Wednesday 22 June 2022

Il y a des gens qui me considèrent comme étant un refugié de mes dettes


Il y a des gens qui me considèrent comme étant un refugié de mes dettes · Antipigiste, ça existe · Antipigiste, les modalités spécifiques à cette agence de features · Ne devrais-je pas d'abord finir les études? · Ou ne devrais-je pas prendre un boulot alimentaire?

Chaque an, il arrive une demande de paiement, d'annuités. D'une entité suédoise qui s'appelle CSN.

Et, il semble que quelqu'un a répéré, que, quand j'étudiais, je n'étais pas obligé de repayer, la perte de mes études m'aurais posé dans une situation dans laquelle il m'aurait fallu payer, je me serais donc tiré de la Suède pour éviter ça.

Oui, j'ai des dettes à CSN. Oui, je n'étais pas obligé de repayer pendant que j'étudiais. Mais je n'étais pas obligé de répayer non plus quand je portais les allocations qui correspondaient à l'RMI non plus. Et là où j'aurais été obligé d'aller après les études si j'avais resté en Suède, ça aurait été vers l'RMI.

Par contre, en portant l'RMI, j'aurais été obligé de chercher du travail, et une fois ayant un revenu imposable, par exemple par travail, j'aurais dû commencer à repayer.

Avec les études que j'avais, où était le problème ?

  • 1) J'avais été prof, et je savais, pertinnemmment, que, d'abord, je faisais la classe mal, avec plus de 12 élèves, et ensuite, les collèges et lycées en Suède, c'était une idéologie spécifique pas du tout la mienne.
  • 2) J'avais été en prison (depuis) pour un crime de violence, pour plus qu'un an, et par ce fait, je ne pouvais plus chercher un travail en contact avec le jeune public avant 2006.
  • 3) Si j'avais eu le droit d'être professeur à la fac, par rapport à ça, mes études ne suffisaient pas (en fait, il me faudrait plus que juste un sémestre pour me donner un doctorat).


J'aurais été obligé de prendre un petit boulot en soi pénible (je ne pouvais pas être conducteur de véhicule, car je manquais et manque toujours la licence de conduite, j'ai aussi le vertige). Et de commencer de payer avec ça.

Maintenant, ça fait un nombre d'années que j'essaie de trouver un éditeur pour que mon boulot assumé m'aide effectivement à commencer à payer.

Si Rivarol pense que je suis pédomane et Matzneff sait pertinamment que je ne suis pas pédomane, au moins pas de manière assumée à sa manière çà lui, ni Rivarol ni Matzneff vont m'aider. Si Présent pense que je suis Protestant et Reforme, l'hebdomadaire protestant, sait que je ne suis pas Protestant, ni Présent, ni Reforme vont m'aider. Si Porte Latine attendait que je me reconvertisse au Catholicisme (déjà fait, en 2009, après les Orthodoxes) et Médiapart attendait que que je me déconvertisse du Catholicisme (ma querelle avec St. Nicolas du Chardonnet n'implique pas que ce soit sur mon agenda et DavDuf semble avoir noté), ni Porte Latine, ni Médiapart n'ont admis en publique que mes blogs existent et ont eu 3 millions de pages vues en total, entre 645 135 et 645 145 de la France jusque le 14 huius mensis.

Et le fait que l'on me prenne, à droite comme à gauche, pour un réfugié de mes dettes, n'aide pas vraiment pour qu'ils fassent un meilleur boulot pour savoir qui est le vrai Hans Georg, et oui, ça aurait été possible avec un peu plus d'attention ...

C'est donc exactement quoi, ce truc de CSN ?

En France, une dette d'étude se négocie en avance avec une banque. La banque veut avoir quelque sécurité, elle veut savoir votre projet d'études, elle veut évaluer vos chances (en se basant souvent sur vos estimations) que vous avez de décrocher un travail après la fin des études. Et la banque, que je sache, doit gerer votre dette d'étude comme n'importe quelle autre dette. Que je sache, il y a de l'intérêt, comme sur n'importe autre dette. Et si la banque refuse, vous pouvez essayer de réussir vos études en ayant un petit boulot à côte. Il y en a qui le font, c'est peut-être même davantage normal.

Ceci n'est pas tout à fait le cas avec CSN. CSN existe pour qu'un étudiant ne doive pas prendre un petit boulot. Elle ne fait pas une évaluation de vos chances avant que vous vous lanciez dans les études, au contraire, le fait que vous avez été accepté pour un programme ou un cours isolé (en plein temps, ou deux en mi-temps) à une faculté suédoise suffit pour que vous ayez le droit (opposable) à toucher leur "aide à l'étude" (studiehjälp), dont 1/4 allocation, 3/4 dette à payer plus tard. Le fait que vous rapportez que vous avez commencé les études implique qu'ils vous envoient l'argent, pour le sémestre, ou pour les deux semestres. Pour l'année prochaine, il y a encore une évaluation, encore automatique celle-ci : si vous avez au minimum fait 3/4 des examens (avec au minimum le caractère "approuvé") qui correspondent à plein temps, vous pouvez redemander pour l'année prochaine, sinon, non. Ce n'est donc pas possible de se faire de dettes sur des dettes en étant un cancre. Je me suis amassé des dettes pour 4 ans et demi, et j'ai fait des examens pour 5 and et une semaine plein temps. Je ne suis donc pas un cancre.

Après, certains imaginent que j'aurais gaspillé ce temps sur des gender studies et pareil. Que nenni. Si je me suis refusé les sciences naturelles pour éviter l'évolutionnisme, vous pouvez vous imaginer que le réac que je suis n'ait pas opté pour gender studies. Latin, deux ans. Grec, (ce qui veut dire Ancien grec, le Grec moderne existe aussi, mais est marqué comme moderne), un an et la moitié d'un sémestre. (3 ans 1/4). Allemand un an mi-temps = 1/2 an plein temps (3 ans 3/4). Ceci, avant la rupture d'études par rapport à éventuelle vocation monastique redirigé vers la grand-mère mourante, mais elle m'a demandé de garder l'aide aux études quand je suis allé chez elle et elle n'a pas voulu que je la lache, ni lache la machine à dettes, donc, j'ai été inscrit pour un cours à 1/4 temps le second sémestre de l'année académique 92/93. Là, à cause de divergences idéologiques, j'ai raté l'examen, donc, pas ajouté des points universitaires (donc, encore sur 3 and 3/4). Il pourtait sur la linguqistique. Après une reprise des études, j'ai fait plein temps Lituanien et mi-temps Histoire culturelle de la Lituanie (4 and et demi), et en automne, ayant regagné la "bourse" de CSN, mi-temps Histoire culturelle des Pays Baltiques (formellement, des trois pays baltiques, réellement en tenant compte que le cours pour l'Histoire culturelle de la Lituanie existait aussi, les deux autres, surtout), et mi-temps Polonais pour débutants. Le Polonais a continué deux semaines mi-temps, avec la phonétique polonaise, dernier examen avant mon départ. J'avais une faute, et j'étais le meilleur de la classe, sans avoir ouvert un livre au sujet. Ma faute ? Pour fricative sourde palatale, j'avais mis [ʃ] qui comptait comme rétroflexe, non palatale, en français on la considère palato-alvéolaire, j'aurais dû mettre [ç], qu'on considère comme simplement palatale en français.

Donc, non, je n'ai pas dû finir mes études par le fait d'être un cancre. Ou d'encore une fois de les interrompre. Et la première année après mon départ, j'ai fait quatre initiatives (ratées) pour recommancer les études à la faculté dans l'étranger (Copenhague, Osnabrück, Santiago, FUB - Freie Universität Berlin, où j'ai pu suivre un ou deux cours magistraux en Ancien Irlandais avant un conflit déclenché par la désapprobation d'un étudiant Japonais et peut-être les soupçons d'une étudiante qui à part le Système Caland en Latin était aussi intéressée du Judéo-Espagnol prenait leur source dans l'attitude de moi d'un côté (relâché) et du chef de la faculté de l'autre (assez rigide). Le 17 mars 2005 j'ai quitté cette faculté pour poursuivre une fille ayant voulu étudier à Berlin, mais que je ne trouvais pas là, vers Paris. Le 8 ou 9 avril du matin, je suis à la messe matinale à St. Nicolas du Chardonnet. J'étais certes sédévacantiste en principe (ce que j'allais réévaluer à l'élection de l'antipape Ratzinger, qu'à l'époque j'avais espéré comme "enfin un pape formaliter après qqsuns juste materialiter"), mais j'avais été fidèle de la FSSPX avant, longtemps, depuis l'an après la fin du Grec.

Un peu avant la confrontation finale, j'avais discuté mes doutes sur le proto-indo-européen, basés sur la chronologie biblique (poser la proto-langue en 4000 avant Jésus-Christ quand les langues non-hébraiques commencent avec Babel, c'est impossible) et il m'avait haussé la voix en m'explicant "ici on fait de la science !" (et le créationnisme n'aurait rien à faire dedans).

Or, pour l'instant, j'ai encore une année reçu une réclamation de 8000 € et un peu plus, c'est une cinquième ou un peu davantage de ce que j'aurais en total à repayer - avant mes 55 ans, ce qui reste impayé et non réclamé par huissier avant va être annulé. Car, il ne faut pas oublier, CSN n'est pas une banque. Elle aurait en principe pas dû me faire ces réclamations vu mon manque de revenu. Imposable.

Hans Georg Lundahl
Paris
St. John Fisher
22.VI.2022

Londini, in Anglia, sancti Joannis Fisher, Episcopi Roffensis et Cardinalis, qui pro fide catholica et Romani Pontificis primatu, jubente Henrico Octavo Rege, decollatus est.

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