devrait être libéré le plus vite possible des hôpitaux psychiatriques, entre autre parce que maintenant sa peine de prison effectué en réalité (y compris psychiatrie) dépasse déjà ce à quoi il était condamné pour viol ou agression sexuelle ou chose comme ça.* Mais aussi pour qu'il puisse être entendu si ses propos sur Tolkien et C. S. Lewis sont une calomnie qu'il a sciemment voulu faire, ou s'il avait pu être en erreur, ou s'il était sous chantage quelconque. Quand il dénonça les deux comme Illuministes, C. S. Lewis était déjà décédé depuis 10 ans et John Ronald Reuel Tolkien était en train de mourir.

En plus, les héritiers des deux étaient d'une culture (peut-être eux aussi) qui l'aurait tamponné comme un fou, pas digne de réponse, un homme qui avait suffisamment de problèmes sans qu'eux y ajoutent avec une dénonciation pour calomnie. J'espère au moins que Christopher Tolkien n'ait pas été tellement malhonnête que de le dénoncer en discrétion aux psychiatres, en préférence à une dénonciation ouverte à la justice. J'espère donc, qu'il s'agit d'un choix de l'ignorer pleinement. David et Douglas Gresham étaient à l'époque probablement encore trop jeunes et insignifiants pour avoir un quelconque espoir de prendre les initiatives dans l'affaire de l'honneur de leur père adoptif ou quasi-adoptif.

Donc, c'est un peu tactique de Nicolas Bonnal de ne pas mentionner John Todd : c'est une source qui devant pas mal est moins crédible encore que celui qu'il voulait dénoncer par cette source. Et pourtant, c'est la source plus directe pour le propos que Tolkien ou C. S. Lewis sont illuministes. Il prétend avoir lui-même payé C. S. Lewis des sommes en tant que coursier de ceux-ci envers lui. Je me suis posé la question s'il avait trop sommairement fait allusion à une occasion que C. S. Lewis avait eu le droit de ne pas soupçonner comme quoi que ce soit, me je penche qu'il voulait dire qu'il avait vraiment versé des sommes d'argent en liquides. Et je me demande si un autre avait posé comme "C. S. Lewis" devant lui, ou s'il a simplement menti. John Todd avait 14 ans quand C. S. Lewis mourait. Impossible que les Illuministes lui donnent déjà à cet âge des messages importants, y compris d'argent, bien-sûr, envers un collaborateur important.

Donc, la source principale pour l'allégation étant le témoignage de John Todd, ce témoignage n'étant pas crédible, il n'y a pas de témoignage direct qui puisse lier ni C. S. Lewis, ni J. R. R. Tolkien aux Illuministes.

Mais John Todd avait donné des preuves dans son témoignage ... entre autres, les runes étaient un secret ésotérique, strictement réservé aux Illuministes etc. jusqu'à ce que ceux-ci donnent à Tolkien l'autorisation de divulguer les runes. Bon, ça marche peut-être avec des Pentecôtistes du Sud de la Californie, ça marche peut-être avec un pied-noir catholique, vu que ni Tunis ni San Diego sont les endroits où les érudits mais aussi les gens un peu intéressés de leur culture apprenaient souvent les runes, bien avant 1937, quand Tolkien publie The Hobbit.

C'est assez chic de Nicolas Bonnal de ne pas avoir mis en cause les runes. Mais si au lieu de ça il propose à lier Tolkien aux rites sumériennes à cause de la consonance sumérienne de Melkor, il commet une bavure. Dans le mythe de Silmarillion, Melkor est le nom du premier ange déchu de l'obéissance de Dieu. Non, Tolkien n'a pas adoré Melkor.

Ou, si ...

Je reviens de vérifier l'article de Nicolas Bonnal. En effet, il a cité John Todd. Car il cite Fritz Springmeier.

In his famous book upon the Illuminati and the mind control (and as Tolkien has inspired so many games and dungeons and dragons...), Fritz Springmeier writes of the Moria that it designates the hierarchy of the Illuminati!


Et Nicolas Bonnal, tout en étant catholique, n'a pas honte de citer aussi les insinuations contre le Chemin de St Jacques? Car, deux paragraphes avant:

Talking of Moria, I know a place in Spain called Moria. It's in Santander, Cantabria, and it designates a cliff that serves as pasture. There are other curious names in Spain and northern Portugal which are related to Tolkien: Gondor, Gondomar... all connected to legendary and Celtic Galicia and Compostella, this magic and telluric road of the western initiates prior to Christianity.


La route des initiés occidentaux avant le Christianisme ... il tire ça d'où?

Macrobe, a-t-il désigné la route romaine vers Iria Flavia comme étant une initiation Mithraïque? Ou Varron, y a-t-il un fragment où il le dit? Je n'ai pas lu Noctes Atticae par Agellius**, et si Iamblique se permet un clin d'œil à l'Occident dans Babyloniaca, je ne l'ai pas lu. Ça sont les choses que j'aurais pu lire, si je n'avais pas dû interrompre les études de Grec et du Latin en 1993, et puisque ma culture dedans est lacunaire, Nicolas Bonnal pourrait avoir quelque chose à me dire dedans ... en publique, bien entendu. Qu'il me dise une chose en privé, qu'il donne de la suite une autre version que la mienne à notre rencontre, ça ne m'intéresse pas.

Mais s'il cite une autorité antique et si je demeure en position de vérifier, je vais vérifier.

Pourtant, j'ai un soupçon, l'allégation à propos le Chemin de St Jacques n'est pas exactement mot d'évangile, non plus. C'est le genre de fables qu'on pourrait donner à des gens en Californie du Sud ou à Tunis qui s'y connaissent peu en choses classiques***. Ou encore à des pèlerins, s'ils ont l'air d'être des touristes niais. Il y a un mot pour désigner un certain groupe de pèlerins : "les Shirley" après Shirley MacLaine, adepte de l'ésotérisme, ayant reçu un "esprit guide" qui la conduisit à St Jacques ° ... peut-être Nicolas Bonnal s'est comporté comme un/une Shirley et il a eu des renseignements un peu fumeux?

Je ne serais pas du tout étonné si ce genre de toponymes était connu par Tolkien à partir du Chemin, je ne serais pas étonné s'il avait fait le chemin (on trouve aussi une Torre de Miraz, ce qui ramène à une partie de la Narniade) ... mais de là à lui prêter d'être adepte de l'ésotérisme à cause de ça? Non, il était quand même catholique, et même si les Pentecôtistes ne vont pas à St Jacques°°, les catholiques le font. Comme moi, par exemple.

Son mode logique de preuve semble un peu lacunaire aussi ...

many researchers, not all Christians, seem to think that Tolkien was on the dark side of the force, even if he was a devout catholic and a presumably traditional mind;


Certains de ces chercheurs sont des gens qui veulent récupérer Tolkien pour eux-mêmes.

Les Gnostiques, par exemple. J'avais il y a qqs années le déplaisir d'écouter sur youtube une exégèse de Tolkien par un Gnostique (qui se reclamait tel). Comme feru de Tolkien, je n'étais pas impressionné de cette exégèse.

he could easily been manipulated by superior forces and sources.


Il faisait pas ses prières? Il manquait de prier Ave Maria? Il avait tort de réciter par cœur le Te igitur, puisqu'il n'était pas prêtre, même s'il le faisait certainement en intention de s'unir à toutes les Messes à travers le monde?

Je crois davantage en les bons anges, dans un cas comme ça.

Curious and insane Narnia of his boring friend CS Lewis confirm this unfair assertion, with its creepy centaurs and talkative fauns, Lucifer courts, fake quests and sinister lion-god.


Le "Dieu Lion" a certains charactéristiques : il est créateur, il est fils, il se sacrifie pour un traitre (donc, pour un pecheur), il rompe le pouvoir qu'avait eu un être maléfique sur les traitres, il insiste sur la véracité et le pardon, la clémence et l'honnêteté ... il est résurrection et vie.

Il a aussi "un autre nom" dans le monde d'où sont venus les enfants qui l'ont connu à Narnia. Des ex-sorciers ont prétendu qu'il s'agit de Lucifer. C. S. Lewis a prétendu (chaque fois paraît-il qu'on lui posait la question par lettre, au moins les parties connues et publiés de sa correspondance) qu'il s'agit de Jésus Christ.

Je considère l'interprétation de l'auteur comme autant au moins crédible que celle d'un ex-sorcier, dont les début comme sorcier ont pu comporter de réinterpréter la Narniade, comme c'est le cas avec la Bible et les Franc-Maçons.

Je ne sais pas si Nicolas Bonnal prend les mots "curious and insane" pour son propre compte après avoir essayé de lire la Narniade, ou s'il reprend les mots d'un autre. Pour quelqu'un, au moins, la Narniade paraît "curious and insane".

Il y a des gens qui sont allergiques à la consommation du blé aussi. Mais quand il s'agit de telle ou telle allergie par rapport à un écrit ou autre œuvre d'art, il y a des gens qui prennent leur allergie pour la voix de l'Esprit Saint.

Qu'on parle de la Narniade comme "curious and insane", ça peut soit être une analyse très poussée, et une sur-analyse des allusions théologiques, comme par un lecteur cherchant à faire la théologie de Narnia et qui finit par condamner l'œuvre parce qu'il perd le fil rouge. Mais ça peut aussi être le jugement d'un homme qui n'a pas l'aptitude de lire ce genre de textes, quelqu'un qui veut les romans soit pas du tout, soit dans le genre appelé "réaliste" comme si le réalisme manquait dans la Narniade.

Nicolas Bonnal fait aussi une parallèle sur le fait que Mary Poppins (que certains prêtres semblent avoir condamné) était aussi quasi masqué comme juste un livre pour les enfants. Bon, d'abord Tolkien ne faisait pas son œuvre en principe pour les enfants, ensuite C. S. Lewis considérait que le bon livre pour enfants était celui qu'on pouvait continuer à lire sans avoir honte devant soi-même de l'avoir trouvé bon (la honte sociale qui chez certains entoure adultes qui lisent des livres pour enfants n'était pas un grand fardeau à Oxford, paraît-il). Donc, les deux n'ont certainement pas comptés pouvoir tromper le monde en s'adressant à d'enfants.

Regardons la liste de Nicolas Bonnal:

This was the case too for Mary Poppins, for Peter Pan, for the wizard of Oz, all devised by minds involved in the occult, in masonry or in theosophy!


Mary Poppins, je confirme que P. L. Travers était une adepte d'un Gurdjieff (byzantin), qui se considérait comme unir les méthodes des moines avec celles des yogis. Un peu louche.

Peter Pan est par J. M. Barrie. D'une famille calviniste conservatrice et noble d'Écosse. L'article wikipédique ne précise aucune défection de cette confession, et aucune adhérence à la maçonnerie.

Wizard of Oz ... L. Frank Baum était Méthodiste mais devint Épiscopalien, pas de trace de maçonnerie. Encore une fois en jugeant sur les articles de wikipedia, si Nicolas Bonnal dispose des biographies sérieuses de Barrie ou Baum qui indiquent qu'ils étaient Franc-Maçons ou Théosophes, c'est autre chose.

Mais j'ai l'impression d'avoir à faire avec un homme étant soit lui-même suffisamment malhonnête, soit étant suffisamment naïf pour croire un malhonnête ou simplement ayant une culture trop musulmane, trop prône à juger une catégorie par un seul exemple et juger les autres exemples par la catégorie (jugement hâtif) que ce n'est que dans l'œuvre de Springmeier que même Barrie ou Baum seraient rencontrés comme des maçons ou occultistes. C'est le genre de dénoncement d'un Occidentaux Consetvateur dont on s'attendait dans la Pravda à l'époque de la Guerre Froide.

Et si Todd l'affirmait, le pauvre, il a même pu être de bonne foi : car, il avaiot été (selon ce qu'il disait) un illuministe, et comme tel il avait probablement reçu des renseignements de ses supérieurs genre "tu aimes Frank Baum" - "oui" - "bon, il était Illuministe, voici la preuve ..." et il pouvait y avoir cru. Et Springmeier y pourrait croire parce que Todd est martyrisé. Mais, comme des catholiques, nous ne devrions pas à la légère croire ce genre de choses sur un catholique comme Tolkien.

Le meilleur argument contre lui, c'est qu'il a participé à une traduction Vatican-d'Eux-iste de la Bible. Il y participait sur demande, et uniquement sur un ou sur peu de livres (Jonah, peut-être autres). Et son style ne fut pas apprécié par ses supérieurs Vatican-d'Eux-istes. Donc, cet argument se retourne un peu pour lui, à moins de juger que chaque catholique qui n'avait pas déjà en 1973 démasqué le Secte de Vatican d'Eux était déjà apostat, ce que je ne crois pas. On avait pas encore vu Assise 1986, les répétitions d'Assise (en même ville) 1994 (ou 93) et 2002 (?). On n'avait pas encore vu Bergoglio donner la Communion à une divorcée et remariée. Et ceux qui étaient davantage impliqués que lui dans la modernisation, dans l'aggiornamento, c'étaient des gens qui finalement n'étaient pas trop contents de lui non plus.

Donc, cet argument là aussi contre Tolkien se retourne plutôt contre ses accusateurs - s'ils veulent passer pour des catholiques.

Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
Mardi après II Dimanche du Carême
14.III.2017

* Viol, selon la wikipédie. ** Pour les plus classiques et moins médiévaux A. Gellius ou Aulus Gellius. *** Comme aussi peu en runes. ° Pourtant, les flèches jaunes sont aussi assez bonnes pour s'orienter! C'était au moins le cas en 2004! °° Mais j'ai rencontré des Protestants un jour, il marchaient comme des pèlerins, tout en polémisant contre le concept de pèlerinage!

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