Tout d'abord, un peu à méditer, trouvé sur quora, à propos des chats et des chatons :
Mais ensuite, le malentendu. On vient de m'attribuer la position "dans un monde idéal, on ne devrait pas avorter" - et ma position réelle est "même dans un monde de me**e, on ne devrait pas avorter" ...
Dans un monde idéal, personne voudrait avorter. La chose intéressante est, si le monde est tellement en vrille que certains et certaines voudraient qu'un avortement se fasse, devrait on leur laisser faire ? Non.
Comme je viens de constater, dans le code Rocco, le code pénal de 1930 en Italie, un avortement par une femme seule se punissait 1 - 4 ans, un avortement assisté par du personnel médical, 2 - 5 ans et pour la mère, et pour le médecin. Si la femme était forcée ou malhonnêtement manipulée à avorter, ce qui était toujours présumé si elle avait moins de 14 ans, les personnes qui mettaient de la pression pour, par exemple, tuer leur petit-enfant (si c'étaient les parents) ou leur enfant (si c'était le petit-copain), encouraient entre 6 et 12 ans. Est-ce que je considère ça correcte parce que l'Italie était un pays parfait, sans problèmes, dans lequel on pouvait se permettre de "ne pas avoir compréhension" pour un avortement, c'est à dire ne pas en comprendre les mobiles ? Non. Même si je considère le niveau de syndicalisme qu'avait l'Italie fasciste comme un niveau adéquat, ça ne veut pas dire qu'il n'y avait pas de gens qui ayant eu des connexions à un autre syndicalisme, par exemple communiste, se trouvaient en des positions ... délicats. Quoique, avoir soutenu les rouges le Biennio Rosso en Italie était moins grave que d'avoir soutenu les rouges dans la Guerre d'Espagne sous Franco. Le syndicalisme fasciste voulait en plus bâtir une société sans pauvreté, mais n'y était pas encore arrivé. Et encore, il y a eu des femmes alors comme il y a de nos jours qui se sentent (spontanément, avant d'essayer) très mal à l'aise de s'imaginer mères. Et encore, il y a des pères qui sont salauds, courent dans un sens quand il y a un plaisir et dans le sens inverse quand il y a une responsabilité pour un enfant. Ce qui existait certainement à cette époque aussi.
L'Italie, c'était un beau pays, mais on pouvait quand même pour pas mal de gens (y compris des femmes enceintes) se considérer comme dans un "monde de m**e" ... mon point est, ceci ne justifie pas l'avortement. Ou qu'il soit "au minimum" légal, même si honteux. Parce que ...
- si tu te sens désespérée, ce n'est pas à quelqu'un d'autre de mourir pour ça, au moins si cet autre est un homme innocent ;
- en plus, une mère qui avorte se détruit objectivement sa propre vie, son estime de soi et l'estime des autres (les pro-avortement peuvent pallier, mais pas vraiment renverser ça) ;
- et finalement, il y a d'hommes qui mettent pression pour faire avorter leur copine, si c'est encore interdit ici et maintenant, le femme qui va mettre ce genre de salaud en prison est plutôt celle qui se dit "autrement je vais en prison moi-même" que celle qui n'est pas punie si c'est son propre choix.*
Une des différences entre Catholicisme et la vaste plupart du Judaïsme moderne** est, celui-ci "comprend parfois" l'avortement et le souhaite légal, le Catholicisme le condamne et le souhaite interdit. À part la question qui est le Messie*** il y a aussi des questions morales et ético-politiques comme celle-ci qui d'un côté font que je préfère être Catholique et d'autre mériterait que les Juifs se convertissent en masse au Catholicisme aussi.
Hans Georg Lundahl
Paris
St. Camille de Lellis
Sancti Camilli de Lellis, Presbyteri et Confessoris, Clericorum Regularium infirmis ministrantium Institutoris, caelestis hospitalium et infirmorum Patroni; cujus dies natalis pridie Idus Julii recolitur. [De 14 Julii autem legitur] Romae natalis sancti Camilli de Lellis, Presbyteri et Confessoris, Clericorum Regularium infirmis ministrantium Institutoris; quem, virtutibus et miraculis clarum, Summus Pontifex Benedictus Decimus quartus in Sanctorum numero recensuit, et Leo Decimus tertius caelestem hospitalium et infirmorum Patronvun renuntiavit. Ipsius tamen festivitas quintodecimo Kalendas Augusti recolitur.
* Dans ce cadre, ce que je pense sur le voile, que le mari qui force sa femme pourrait être puni, pas la femme qui choisit, ça serait un combat un peu inefficace contre maris qui forcent leurs femmes de porter voile - mais si je suis contre ce genre de force, elle est infiniment moins grave que de forcer une femme à avorter ! ** Je ne vise évidemment pas Ben Shapiro. *** Comme dit, le blogger Introibo a donné une très bonne réponse là-dessus.
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