Saturday, 25 January 2020

Ce que Newman appelait "une économie" ...


Ce que Newman appelait "une économie" ... · La notion de l'espace chez Newman

Vous savez peut-être que π n'est pas un nombre, ni une fraction. C'est une grandeur irrationnelle. Pourtant, si on veut décrire le rapport entre un carré et un cercle inscrit dedans, alors, on peut pour arriver à la superficie du cercle en connaissant celle du carré très bien utiliser la fraction 11/14. C'est une approximation pour π/4, comme 22/7 l'est pour π.

Prenons le cas que j'ai un carré d'un pied de chaque côté, alors, sa superficie est un pied carré. Prenons le cas j'y inscris un cercle, je peux commodément dire que le cercle a une superficie d'onze quatorzièmes d'un pied carré. Ou en tenant compte que le pied carré égale 144 pouces carrés, ce serait 144*11/14 pouces. Exactement 114 pouces carrés.

Par contre, si je prends par la calculatrice, elle donne 113,09 et quelques décimales de plus. Or, pour savoir combien de la peinture il me faut pour peindre en bleu chaque cercle sur un ensemble de 239 carrés sur un mur de 9 pieds haut et de 27 pieds large et dont 2 fois une fenêtre d'un pied de largeur et de deux pieds de hauteur, alors, dire que les 239 cercles correspondent à 27 246 pouces carrés, soit 189 et quelques pieds carrés, ça suffit pour le propos combien d'acheter de la peinture. À multiplier par deux si le mur opposé doit être décoré de même manière. Et encore ajouter un peu, si les murs des côtés courts le doivent.

Newman parle d'une économie là où une notion est inexacte (comma la valeur de 11/14 pour π/4) mais d'une exactitude suffisante pour le propos. IL met en garde que pour certains d'autres propos, l'exactitude ne suffit pas. 11/14 est une fraction, π ne peut pas être considéré comme en lui-même une fraction pour ça, par exemple.

Bon, certains ont considéré que, les expressions géocentriques de la Bible étaient aussi une économie. Ici je viens à un autre propos de Newman.

Par exemple, il peut être prouvé par des calculs irréfutables que les étoiles ne sont pas distantes de la terre de moins de billions de milles.


P. 105 de la traduction française de Grammar of Assent.

Je me demande lesquels, mais j'ai peur qu'il s'agit de la parallaxe - preuve de distance qui présuppose l'héliocentrisme.

Une mille anglaise? 1 609 mètres.

1 609 * 1 000 000 000 000 = 1 609 000 000 000 000.

Année-lumière?

9 460 730 472 580 800 m
1 609 000 000 000 000 m ...

Bon, il vient alors de parler d'une distance d'une portion non négligeable d'une année-lumière. Et par le pluriel, il a signifié que cette portion serait multiplié ... il peut donc s'agir des parallaxes stellaires pour des étoiles "très proches", comme α du Centaure (env. 4 années-lumière) ou Véga, 25 années-lumière.

Et, bien entendu, les années-lumière sont déduites des parallaxes. 0,76 secondes d'arc pour α Centauri et 0,13 secondes d'arc pour Véga. Valeurs déjà connues quand Newman écrivit, mais il ne savait, ni la base épistémologique exacte, ni les conséquences qui en découleraient. Il a eu l'habitude de considérer le géocentrisme comme réfuté à partir plus ou moins de ce qu'il avait dans les pages avant décrit comme un mot-d'ordre, ou s'il était trop fin penseur pour ça, sur l'autorité d'un présumé grand scientifique. L'homme Newman vivait quelque part dans la ville Newton. Comme les Anglicans à partir desquels il s'était converti. Un peu comme C. S. Lewis vivait dans la ville Lyell-Darwin. Son Christianisme avait comme tâche (ce qui n'était pas le cas pour Newman) un Darwinisme, une foi dans les époques géologiques.

Si les astres sont d'habitude mus par d'anges, quoique non par tous les anges, il y a évidemment d'anges qui font d'autres choses, comme ceux qui prient la présence de Dieu dans un endroit au-dessus les étoiles ou qui protègent nos corps et nos âmes ici-bas, alors leur mouvements ne peuvent pas être réduites à ce que l'inertie et la gravitation permettent à déduire. Ceci revient à dire, les nécessités mécaniques pour que la terre assez légère tourne autour du soleil assez massif et non l'inverse, ne sont plus nécessaires, des que les facteurs ne sont pas limités aux facteurs mécaniques, en gros les vecteurs de la physique newtonienne, mais peuvent inclure des facteurs qui sont volontaires.

Et ceci laisse à la fois la possibilité que le Soleil tourne autour d'une Terre moins massive, à cause des volontés divines et angéliques, et que des mouvements apparents considérés comme "aberration", "mouvement propre", "parallaxe", sont tous des mouvements propres, donc aussi réels, ce qui renverse les triangles pour la trigonométrie, et rend les calculs pour α Centauri et pour Véga impossibles.

Il y a un autre calcul. Voyager 1 et 2 n'ont pas encore atteint la distance d'un jour-lumière. Mais par contre, Voyager 2 en avait déjà atteint 0,62 en 2015. Et elle n'avait pas et n'a pas encore atteint une couche d'étoiles non plus, celles-ce doivent être plus distantes que ça, mais ça fait moins d'une billion de milles:

1 609 000 000 000 000 m
25 902 068 371 200 m


Ça fait 1,6 % de cette billion. Newman se trompait d'un facteur de 62, si j'ai raison. Et à moins de rejeter la mécanique céleste de St. Thomas comme de Riccioli, avec les anges moteurs comme les facteurs les plus essentiels des mouvements des astres, on n'est pas obligé de partager son opinion. Le paradoxe est que Newman aurait pu le savoir, car il était par excellence supernaturaliste, pas du tout le genre de matérialiste qui aurait une raison propre de les exclure.

Tout de même, ça me faisait jusqu'à la page 105 avant de trouver un propos chez lui avec lequel je me mettais en incrédulité et critique. Grammaire de l'assentiment a au moins un très bon début.

Il y a deux manières de se prendre à cette question. On part de l'expérience visible, et on aboutit à des mouvements faits par moteurs surnaturels. Ou on nie d'emblée, sans raison, l'existence de ces moteurs, et on arrive à contredire partie de l'expérience visible, de réduire la stabilité visible de la terre à une stabilité seulement apparente.

Entretemps, Newman devait s'en être rendu compte.

Hans Georg Lundahl
Bibl. Georges Pompidou
Conversion de St. Paul
25.I.2020

Conversio sancti Pauli Apostoli, quae fuit anno secundo ab Ascensione Domini. ... Apud Damascum natalis sancti Ananiae, qui fuit discipulus Domini, et eumdem Paulum Apostolum baptizavit. Ipse autem, cum Damasci, et Eleutheropoli, alibique Evangelium praedicasset, tandem, sub Licinio Judice, nervis caesus et laniatus, ac lapidibus oppressus, martyrium consummavit.

_1440 1584:14=114 114_*_239 27 246_=_189
+_144 14    14 4
=1584 _18239 2390012 84
 _14 478 _2390_7 20
  44956  956_5 64
    27246_4 32
      _1_326I_144
       720II_288
       606III_432
       576IV_576
        V_720

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