L'étude dont on a ce chiffre utilisait le génome humain (pas tout l'ADN humain) comme base de comparaison.
Ensuite, elle notait un type de différences, les bases différentes qui se correspondent en des séquences qui en gros se correspondent.
Un créationniste nommé Tomkins contrait, non, les similitudes sont plutôt de l'ordre de 85 %, pas 99 ou 98 %. On le traitait de "scientifique biaisé" ... les derniers tours impliquent un séquençage complet de l'ADN des divers grands singes (dont le chaimpanzé), voici le compte-rendu :
Complete sequencing of ape genomes
Article, Open access, Published: 09 April 2025
DongAhn Yoo et al. | Nature volume 641, pages401–418 (2025)
https://www.nature.com/articles/s41586-025-08816-3
... et un commentaire là dessus, par Richard Buggs :
How much of a human genome is identical to a chimpanzee genome?
Written by Richard Buggs in Genomics, News, Research, 6th May 2025
https://richardbuggs.com/2025/05/06/how-much-of-a-human-genome-is-identical-to-a-chimpanzee-genome/
Merci à Answers in Genesis d'avoir donné la nouvelle dans leur vidéo :
You won't believe what they just fact-checked
Answers in Genesis | 8 Aug. 2025
https://www.youtube.com/watch?v=mIFaNDw0k9I
Un certain Étienne Borne (Dieu n'est pas mort) prétendait que St. Thomas dans son "videtur quod Deus non sit" objection 2, il aurait voulu dire que Dieu soit scientifiquement inutile, quand St. Thomas dit ces ces mots : "Ce qui peut être accompli par des principes en petit nombre ne se fait pas par des principes plus nombreux. Or, il semble bien que tous les phénomènes observés dans le monde puissent s’accomplir par d’autres principes, si l’on suppose que Dieu n’existe pas ; car ce qui est naturel a pour principe la nature, et ce qui est libre a pour principe la raison humaine ou la volonté. Il n’y a donc nulle nécessité de supposer que Dieu existe." Au contraire. St. Thomas n'a pas dit, comme Borne voulait l'analyser que l'analyse scientifique peut être satisfaisante en se passant de Dieu, il a donné une objection dans des termes un peu crus, et sa réponse va comprendre une bonne dose de l'analyse scientifique de l'époque (que je considère encore valable), même si c'est en des termes très généraux, le créationnisme n'est donc pas le contraire du thomisme, Ken Ham a davantage en commun avec le docteur angélique que feu M. Borne. Lisons la réponse à l'objection : "Puisque la nature ne peut agir en vue d’une fin déterminée que si elle est dirigée par un agent supérieur, on doit nécessairement faire remonter jusqu’à Dieu, première cause, cela même que la nature réalise. Et de la même manière, les effets d’une libre décision humaine doivent être rapportés au-delà de la raison ou de la volonté humaine, à une cause plus élevée ; car ils sont variables et faillibles, et tout ce qui est variable, tout ce qui peut faillir, doit dépendre d’un principe immobile et nécessaire par lui-même, comme on vient de le montrer."
"Puisque la nature ne peut agir en vue d’une fin déterminée que si elle est dirigée par un agent supérieur, ..."
St. Thomas dit en somme que, oui, la nature montre finalité, elle n'a pas en elle-même de quoi l'expliquer, donc une chose sur-naturelle, un agent sur-naturel, existe. L'analyse scientifique ne se passe pas de Dieu, à part en science bâclée, comme le montre l'histoire derrière les "1 % de l'ADN" .../HGL
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