Il y a trois choses :
- surcharge alimentaire
- surcharge sociale
- privation de sommeil.
Je vais parler de surcharge alimentaire.
Ce matin, quelqu'un m'offre, sans m'avoir demandé au préalable, une baguette entière coupée en deux. J'avais déjà attendu le café depuis un réveil trop tôt, je n'étais donc pas en forme de dire, "juste la moitié s v p" ... j'en mange une moitié en offrant très peux aux pigeons qui se présentent. L'autre moitié, dans son sac papier, je la garde derrière le dos. Je la défends contre un pigeon qui s'approche.
J'aurais encore trois café, une citronnade, un pain au raisin. Tout ce temps, je garde la baguette derrière le dos. La demi-baguette restante.
Je n'ose pas penser à l'état de mon estomac si, au lieu d'un des cafés, j'aurais pris encore quelque chose à manger.
Un moment donné, je me vois obligé à quitter l'endroit où je fais la manche, pour aller à la toilette.
Avant de croiser les bandes en blanc, j'attends une dame qui sort de la boulangerie, qui m'a parfois donné de l'argent dans le passé. Ce matin, elle m'offre un pain au raisin. Je lui dit le plus courtoisement que je peux avec le cas d'urgence, que j'avais déjà eu, donc non merci.
La toilette est encore à 50 mètres ou plus, dans le parc.
Quand je retourne, la demi-baguette est sur le sol, entouré par des pigeons. Pas la peine de la prendre pour plus tard, elle était déjà sur le sol, non ? Je nourris les pigeons en brisant la baguette et en leur filant les miettes. Quand je m'asseois, je m'apperçois que la boulangère (dont la boulangerie est à côté) regarde. Elle a l'air désapprouvant.
Un peu plus tard, vers le temps que je quitte l'endroit, je veut lui faire un propos, celui-ci, que je n'aurai pas le temps de proférer :
Si quelqu'un juste achète une baguette, sans vous dire quoi que ce soit, ce ne sera pas votre faute, mais, si quelqu'un dit vouloir m'acheter une baguette, s v p de recommander juste une demi-baguette.
Pour expliquer de quoi il s'agit, je commence avec une explication, elle me coupe la parole, elle me dit :
C'est interdit.
(Comme si j'avais eu tellement le choix, je n'allais pas jeter du pain pour en priver les pigeons, ni manger ce qui avait touché le trottoire.)
Vous faites ce que voulez.
Son air étant très désapprouvant, je compreds que la conversation est finie.
Je ne peux pas lire ses pensées, mais je devine qu'elle me tenait en mépris. Elle pensait m'avoir fait faveur en m'excusant sans entendre l'explication - qui aurait permis à elle de corriger les choses avec certains clients.
Ce n'est pas tout. Avant d'être parti, un proprio ou employé de boutique me hèle de venir. Je le fais. Il me demande si j'aime le poisson en m'offrant quatre paquets de sushi.
Oui, mais pas cette quantité.
J'en prends donc deux paquets des quatre. En m'asseyant ailleurs, je pose les paquets de sushi sur la muraille pour ne pas m'asseoir dessus, je me rends compte que le sushi est date passée. On est le 8.V, la dernière date était le 6.V. Oh, zut, périmé. Bon, un paquet de sushi n'était pas mauvais, l'autre j'ai pu m'en débarasser.
Alors, comment fait-on pour m'obliger de manger davantage que je veux, et en occurrence davantage que je voudrais ? Trois tactiques sont déjà évoquées, dont les premiers deux en réunion :
- me prendre quand je suis fatigué
- m'acheter une chose que je n'avais pas demandée
- m'obliger à négocier le fait de ne pas avoir trop à manger, ET m'obliger de recommencer quelques minutes plus tard, si j'ai simplement dit un non merci.
Car, le boutiquier, c'était quelques minutes après la dame au main de raisin. Avant et après la visite à la toilette, avant et après d'avoir émietté la demi-baguette.
C'est chose qui pourrait être coïncidence, mais les coïncidences de ce type se produisent trop souvent pour que je crois dans le hasard, là-dessus.
Bon, on pourrait se dire, je m'étais quand même posé pour faire la manche, non ?
Oui et non. J'avais des panneaux, avec ces URL de blogs :
NOV9BLOGG9.BLOGSPOT.COM
ASSORTEDRETORTS.BLOGSPOT.COM
REPLIQUESASSORTIES.BLOGSPOT.COM
En principe, j'offrais de la lecture, j'attendais de la monnaie en retour. Certains l'acceptent comme ça, d'autres veulent à tout prix réduire ma demarche à une manche sans offerte, honnête si pour nourriture (qu'on peut donc offrir directement) et malhonnête si pour autre chose. Un des hommes m'a directement dit non merci, quand j'offrais de la lecture. Plusieurs ont demandé si je voulais quelque chose de la boulangerie, et il m'a paru plus correct de demander du café que de permettre qu'on me gave encore davantage.
Permettez-moi de préciser, dans cette affaire, il y avait sur quatre personnes évoquées, un homme était d'une ethnie à prépondérance musulmane, et je sais qu'il avait des collègues français, les autres trois étaient des Français de souche.
Y a-t-il d'autres tactiques pour me faire manger davantage ? Oui. Encore quelques, pas utilisées ce matin :
- me réveiller avec un repas
- m'offrir un truc de plus quand je suis en train de manger
- me faire une irritation, pour que la colère donne fringale.
Et quels résultats a-t-on de ce surgavage ?
- je suis davantage irrité (et on peut faire des observations visant à me tamponner comme dangereux)
- je suis davantage irritable devant des vexations directement connues comme telles
- je dépense davantage du temps que j'aurais pu écrire en train de me reposer après des repas
- je dors moins bien, surtout si je ne peux pas prendre les 3 cl d'alcool (p ex une pinte de bière) avec un repas leger, et ensuite pisser, avant de m'endormir
- parfois des trucs arrivent qui permettent aux malveillants de "déduire" que je gâche mon estomac avec trop d'alcool
- ou d'autres trucs qui leur permettent de "déduire" que je dépense mon temps devant les youtube à regarder porno
- et dans les deux dernier cas, un besoin de laver les pantalons, ce qui est simple en semaine si je sors de l'argent du livret A, mais peut demander une manche à part ça.
Un des soirs que je reviens du cyber, ou de la bibliothèque, je retrouve non seulement mes choses fouillées, mais encore deux pantalons enlevés, un pantalon rustique-hollandais, une culotte à l'ancienne. Un de ces pantalons attendait le lavage.
Je recouds une autre culotte à l'ancienne - précisons, puisque la langue française est pauvre, je parle de ce que les anglophones appellent breeches* et les germanophones Kniehosen.**
Quand je porte cette nouvelle culotte, les joggings que j'ai se trouvent parmi mon bagage - aussi enlevés un autre soir. Et là, un caleçon sale posé en retour.
Je pense que ces gens là ont l'aval de la gendarmerie ou de la police municipale de l'endroit. Je pense aussi que les gens à Rivarol, PRÉSENT, paroisse sédévacantiste, paroisse St. Nicolas du Chardonnet, pourraient être impliqués, car sinon, ils auraient eu pas mal d'opportunités de me sortir de cette situation en préparant une édition de mes écrits (dont la vastissime plupart, contrairement à ceci, n'est pas sur moi), et contre lesquels ils n'ont pas indiqué d'autres contre-indications que le fait que je suis sdf.***
Hans Georg Lundahl
Paris
Apparition de St. Michel
à Monte Gargano
8.V.2023
* En certains contextes, on le dit aussi pour pantalons "I put my corduroy breeches on, to work upon the railway."
** Die "corduroy breeches" im Lied sind Manchester-Hosen, aber warscheinlich nicht Kniehosen.
*** Si la semaine suivante, je trouve dans la boîte postale une lettre de leur part, ça indiquerait que je me serais trompé ou qu'ils auraient changé d'avis, mais des deux cas, je serais agréablement, mais aussi très fortement, surpris. Oui, j'ai envoyé des lettres dans ce sens, et ce n'est pas la première fois.
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