Un mot par Georges Martin

Hans Georg Lundahl, Je vous ai écrit il y a quelques jours pour vous alerter contre le retour de la loi sur le suicide assisté devant les députés. Pour rassurer les Français, les partisans de cette loi promettent qu’elle sera très restrictive. Cependant, vous et moi nous nous doutons bien qu’il n’en sera rien… Partout où le suicide assisté a été légalisé, c’est le même scénario : au début, les possibilités de recourir à l’injection létale sont très limitées et avec le temps, les conditions sont balayées et les cas d’euthanasies explosent. Aux Pays-Bas, le nombre d’euthanasies a triplé depuis sa légalisation en 2001. À l’origine, seules les personnes lucides pouvaient demander le suicide mais, à présent, les handicapés mentaux et les personnes démentes sont aussi « suicidés » … Sachez que des députés ont même réclamé la possibilité d’euthanasier des personnes âgées qui auraient « accompli leur temps » y compris si elles sont en bonne santé ! En Belgique, en l’espace de deux ans, 124 personnes souffrant de « troubles mentaux et de comportement » (dépression, Alzheimer, démence, etc.) ont été euthanasiées alors qu’elles n’étaient aucunement en phase terminale ! Depuis 2014, il est également possible, chez nos voisins, d’euthanasier des enfants sans aucune limite d’âge. En janvier 2018, un patient atteint de démence s’est vu administrer, par son médecin, une dose létale, sans son consentement et sans l’avis d’un second médecin, contrairement à ce que prévoit la loi belge. Malgré cela, la commission de contrôle de l’euthanasie n’a engagé aucune poursuite contre ce médecin ! Le même phénomène de banalisation a lieu en Suisse où le suicide assisté est devenu un sordide business. Vous voyez, si le projet de M. Macron, repris par le gouvernement, se concrétise, les malades seront en grand danger en France… Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous demande donc d’interpeller immédiatement les députés. Pour cela, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous et signer le message qui leur est adressé : JE PROTESTE Si vous et moi ne réagissons pas, qui le fera ? Par avance, je vous remercie d’être une voix pour les plus fragiles, de la conception à la mort naturelle. Je compte sur vous, Georges Martin Directeur de la communication

J'ai signé, faites-le aussi!
/HGL