Tuesday 20 September 2022

Il y a des enfants qui sont mieux enlevés de leurs parents


J'ai lu une histoire dans Le Nouveau Détective*, elle est limite.

Moi, je n'aurais pas tenu dans une famille comme ça.

Je ne vais pas fretter parce que Bryan, en Ch'ti a refusé de laisser ses petits frères et sœurs rester chez des parents très clairement abusifs.

Mais je ne vais pas non plus accepter qu'on utilise ceci pour rembiffer les pouvoirs excessifs des autorités sociales. Ce ne sont pas les assistents sociaux, ce sont des policiers, qui ont fait la visite surprise qui a fini par libérer une fratrie d'un abus palpable. Aux États-Unis il y a encore une autre histoire, beaucoup plus grave (les enfants étaient enchaînés, une fille en âge normalement pubère avait l'air de dix par malnutrition, les enfants n'avaient pas des noms, mais des nombres ...) - là aussi, c'était les bleus qui aidaient. Malgré les assistants sociaux, qui n'avaient rien vu.

En Suède, entre 2000 (dernier juin) quand je sors d'une peine de prison, et mars 2004 quand je quitte la Suède, il y a eu un cas dans un journal gratuit (je pense qu'on parlait de métro-news à l'époque). La fille (pubère) avait été placé dans une famille d'accueil, par les assistants sociaux. Elle subissait un harcèlement sexual dans la famille d'accueil. Et elle a été replacé dans la vraie famille, chez son père qui avait paru tellement abusif, mais qui l'était en apparence moins que le père d'accueil. Il y a eu attaché une statistique : un tiers des placements sont interrompus, pour des causes comme ça.

Pour les quelques enfants qui sont vraiment mieux en dehors de leurs vraies familles, je pense que ce tiers est disproportionné, et je ne vais pas conclure que les deux tiers ne le sont pas.

Vigilance des assistants sociaux, c'est souvent leur arbitraire. Subi par des familles trop pauvres pour se payer un bon avocat, bien entendu, le plus souvent./HGL

*N° 2088, 14 sept. 2022

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