Premier échantillon :
Samuel von Pufendorf, né le 8 janvier 1632 à Dorfchemnitz en Saxe, mort le 13 octobre 1694 (à 62 ans) à Berlin, est un historien, juriste et philosophe allemand, représentant du droit naturel moderne ou protestant.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_von_Pufendorf
Est-il fils de pasteur luthérien ? Oui :
Samuel Pufendorf, fils d'un pasteur luthérien, nait le 8 janvier 1632 à Dorfchemnitz en Saxe (Land).
Qu'a-t-il dit de spécial ?*
Ecclesia inest in civitate civili per modum collegii.
En français contemporain : "l'Église se trouve dans la République, comme une assoc." Ou "comme une entreprise" (le latin "collegium" veut dire les deux, sauf pour les entreprises à propriétaire unique).
Comme on sait très bien, pour l'Église catholique, la politique de Pufendorf appliqué par une des hontes du corps médical, devenu président, Clemenceau, ne fonctionnait pas très bien en 1905. Un Jean Sevillia a titré une documentation à ce sujet (ou une monographie, je n'ai pas lu le livre) "Quand les Catholiques étaient hors la loi" — en d'autres mots, la police a sacqué des choses sacrés, suite au refus de faire les associations de culte, les Catholiques les ayant défendu ont été tués.
Pourquoi ?
Parce que dès que, une fois la grande harmonie médiévale entre Papauté et Empire était brisé par la Déforme, on devait définir les relations** État et Église, confronté à Pufendorf, on a développé une doctrine très contraire, qui est plus en ligne avec la théorie médiévale, genre une forme de complément. La voici* :
Ius Publicum Ecclesiasticum.
En gros : l'Église a ses lois et ses juges que l'état doit reconnaître. Face à certaines législations admettant divorce et remariage, et admettant mariages civils, qui pouvaient être des couples mixtes (Chrétien ~ Juive-non-baptisée ou vice versa, Protestant-Catholique sans conversion de la partie protestante, ni ), ou justement un moyen pour deux Catholiques en couple irrégulier de "se marier" Léon XIII a évoqué l'exemple des Empereurs romains qui ont pris pour principe de respecter le mariage tel qu'il était défini par l'Église***. Je viens d'évoquer ce principe dans une lettre ouverte en suédois, aux majestés, au gouvernement et au parlement, où je plaidais pour une baisse de l'âge nubile, pour se conformer à la loi canonique et donc aussi à la loi naturelle.
Pour un Suédois lambda, ma position est incompréhensible, et la Suède est aussi un pays où les Catholiques ne vont pas très bien, à moins d'être immigrés et donc voués à reconnaissance mutuelle pour compenser la marginalisation par rapport aux Suédois. Si ma première remarque est quelque truc de la Bible ou autre référence au Christianisme en termes généraux, ils vont dire un truc comme "t'es Chrétien, ou quoi ? Ben, tant pis, mais même si ... j'ai parfois contact avec ma paroisse et mon curé m'a dit que la justice des commandements lie la conscience intime du Chrétien, mais pas le prince ... ni même le Chrétien en tant que Citoyen, hors ce que veut le prince" (j'ai exaggéré sa compétence probable ès Luthéranisme, mais bon, il le dirait avec moins de détails) ... (j'ai aussi pour cette question exaggéré son niveau de sympathie personnelle pour moi, au moins pour Malmö, ville très marxiste, même chez les antisocialistes).
J'imagine en train de rectifier. Non, dirais-je, Dieu n'a pas donné au princes de pouvoir de faire l'intrinsèquement mal, et si le Prince le fait quand même, le Chrétien a le devoir de ne pas obéir (pas exactement identique à "désobéir" même si dans les deux cas on refuse d'exécuter l'ordre), dût-il laisser sa vie pour ça. "Ah, mais t'es un Évangéliste, alors° ! Tu sais, l'Apocalypse te prédit que tu devra être persécuté et l'Évangile te prescrit de tourner l'autre joue ! Et d'ailleurs, vous êtes contre l'Église d'État, vous trouvez que ceci ait rendu l'Église impur depuis Constantin, non ?"
J'essaie de faire comprendre que le devoir de tourner l'autre joue n'est pas un interdit absolu contre toute défense légitime, ça dépend de la gravité de l'agression et en plus un laïc n'a pas le même devoir de tourner l'autre joue qu'un évêque ou moine. Et, non. L'Apocalypse (ou les chapitres qui parlent de l'Antéchrist en détail, 13 à 19, peut-être déjà à partir de chapitre 11), ça ne va pas durer 2000 ans, c'est pour les dernier 42 mois. Entretemps, il y a une Chrétienté, des États ou tous, y compris la gouvernance, quelle qu'en soit le type, est Catholique. "Mais ça n'a pas été très réussi, non ? On a interdit l'homosexualité°° et privé les femmes du droit de l'avortement, tu ne veux pas retourner à ça, quand même !" Quand j'explique que je trouve ces interdits très bien fait, il va conclure que j'avais confondu le Christianisme avec l'Islam. Il va me demander quelle était ma confession.
Catholique, vais-je dire.
Ici, son incrédulité va monter encore. Il a eu des potes catholiques ou en a encore. Ces potes étant immigrés, ils n'ont pas envie de faire de vagues. Ou il a été à Ibiza. À la plage, il a fait la fête avec les Catholiques. Des Catholiques bien entendu qui veulent gagner d'argent sur des touristes suédois, et n'ont pas envie de leur dire qu'il votent Vox et regrettent la disparaison del Caudillo. Mon interlocuteur suédois lambda va ici avoir une impression d'un "Hans Georg Lundahl" très confus. Il ne peut pas être Athée ou Luthérien comme tous le monde. Il est indécis entre Évangéliste et Musulman. M a i s il reconnaît le talent des Catholiques en tant que fêtards, et se rêve donc en Catholique, mais il ne faut surtout pas prendre ça au sérieux. Cette figure fantôme porte dans son esprit mon nom, mes vêtements et ma figure. Mais je ne m'y reconnais pas.
Les Catholiques en pleine Communion avec le diocèse de Stockholm et avec la Rome actuelle (je parle de Suédois ethniques) n'ont pas envie de me défendre trop ouvertement, et encore pas sans réserves. Leurs réserves et réticences fait que leur demi-soutien et encore mon refus à aller dans la Messe Novus Ordo sert plutôt à aggraver mon cas dans l'esprit d'un Suédois lambda. Il peut bien entendu s'agir d'autres sujets que de la législation matrimoniale ou d'avortement. Il peut s'agir d'un débat sur l'Évolution ou plus simplement l'âge de la terre. Si le Catholique en place dans la salle paroissiale considère en écart avec la doctrine [actuelle] de l'Église, le Suédois lambda qui s'intéresse à mon cas, ne va pas retenir le mot [actuelle] qui trouble le sens de la phrase. Il va encore une fois avoir l'impression d'avoir prouvé que ma prétention d'être un Catholique est confuse ou malhonnête. Sur ce sujet, la situation parmi les Novus Ordo a changé assez radicalement depuis ma conversion en 1988. En 1992, la sortie du "Catéchisme de l'Église Catholique" je loupais l'événement, et quand je ne le loupais plus la découverte était catastrophique pour mon espoir d'une compatibilité minimale entre moi et le Novus Ordo. En 1988, j'étais Catholique et créationniste jeune terre, et mon chapelain et futur curé et père confesseur, Père Wilhelm Imach OMI, ordiné prêtre en 1958, ne disait rien contre.
Par contre, en 2000~2001, je retourne au Novus ordo, faute de mieux, je suis artificiellement soumis après un transfert en psychiatrie pendant le temps en détention et prison (carême 1998 à dernier juin 2000), j'espère ne pas me retrouver avec une absolument fausse messe, le curé là était aussi ordiné préconciliaire, il a une solide théologie du sacrifice de la Messe, il célèbre avec dignité ... je l'interpelle deux fois, une fois pour noter que c'est la grâce qui nous rend saints, une fois pour demander la source du récit évoqué. C'est Gertrude von Lefort, Die Begnadete Angst. Je connaissais déjà Bernanos, les Dialogues de Carmelites, sur les martyres de Compiègne, célébré le même jour que St. Moïse. J'avais de plus en plus l'impression de ne pas être chez moi dans cette paroisse. Un jour je trouve avec allégresse une Litanie du Sacré-Cœur. L'icônographie était belle. Je commence à la prier. Et à l'invocation du Saint-Esprit, la première, je trouve
Personne de mes supposés amis dans la paroisse me posa jamais une question. Indication pour moi très sinistre qu'ils me regardaient comme déséquilibré ou Protestant ou les deux. Quelque mois plus tard je devins Palmarien (pour quelque temps, 14 mois), et géocentrique. Mais avant ou peut-être après ce feu de Saint Jean, dessinons un conflit avec un jeune converti, plus récemment converti que moi, plus récemment que celui qui m'avait présenté la Messe traditionnelle, et arrangé un séjour aux Barroux en passant par St. Nicolas du Chardonnet. Ce conflit a pu contribuer à leur simple mystification muette et manque de confrontation. Et, il avait eu, pas "Katolsk Troslära" (traduit de l'allemand les années 60') mais "Katolska Kyrkans Katekes" (=CEC, 1992). Il ambitionnait de devenir Opus Dei. Juste à propos de rien, la conversation (oui, j'en avais à l'époque, avec des gens qui me permettaient de les fréquenter ouvertement), je dis que la terre est des millers d'années. Il me dit "du har fel" et me pointe vers CEC, § 283. Un § et un ouvrage qui n'existaient pas encore à l'époque de ma conversion. En commençant, je vais déployer le genre d'arguments pour ne pas s'y plier que Monseigneur Lefebvre avait pour la nouvelle messe. On n'est pas obligé à obéir à un pape qui a tort, et il peut avoir tort en dehors de ce qu'il dit ex cathedra. Sur un Opus Dei, ça tombe assez mal, non ? Que Dan Brown le sache ou non, si pour lui le traditionnalisme est incarné par Opus Dei, c'est un autre traditionnalisme que celui de Mgr Lefebvre. "Schismatiques !" — "Fanatiques d'obéissance !"
Donc, que ce soit sur Pufendorf ou sur Darwin, j'ai pas le soutien que je souhaite de la part des Novus Ordo. Les Tradis exclusivement FSSPX, ça existe, mais c'est davantage imbriqué avec un nationnalisme anti-immigré que même à St. Nicolas, et encore davantage par rapport à Berlin ou Bergerac, selon mes impressions. À Berlin j'ai eu l'occasion de dire à deux prêtres qui m'accueillaient "le problème n'est pas que les Turcs ONT une morale familiale catholique, le problème est que les Allemands la MANQUENT" ... et j'ai eu une approbation de l'un d'entre eux.
Je vous avais promis deux fils de pasteurs luthériens, non ?
Je regrette ne pas pouvoir évoquer ici Lyell ou Darwin, ils étaient Anglicans.
Second échantillon. Le voici :
Horst Wessel est un militant nazi allemand, membre de la SA, né le 9 octobre 1907 à Bielefeld et mort assassiné le 23 février 1930 à Berlin - il avait 22 ans.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Horst_Wessel
Est-il fils de pasteur luthérien ? Oui :
Horst Wessel est l'aîné de trois enfants (dont sa sœur Ingeborg et son frère Werner) du pasteur évangélique luthérien Wilhelm Ludwig Georg Wessel (1879-1922) originaire de la Hesse qui officia de 1906 à 1908 au temple Saint-Paul de Bielefeld puis à l'église Saint-Pierre de Mühlheim (dans la Ruhr) de 1908 à 1913, et de Luise Margarete Wessel née Richter. À partir de 1913, le père exerce son ministère au sein du temple Saint-Nicolas de Berlin, le plus ancien de la ville.
Qu'a-t-il dit de spécial ?
"Die Strasse frei"
Je m'arrête pour épargner les sensibilités de certains lecteurs d'Israël. J'ai connu ce chant à l'école SSHL. L'internat, quoi. Le pote qui m'introduit un peu plus sérieusement à Franco et Mola, et en trouvant mon enthousiasme, va rigoler en me trouvant moins enthousiaste pour certains des mots de ce chant. Il le fit par humour, bien entendu. C'est une instruction pour black blocks, mais Anti-Co plutôt que nos Anti-Fa. J'ignore si même en ma jeunesse encore luthérienne et sympathisante avec Hitler (sauf pour l'Antisémitisme) j'aurais pu approuver de chanter ça, même en me trouvant du même côté de la pratiquement guerre civile que l'Allemagne subissait. J'ai très longtemps considéré que les mots hargneux et brutaux avaient l'excuse d'exprimer au moins la revanche de ce camerade, une fois qu'il était assassiné (par une proprio communiste qui n'avait pas les excuses légales pour l'évicter). C'est possible que les mots ont pris cette connotation une fois qu'il était mort. Mais ils étaient écrits avant. Par ce militant pas du tout encore assassiné.
Quand il y a des gens qui subornent des sympathies national-socialistes derrière ma conversion catholique, je ne sais pas si je dois pleurer ou rigoler et très souvent je me fâche. Hitler avait perdu la foi, même s'il aimait la messe d'un point de vue purement esthétique, il ne communiait pas, peut-être n'y croyait pas, certainement n'avait rien contre les liturgies protestantes. La fameuse image de Hitler à la sortie d'une église est de "Seemannskirche Hamburg" (il y a quatre églises de marins, de Norvège, Danemark, Suède et Finlande, et je ne sais pas laquelle, mais elles sont luthériennes). SS était 50 % Protestants, 25 % Catholiques, 25 % Gottesgläubige. C'est un peu comme de dire "50 % léopard, 25 % prostitué, 25 % bête rouge" — sauf que le Marxisme a vraiment mieux tenu comme bête rouge que le "Gottesglauben" ... la fameuse image de clergé faisant le "S. H." (je vous épargne de l'écrire en pleines lettres) est clergé protestant (si, si, les Lutheriens et Anglicans aussi, ils portent la soutane !). Là où des clercs vraiment catholiques répliquent à un salut nazi, ils ne le font pas à 45 °, ils le font à l'horizontal. C'est un "Hoch Dollfuss" ... du point de vue des gestes à part contexte, ça ressemble à un salut timide répliquant à un salut plus viril. Les dignitaires NS n'avaient pas à se plaindre d'un salut refusé. Du point de vue d'un contexte politique, c'était un autre salut d'un fascisme incompatible.
Contrairement à Hitler, Dollfuss a certainement voulu les derniers sacréments, mais les poutchistes hitlériens (dont Otto Planetta) lui ont bloqué non seulement les médecins, mais les prêtres aussi.
Par contre, un Suédois dont le Luthéranisme est assez peu chrétien à cette heure (ou peut-être c'était pire en 2004 ou 1988, quand davantage de non-Chrétiens adhéraient), assez proche du Gottesglauben, troisième religion de la SS, il va trouver probable que je sois National-Socialiste, ou, au minimum, que mes sympathies fascistes rendraient l'accusation plausible. Notez là-dessus, les FSSPX de Suède qui sont impliqués dans une mouvance nationaliste, ils ne sont pas non plus National-Socialistes, ils sont Nysvenskar. Encore un autre fascisme, comme l'intégralisme brésilien jamais au pouvoir, directement. Pas le mien. Engdahl avait ses bons côtés, mais ses lacunes funestes aussi. Des Nysvenskar ont été impliqués, avec les Social-Démocrates au pouvoir, dans l'eugénisme. Franco, pas tellement, mais Valleja Nájera est encore une raison de préferer le Carlisme (les deux factions). Pétain ? Je trouve déjà qu'il dégringole à partir de 1942, avec le gouvernement Laval II, mais j'ignorais 17 novembre 1941, d'inspiration darwiniste, millionnaire-américain, Lénine, et le rôle d'Alexis Carrell dedans. Ce qui abrège le bon temps de Pétain un peu, non ? Même pas tout le gouvernement Darlan ... zut. À toute l'époque que j'étais principalement lefebvriste en Suède, et pas mal de temps chez St. Nicolas du Chardonnet, j'ignorais la complicité du pétainisme avec l'eugénisme "lite".
Casti Connubii, per il papa Pio undici, si piace ! À la bonne époque, Il Duce au moins n'était pas complice encore. Dollfuss et Schuschnigg ne le furent pas, tout court. En parallèle avec Franco, ce sont Tolkien, Chesterton, Bernadette Devlin et Belloc, pas sans Newman, pas sans Merton, pas sans mes mémoires d'une enfance plus joyeuse à Vienne, et plus tard, pas sans l'abbé Houghton qui veillaient sur ma conversion catholique approfondie en traditionnalisme. Et quelque part, les côtés catholiques de Cette hideuse puissance et The Abolition of Man par C. S. Lewis. Pour un troisième fils de pasteur luthérien que je connais, je me soulage qu'il est devenu Catholique et qu'il était probablement déjà avant un fan de C. S. Lewis. Je ne le soupçonne pas en compagnie éternelle de Pufendorf ou de Wessel. Que je considère comme à l'endroit où l'Église ne dit pas qui y va individuellement (mais pour certains grandeurs, et certaines personnes, la Bible, oui). Par contre, s'il a une bonne position en Suède, c'est qu'en partie il l'avait déjà avant de convertir. Moi non.
Hans Georg Lundahl
Paris
St. Gabin de Rome
19 févr. 2024
Romae natalis sancti Gabini, Presbyteri et Martyris, qui fuit frater beati Caji Papae, atque, a Diocletiano diu in custodia vinculis afflictus, pretiosa morte sibi caeli gaudia comparavit.
* Je cite à partir de :
Pufendorf redivivus: Stat-kyrka-relationen i ett katolskt perspektiv
Dan Hanqvist | 2002, Statsvetenskaplig Tidskrift
https://www.academia.edu/47920816/Pufendorf_redivivus_Stat_kyrka_relationen_i_ett_katolskt_perspektiv
** Un peu comme un couple en train de divorcer, après une longue vie ensemble et d'achats sans nombre sans de compter qui avait acheté quoi ...
*** Pour ceux à Constantinople, ceci a pu être une fiction, ou sinon donner l'impression erronée que l'Église à l'époque avait la même discipline que les Orthodoxes à l'heure actuelle. Par contre, à partir d'Aix la Chapelle, Rome~Frioul, Francfort-Paderborn, ensuite Francfort-Vienne, on n'est plus dans la fiction. Avant de dire que Léon XIII radotait ou mentait, simplement considérer que les Empereurs qu'il évoquait duraient au minimum jusqu'en 1806. Ou, même jusqu'en 1918, le 12 novembre.
° Frikyrklig, en suédois.
°° En fait, la sodomie, pas l'homophilie.
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