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Thursday, 9 August 2018
De mon débat avec l'idéaliste antinucléaire : pourquoi le mal si Dieu est bon et compétent
L'idéaliste anti-nucléaire et moi, on a eu quelques échanges sur des détails techniques du débat entre évolutionnisme et créationnisme-jeune-terre. Mais plus important encore est ceci:
"Qui a créé Dieu?"
"Dieu est par définition incréé"
"Alors, pourquoi n'a-t-Il pas créé avant?"
"Dieu est parfaitement heureux, Il n'a pas besoin de nous, nous créer c'était un pur luxe."
"Pourquoi nous a-t-Il créé alors?"
"Pour notre bonheur."
"Là, il n'a pas fait bon travail."
Et, moi de dire un mot à propos le libre arbitre, à propos le fait qu'on a choisi le mal. Maintenant, je veux élaborer davantage que c'était possible avant-hier. L'idéaliste en question nous aurait préféré créés impeccables, dans le sens exacte du mot, incapables de pécher, car alors nous n'aurions pas pu perdre le bonheur du Paradis.
Et je le répète, avec insistance : si les anges avaient été créé impeccables, Satan n'aurait pas pu chuter. Si Adam et Ève avaient été créés impeccables, ils n'auraient pas pu chuter et nous entrainer dans leur chute. Mais si une créature est créé impeccable, ce n'est pas une créature libre, ce n'est donc pas une créature capable d'avoir le bonheur propre à un être libre, propre à une image de Dieu.
Puisque les anges et les hommes sont des images de Dieu, nous avons la liberté. Et puisque nous avons la liberté, mais la bonté et donc aussi le bonheur d'une créature consiste à conformité avec la volonté de son Créateur, nous n'avons pas automatiquement l'impeccabilité. Nous pouvons choisir de demander à Dieu de ne plus pouvoir pécher - comme ce sera au Ciel. Et nous pouvons choisir ne pas demander à Dieu d'être libres de nos péchés et fidèles serviteurs de Dieu - et ce choix est apte à nous rendre malheureux, un peu ou beaucoup, tôt ou tard, pour certains qui le protractent à leur mort et au-delà très malheureux et éternellement.
Une bonté et un bonheur dans une créature ne peut pas exister sauf en quelque conformité à la volonté de Dieu, et un bonheur éternelle, cette conformité doit être une conformité essentielle, pas juste accidentielle, totale, pas juste en détail. Pour un plaisir sexuel dans le péché (très d'actualité à Paris ces semaines ci), il est nécessaire qu'il y ait quelque conformité au plan de Dieu, on n'a pas ce plaisir sans le genre d'excitation que Dieu a voulu pour autre chose, mais puisqu'il y a péché, il y a aussi non-conformité à la volonté de Dieu, en ceci que l'excitation est détourné de la chose pour laquelle Dieu a voulu cette excitation.
Quand Monsieur et Madame achètent un pac de capotes, ils décident que leur mariage soit spolié de son premier bien, la progéniture. Et en ceci il y a une très grave non-conformité au plan du Créateur, d'où le fait que ce genre de sexe ne peut pas rendre heureux à la durée (il dépeuple un pays de sa propre ethnie, dans le siècle, ce qui est visible aussi pour des non-Chrétiens), et encore moins dans l'éternité.
Et en effet, des maux qui nous afflictent dans le temps, parfois sans notre propre faute, sont là pour nous rappeler que notre bonheur est en Dieu et pas dans la créature, pour nous faciliter le bonheur éternel.
Et d'un autre côté, la bonté d'une créature autre que Dieu dépend d'un choix qui n'est pas dicté par Dieu : c'est notre liberté que Dieu a dicté, car sans elle nous ne pourrions pas être des images de Dieu, nous ne pourrions pas atteindre le genre de bonheur qui est propre à une image de Dieu.
Merci à C. S. Lewis pour un grosso modo bon livre appelé The Problem of Pain, malgré un chapitre qui est évolutionniste à propos le péché d'Adam, qu'il voulait à l'époque voir comme mythique.
Hans Georg Lundahl
Torcy
Veille de St. Laurent
et St. Jean-Marie Vianney
9.VIII.2018
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