Je trouve ceci chez Rivarol, numéro 3639, page 3.
Les panneaux étaient, comme il se doit, en écriture inclusive. Ils indiquaient « Un.e enfant n’est jamais consentant.e » ; « protéger les enfants, c’est protéger l’humanité » et aussi « enfantisme, c’est le nouveau féminisme ». En revanche, ces prétendus protecteurs de l’enfance ne trouvent rien à redire à l’avortement et à la pornographie dont les petits sont les premières victimes.
Logique ?
Quand on travestit un enfant à naître en quelque chose de non-humain, au moins pas personnel, quand on travestit les adolescents ou jeunes adultes en "enfants", on s'assure que les adolescentes en grossesse (ou la plupart) soient obligées à cesser la maternité qui les dévoilerait sans ambigüité comme n'étant plus enfants, on s'assure que l'immaturité présumée des mères (et en conséquence leur statut de victime d'agression sexuelle) passe pour raison suffisante de ne pas tolérer ces naissances de grossesses pas planifiées.
Quoi de plus ? Travestir hommes en femmes, femmes en hommes, parfois de manière chimique et chirurgiale créant un être stérile et dépendant des hormones artificiels, et ceux le plus souvent donnés du sexe opposé, redemander de son propre sexe (dont on s'est privé) deviendrait une démarche, à justifier devant un médecin.
Ce qui est aussi la raison pourquoi j'aimerais citer et ajouter à un bon-mot de Maria baronesse von Trapp, née Kutschera, prononcé devant grand public, dont ma mère*, à la conférence charismatique de Kansas City en 1977, à savoir :
"always remember this: a man is a man, a woman is a woman"
Un homme est un homme et une femme est une femme. La différence relève davantage de biologie que de statut dans le régistre civil.
Un enfant est un enfant, un adulte est un adulte. La différence relève davantage de la puberté que des 18 années.
Il se pourra que la citation « Un.e enfant n’est jamais consentant.e » vient de me faire revivre la mémoire de certaines féministes** en Suède, et que donc je la comprend mal. C'est possible ... je consulte.***
Il y a peu qui va dans ce sens.
80% des violences sexuelles en France, commencent ou ont lieu avant 18 ans1. Cela concerne 130 000 filles et 30 000 garçons par an.
1 Enquête IPSOS – Violences sexuelles de l’enfance – 2019
Combien y a-t-il vraiment des violences ? Combien sont mal nommées, simplement parce que la fille, de fait consentante, est inférieure à 18 ?
En réalité, justement parce que le mariage des jeunes est bloqué, davantage depuis Chirac 2006, un être naturellement sexuel mais pas protégé par le choix d'un mari, ouvert, libre, stable, et aussi la tristesse de garçons trop jeunes le plus souvent pour soutenir une famille, rend pas mal vulnérables à des exactions indues, et qui ne correspondent pas à l'objet imaginé du consentement. Pour les garçons, heureusement la minorité, quand l'abuseur est un homme, c'est quelque part certain qu'ils n'auraient pas dû, probable que pas mal se rendent compte qu'ils n'auraient pas dû consentir. Mais pour les filles, il y a en théorie des relations qui ne dégradent pas, mais en les ôtant, "la société" (ou les adultes qui s'en font les port-paroles) les expose davantage au risque de tomber sur une affaire qui dépasse l'innocense de leur désirs en les détournant vers des jeux trop indignes, avec en prime secrétesse et en fin infidélité. Notons, il ne s'agit pas de les retirer de toute tentation obviement aggravant le désir sexuel, comme coëducation, rock et lambada, encouragement de badinages, pas de carêmes (même après 16), il s'agit juste de préférer les badinages, et de ce fait encourager certains entreprenants (trop) d'en faire un abus. Parce qu'ils ne prétendent pas à stabileté, assurent de faire "sagement" la contraception qui sénilise la société, on ne les prend pas comme des menaces, parfois ils le sont.
La plupart pourrait bien être des cas de violences ou d'abus au moins assez réels.
Mais le manifeste sonne aussi la sonnette d'alarme sur certaines choses qui se passent dans les quartiers. Que les antiracistes clament "pauvreté" ou que les nationalistes parles de "mœurs d'ailleurs" le problème est réel.
1 enfant meurt tous les 5 jours2, tué majoritairement par ses propres parents.
2 Rapport Igas, IGJ, IGAENR – Mission sur les morts violentes d’enfants au sein des familles – 2019
Je consulte ce rapport, il a une certaine toxicité. Pour mères coupables d'enfanticide (celui qui n'est pas classé comme "soins" selon la "loi" Veil), un certain nombre avait, sans surprise, déjà accumulé les avortements. Le constat exprimé par les auteurs° est "mauvaise maîtrise de contraception" et encore une culture de honte vis-à-vis les femmes ne l'ayant pas maîtrisée (problème réel, pourquoi demande-t-on à sa fille de "se protéger" mais pas contre la situation sexuelle ?) et on renvoie à la "recommendation 15."
Recommandation n° 15. Lancer une campagne sur les différents modes de contraception et mieux accompagner les femmes sur la question de la contraception en privilégiant les femmes vulnérables.
Le contraire de ce qu'un mariage stable et d'enfants pourraient faire pour une jeune femme. Le contraire de ce qu'on doit pour éviter un vieillissement du pays, avec des conflits entre générations en prime. Et la dépendance sur une immigration qui va, plus elle s'approche à la majorité, moins elle va avoir envie de supplémenter pour l'insouciante préférence pour la stérilité, en partie vis-à-vis des vieux qui les pitoient et méprisent pour avoir pas mal d'enfants.
Le rapport IPSOS aussi, il est par une docteur°°, il préconise que l'âge seul puisse être facteur déterminant pour définir un viol. Pas immaturité, la docteure ironise sur une jurisprudence qui a, correctement, considéré des enfants inférieurs à 6 comme victimes de par exemple ruse ou surprise à cause de leur immatureté, non, l'âge seul, elle a trouvé que le sexe avec une mineure de 15 devrait, même en présence des mots et gestes d'un consentement, être jugé comme viol. Mais pardon, ce n'était pas le bon rapport Ipsos, il y avait plutôt une référence à celle-ci :
2019 - Enquête IPSOS - Violences sexuelles de l'enfance
Il faut noter que la méthodologie est l'échantillonage. Une enquête faite en 2015 par une assoc. sur :
1214 victimes de violences sexuelles âgées de 15 à 72 ans, dont 95% de femmes,
Et encore une enquête faite en 2019 :
L’enquête a été conduite du 10 au 19 septembre 2019 par Ipsos, auprès de 502 français·e·s âgé·e·s de 18 ans et plus, ayant été victimes de viols et d’agressions sexuelles dans l’enfance, 83% de femmes et 17% d’hommes, constituant un échantillon interrogé par internet via l’Access Panel Online d’Ipsos.
Il faut savoir que les enquêtes normales d'Ipsos sont pour les marchés et les entreprises. Contrairement au rapport Igas, le commanditeur d'une enquête (dans ce cas un nombre d'assoc.) paie cette entreprise. Si elle n'est pas malhonnête ou connue pour être telle, les assoc. pourraient avoir des contacts prêts à profiter des modalités, comme accès en ligne.
Un petit monde parfois truffé de féministes qui n'ont parfois pas gardé les bons répères de la morale catholique. Peut-être qu'il comporte aussi les gens comme ceux du rapport Igas etc. qui préconise bien entendu davantage de surveillance des familles "à risque" ...
Il paraît que l'idée soit davantage de contrôle. Hormis le contrôle 100 %, accessible seulement sur des robots, le contrôle ne va pas sauver tous les enfants. Il pourra même mettre à risque des gens de la famille quand quelqu'un de trop irrité pourra plus facilement se défouler sur eux. Entretemps, pour certains ça peut être injuste, on aura rendu la situation pénible et réitérable aux souhaits des gens protecteurs de l'enfance, dont on ne se rend pas compte, que parfois leur décisions sont prises par le dégoût de quelqu'un, par le goût de le harceler, plutôt que dans l'intérêt d'une protection intelligente de l'enfant.
Oui, il y a un risque que ces gens vont promeuvoir l'avortement et encore davantage la contraception. Qu'on va fermer ses yeux sur la pornographie. Comme le dit Robert Spieler.
Hans Georg Lundahl
Paris
St. Sabbas
5.XII.2024
In Judaea sancti Sabbae Abbatis, in oppido Cappadociae Mutala orti, qui miro sanctitatis exemplo refulsit, et pro fide catholica, adversus impugnantes sanctam Synodum Chalcedonensem, strenue laboravit, ac tandem in ea dioecesis Hierosolymitanae laura, quae ipsius sancti Sabbae nomine postmodum est insignita, requievit in pace.
* En ma présence, mais à l'âge de neuf et n'ayant pas encore beaucoup de maîtrise de l'anglais, je n'ai pas fait attention. En revanche, ma mère me l'a souvent rappelé.
** Qui m'ont voulu tamponner, sans doute, comme soit pédophile, (sens pédomane, pas sens pédocriminel), soit gravement mentalement confus. Bien entendu, je ne trouve pas les machinations dans ce sens bien motivées.
*** https://manifenfantiste.fr/appel-a-mobilisation/
° C. Compagnon et N. Durand (Igas), B. del Volgo, F. Neymarc, I. Poinso (IGJ), F. Thomas et E. Liouville (IGAENR)
https://www.igas.gouv.fr/Mission-sur-les-morts-violentes-d-enfants-au-sein-des-familles-Evaluation-du, cinq femmes et deux hommes?
°° Muriel Salmona
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