Tuesday 29 August 2023

Lt. Colombo cité sur quora en allemand


Eine Frage hätte ich noch: Wie frei kann ein System sein, in dem Menschen Angst haben Probleme zu bekommen wenn sie die Wahrheit sagen?*




J'aurais encore une question - quelle peut être la liberté d'un système, si dedans les gens ont peur d'avoir des problèmes s'ils disent la vérité ?

C'est la question parfaite pour la fête de ce jour. On célèbre la décapitation de St. Jean Baptiste.

Est-ce que j'ai suivi mon saint patron** dans le courage de dire la vérité, je ne dis pas jusqu'à en avoir la tête coupée, mais jusqu'en avoir des problèmes ?

Deux candidats pour une telle occasion. Les voici :

  • parmi des Suédois j'ai des problèmes pour dire que la religion chrétienne est vérité objective et factuelle et une base rationnelle pour la société humaine, y compris pour interdire l'avortement et pour autoriser les adolescents et adolescentes de se marier ;
  • parmi des Catholiques (ou qui se veulent tels) j'ai des problèmes parce que j'ai dit que non, "le genre mythique" n'existe pas dans les genres de la Bible, et Genèse 1 à 11 sont de la vraie histoire factuelle.


Au moins je considère comme problématique que Theo Fessenden cherche d'amortir le conflit en prétextant que je l'aurais mal compris :

Theo Fessenden***
22h
Yes, we know.

I think you're misunderstanding the answer.

Hans-Georg Lundahl
20m
What am I misunderstanding about this? Here:

// If by "zero errors," you're speaking in terms of Fundamentalist literalism, that is not the case. The Bible is not without practical errors. //

I take objection to this, and I find the Chicago Declaration in Biblical Inerrance MOSTLY compatible with Trent Session IV.


Il avait donc dit que les litéralistes fondamentalistes auraient tort de prétendre à zéro erreurs (comme ils comprennent la chose) et que la Bible ne serait pas en pratique sans d'erreurs, mais il prétend que je le comprends mal si je lui reproche de considérer qu'il y a d'erreurs dans la Bible.

Je suis obligé à lui poser aussi la question s'il considère que tel ou tel passage relèverait du "genre mythique" ... pour clarifier.

Car, pour la tradition, ces passages relèvent simplement de l'histoire biblique.

Impliquer un "genre mythique" pour certaines parties de l'histoire biblique, ça vient probablement des Communistes. Et si on remonte encore plus loins, des Modernistes d'il y a plus qu'un siècle, avant la Révolution russe, puisque la commission biblique de St. Pie X pouvait déjà le condamner :

II. Utrum non obstantibus indole et forma historica libri Geneseos, peculiari trium priorum capitum inter se et cum sequentibus capitibus nexu, multiplici testimonio Scripturarum tum veteris tum novi Testamenti, unanimi fere sanctorum Patrum sententia ac traditionali sensu, quem, ab israelitico etiam populo transmissum, semper tenuit Ecclesia, doceri possit, praeditta tria capita Geneseos continere non rerum vere gestarum narrationes, quae scilicet obiectivae realitati et historicae veritati respondeant; sed vel fabulosa ex veterum populorum mythologiis et cosmogoniis deprompta et ab auctore sacro, expurgato quovis polytheismi errore, dottrinae monotheisticae accommodata; vel allegorias et symbola, fundamento obiectivae realitatis destituta, sub historiae specie ad religiosas et philosophicas veritates incultandas proposita; vel tandem legendas ex parte historicas et ex parte fictitias ad animorum instructionem et aedificationem libere compositas? II.° Si, non obstant la forme et le génie historique du livre de la Genèse, non obstant la connexion des premiers trois chapitres entre eux et avec les suivants chapitres, non obstant le témoignage multiple des Écritures à la fois de l'Ancien et du Nouveau Testament, non obstant la sentence et le sens traditionnel unanime de quasi toues les saints Pères, que, tenu aussi par le peuple israëlite l'Église a toujours tenu, on peut enseigner que ces ci-mentionnés trois chapitres de la Genèse contiendraient des récits qui ne sont pas de choses vraiment arrivées, ce qui correspond à la réalité objective et à la vérité historique, mais soit des choses fabuleuses prises des mythologies des peuples anciens et cosmogonies, et accomodées à la doctrine monothéiste par l'auteur sacré, en expurgeant les erreurs quellesconques du polythéisme ; ou des allegories et symboles dénués de fondement dans la réalité objective, proposées dans la guise de l'histoire pour inculquer des vérités religieuses et philosophiques ; ou finalement des légendes composées librement en partie de choses historiques et en partie des fictives pour l'instruction et l'édification des âmes ?
 
Resp. Negative ad utramque partem. Rép. Négativement aux deux (!) parties.
 
III. Utrum speciatim sensus litteralis historicus vocari in dubium possit, ubi agitur de factis in eisdem capitibus enarratis, quae christianae religionis fundamenta attingunt: uti sunt, inter caetera, rerum universarum creatio a Deo facta in initio temporis; peculiaris creatio hominis; formatio primae mulieris ex primo homine; generis humani unitas; originalis protoparentum felicitas in statu iustitiae, integritatis et immortalitatis; praeceptum a Deo homini datum ad eius obedientiam probandam; divini praecepti, diabolo sub serpentis specie suasore, transgressio; protoparentum deiectio ab illo primaevo innocentiae statu; nec non Reparatoris futuri promissio? III? Si, plus précisement le sens litteral historique puisse être mis en doute, quand il s'agit des faits racontés dans ces mêmes chapitres, qui touchent les fondements de la religion chrétienne : comme le sont, entre les autres, la création de toutes les chose faite par Dieu dans le début du temps°°; la création particulière de l'homme ; la formation de la première femme du premier homme ; l'unité du genre himain ; la félicité originelle des premiers parents dans l'état de justice, d'intégrité et d'immortalité ; le précepte donné par Dieu à l'homme pour mettre son obéissance à l'épreuve ; la transgression, sur conseil du diable sous guise de serpent, du précepte divin ; la déjection des premiers parents de cet état de l'innocence du premier temps ; sans omettre la promesse du futur Réparateur ?
 
Resp. Negative. Rép. Nagetivement.


Donc, j'attaque ce qu'attaquait St. Pie X, et on me propose que j'aurais des difficultés de compréhension. Me donner un statut de celui qui compend mal les choses, c'est effectivement de me faire une difficulté.

Puisque je viens d'évoquer la déclaration de Chicago, ne pas louper ma traduction, s v p !

Hans Georg Lundahl
Paris
Décapitation de St. Jean
29.VIII.2023

La traduction fait partie de cet essai :

New blog on the kid : Est-ce que le Créationnisme est un Gnosticisme ? Non.
lundi, 17 juillet 2023, par Hans Georg Lundahl
https://nov9blogg9.blogspot.com/2023/07/est-ce-que-le-creationnisme-est-un.html


* Je sais, pour l'instant le texte fait double emploi avec l'image ... tant qu'il dure.
** Je compte les deux Jean comme mes patrons, le Baptiste et le Bien-Aimé.
*** Encore une image pour que le texte soit en train de faire double emploi pour quelque temps :



° La traduction est la mienne, donc pas officielle, mais j'ai confiance à ma maîtrise du latin.
°° Et donc pas une création successive par des temps divers.

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