Thursday, 30 April 2015

Deux manières d'avoir moins d'immigrés

D'abord, pourquoi un tel désir?

Bon, il y en a parmi les immigrés qui n'aiment point la France, mais juste la République, qui n'aiment pas la Chrétienté, juste à la limite les déclarations des Principes de 1789; si ce n'est pas qu'ils ne les aiment même pas mais en veulent juste profiter.

Un peu comme je n'aime pas trop l'endroit pour les sans-abris où j'ai déjeuné ce matin, mais j'aime par contre le café et le muffin que j'y viens de manger. Il y a quelques ans, j'avais des hospitalités par des jeunes que je trouvais aimables et à qui j'ai laissé mes sites. Peut-être ils ont tous détesté la lecture et pour ça les hospitalités libres (en dehors des locaux spécialement pour les sans-abris) se sont dégradées. Ou peut-être c'est plutôt dans ces locaux pour les sans-abris que j'ai eu des lecteurs malveillants qui ont contribué à dégrader les hospitalités que je viens de qualifier de libres.

Certains, alors, des hospitalités libres, ont été par des Musulmans. D'où mon désir de, tout en ne pas voulant prôner l'immigration de davantage d'entre eux, à moins de prôner en même temps l'immigration de l'Est au moins comme contrepoids, ne pas contribuer à inutilement incommoder les Musulmans, par exemple avec les flicages voulus contre le voile. Interdire les nouveaux minarets ou tout court nouvelles mosquées permanentes, ça me parait davantage stratégique et moins fliquant dans les vies des particuliers.

Bon, les deux manières sont ceux-ci:

  • interdire l'immigration non contrôlée par des flicages;
  • rendre la République moins appétissant comme lieux qui, à défaut d'être aimé est au moins profitable.


Je ne dis pas que les services gratuits de santé devraient être interdits aux non-français, je sais moi-même comme il peut être dur d'avoir par mendicité les 20 € ou quelque plus que coûtent les consultations. Je dis par contre, que les allocations positives pourraient même être, sur certaines conditions, diminuées pour les français eux-mêmes, et surtout, celles qui restent, être réservées aux français.

Si des milliers de Musulmans viennent s'installer en France, chaque an, peut-être c'est que la France a la liberté qu'ils manquent chez eux, mais alors, en dehors de quelques cas extrêmes comme CHARLIE HEBDO, pourquoi ne pas respecter notre liberté, nos libertés coutumières? Ce que certains font, mais ce que trop ne font pas. Ou, autre possibilité, on pourrait commencer à soupçonner quelque part, que certains viennent en se disant "soit j'arrive à ouvrir un petit kébab, soit, au moins, j'aurais une allocation" ...

Vous voyez ce que je veux dire?

Bd Voltaire : Quand la banlieue va faire la fête à Phuket
par Caroline Artus
http://www.bvoltaire.fr/carolineartus/quand-la-banlieue-va-faire-la-fete-phuket,172747


Admettons, faire la fête sur les allocations n'est pas une pure folie. On peut avoir essayé de trouver du travail jusqu'à en avoir marre, on peut avoir besoin de voir autre chose. Mais admettons aussi que pour nous européens entre nous, et pour les Musulmans vivant encore chez eux (oui, même après trois générations en France, quelque part une famille Musulmane s'est soit très francisée, je ne crois pas que Jamel Debbouze pourrait vivre en pays Musulman après son "préhistoire d'ouf", soit préservée telle, qu'elle est plus chez elle en pays Musulman), il y a des manières un peux plus sympas que de le faire sur l'argent tiré par le fisc des imposables.

On peut chanter dans la rue, ce que je faisait à Copenhague, Kalundborg*, St Jacques de Compostelle après mon pèlerinage, Berlin et parfois quelques petites villes en 2004 et 2005, et encore un peu en 2006. Un soir en 2006, j'ai été invité chez quelqu'un. Il me disait "mange, mange" ce que je faisais. Et en plus il me disait "ne chante plus!" - et après j'ai eu une voix trop rouillée par les rhumes, même en ne fumant plus, pour chanter.** Quelqu'un croit qu'il y a eu de la magie dedans? Moi, oui. Mais chanter dans la rue, c'est sympa.

On peut faire un panneau, comme je l'ai vu dans une bande dessinée belge, "j'ai pas de problèmes, je veux juste faire la fête et je n'ai pas de fric", ce que certains trouvent rafraîchissant et honnête - au moins si la figure à la tête d'un jeune.***

On peut être écrivain et se trouvant dans la rue, et vivre intérimairement en proposant la lecture de ses blogs ou forums ou autres pages à des gens qui passent. Je connais un qui l'a fait : moi-même. Je le fais toujours. Je ne connais pas d'autres qui le font, et si on cesse de vouloir me décourager, ce qu'on a voulu très sensiblement la dernière année, pour me "défaire et refaire" manière d'être psychothérapeutique (sans en être demandé de l'être, par moi, au moins!), ce n'est pas sûr que ça donnera un "déluge" des gens qui font pareil.

En fait, si les Tsigans à Paris cessent de me vouloir démoniser quand à mes blogs et de me vouloir excuser quand à ma personne comme "un peu fou" (c'est pour ça que je les évite comme compagnie), alors ils feront probablement mieux de mettre mes blogs sur leurs panneaux genre de me donner davantage de lecteurs et de se donner davantage de l'argent, plutôt que de mettre les leurs, s'ils n'ont pas bien appris à écrire, généralement.

Ce qui n'est pas une tare en soi, c'est juste pour le fait d'écrire que c'est une tare. Mozart n'était pas un mauvais compositeur parce qu'il n'était pas athlète comme Auguste le Fort de Saxe et de Pologne°, et ni celui-même, ni ses sujets paysans, étaient moins bons comme athlètes ou comme roi, comme paysans, d'un côté ou l'autre, parce que généralement ils ne pouvaient pas composer comme Mozart - bien que ce ne soit pas si compliqué que ça.

Donc, une fois que les Tsigans cessent de vouloir faire passer mes blogs comme des "écrits Nazis véhiculés par un fou qui ne comprend pas ce qu'il fait" - ou quelque chose un peu pareil - alors ils pourront mieux vivre de mettre les adresses de mes blogs sur leurs panneaux que de mettre les leurs, sur la longueur. Mais peut-être ils ne le feront pas.

Et on peut faire la route, ce que j'ai fait la plupart de 2004, 2005, pas mal en 2006 jusqu'en 2009, un peu après aussi.

Si vous êtes sur la route, ne pas trouver suffisamment d'argent pour laver vos fringues et moins grave, et les gens sont plus généreux envers des gens qui font une chose romantique comme ça.

Par contre, que ce soit chanter dans la rue ou que ce soit faire la route, on le fait mieux quand on est entre gens de sa propre culture.

Il y a eu en certains pays des gens qui disent "vous prétendez de nous payer, et nous prétendrons de bosser pour vous". Il y a aussi une attitude en certains endroits de "vous prétendez nous aider à nous sortir, et nous prétendrons de chercher le boulot".

Qui souvent n'existe pas.

En 1991 j'ai fait une retraite à Sainte Madeleine du Barroux. À l'époque, on voyait les affiches de Jean-Marie Le Pen, et on voyait affiché:

3 millions d'immigrés
3 millions de chômeurs


C'est vrai que pour des immigrés ou les issus d'immigration en certains endroits il y a d'obstacles culturels et en d'autres endroits des obstacles en termes de l'économie en général pour les immigrés à trouver du travail. C'est aussi vrai qu'ils avaient, eux-mêmes ou leurs parents ou grand-parents, parfois la liberté de ne pas venir en France. Certains ont la liberté de retourner. Ce n'est donc pas notre responsabilité absolue à enlever les "préjugés" (c'est à dire les préférences culturelles incompatibles entre employeur et chercheur d'emploi, ou, à son avis, entre déjà employés et chercheur d'emploi°°), ou de favoriser l'économie des cités.

Donc, ne pas donner d'allocations aux immigrés, au moins pas sans vérifier d'abord le statut de réfugié non économique (sauf de disettes terribles), serait mieux que de les fliquer s'ils sont des sans-papier.

Notons, par contre, aussi. Les services publiques n'ont pas tous le caractère d'allocation.

Si j'utilise une bibliothèque comme une bibliothèque, j'ai le droit de le faire, même en étant sans ressources. Les bibliothèques sont mes lieux productifs, j'ai à penser à mes lecteurs et surtout à mes lectrices, j'ai donc à écrire, et me bloquer les bibliothèques égale me bloquer ma productivité. Même si je n'étais pas productif, la bibliothèque devait être ouverte, tant que je n'enfreins pas son règlement. Et les fontaines d'eau aussi.

Les riches aussi aiment les bibliothèques, les riches aussi aiment, parfois au moins, les fontaines d'eau. Ils n'ont pas à se plaindre que leurs impôt va dans une service publique, bibliothécaire ou aquéductaire, dont profitent aussi les pauvres.

Or, il y a des services publiques qui n'en sont pas. Ceux qui les aiment sont, soit des pauvres qui ont oublié partie de leur intelligence, soit des riches qui manquent totalement de la bonne volonté. Ils devaient être appelés, pas "seRvices publiques" mais "sÉvices publiques". Avortement, contrôle de naissance, euthanasie (bien renommée euthanazi, car il y a eu un tel programme, mais le bon évêque de Munster et d'autres, y compris un juge de libertés calviniste, ont contribué à faire retirer cette saloperie même par les nazis), obligation scolaire (une école aurait ruiné Mozart!), les DDASS ou leurs successeurs qui gèrent les affaires quand enfants sont retirés des parents, et psychiatrie, que ce soit dans la forme de captivité en hôpital psychiatrique (pour 9/10 ou 19/20 des cas), que ce soit sous la forme de psychothérapie parfois financé par l'état, là il s'agit des sévices publiques, ou les imposables comme les victimes (à partir des embrya et des fétus avortés, on a tous été embryon, on a tous été fétus, mais pas limités à eux) auraient beaucoup à gagner d'une abolition.

Et les allocations d'état qui sont des bienfaits, pas idéaux, mais au moins devenus nécessaires par les circonstances, y compris nécessaires pour des personnes qui y ont compté comme système, pourront peut-être aussi être maintenus encore une génération, entretemps qu'on se libère des emprises du système allocationnaire.

Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
Ste Catherine de Sienne
30-IV-2015

PS, je disais "Les riches aussi aiment les bibliothèques", bon, j'aurais dû dire "les aisés", car on n'a pas besoin d'être riche pour être aisé. Un bourgeois-bohème est rélativement aisé, mais pas exactement riche, typiquement. Par contre, j'ai dépensé de temps dans ces abris de matin pour sans-abris, où on entend dire "riche" au lieu d'aisé et "gâteau" au lieu de biscuit. Les polonais qui y sont ne contribuent pas beaucoup à me faire revivre le polonais étudié trop courtement en automne 2003, et les roumains qui y sont ne font pas revivre le roumain que je n'ai jamais appris du tout, sauf "multumesc" et "la rividere" et "foarte bun" ... je n'ai pas vécu en Bucarest, j'y ai été reçu en visite./HGL

* La correction automatique donnait "Brandebourg", ce qui n'est pas le même endroit du tout! Oubliez ça de l'intelligence artificielle, les logiciels ne sont pas intelligents!

** Si jamais je ne pourrais plus faire les panneaux avec mes adresses internet, je pourrais au moins refaire des panneaux disant "chanteur de rue enrhubé", comme à Copenhague avant et à Berlin après d'avoir chanté quelque temps.

*** J'ai l'impression d'avoir été délibérément vieilli, par magie kabbaliste comme par le genre de harcèlement qui vieillit les gens au travail, s'ils ont des mauvais camarades. Car, si j'ai pas de camarades de travail à proprement parler, j'ai d'entourages qui se chargent de la même chose sans avoir un même employeur que moi, qui n'en ai pas. Le genre de fourbes qui par exemple me font les harcelants va-et-vient sur mon entrée ou non dans la bibliothèque Georges Pompidou à rue du Renard.

° Frédéric-Auguste I de Saxe, Auguste II de Pologne. Comme il y a un décalage de numération pour les rois Jacques d'Écosse et d'Angleterre: Jacques VI et I, Jacques VII et II qui a perdu la couronne sous la Révolution dite "glorieuse" (qui était très aristocrate!) et qui est décédé en exile en France, à St. Germain-en-Laie, et le de jure Jacques VIII et III, pour qui on a eu les soulèvements de 1713 et de 1745, ce dernier sous la direction de son fils Bonnie Prince Charlie, plus tard de jure Charles III, et qui a été trahi par la maçonnerie de rite écossaise avant Culloden. Mais je divague. Le point, c'est que la brève union personnelle entre Saxe et Pologne a donné un décalage de nombres pour le nom Auguste, comme l'union personnelle plus prolongé entre Écosse et Angleterre l'a fait pour le nom Jacques.

°° En Dordogne, en 2005, j'étais venu pour faire les fraises, comme je les avais fait en 2004 après Kalundborg, avant le pèlerinage. Les places étaient prises, souvent par des Portugais. Comme à Danemark aussi la plupart des employés étaient des pays plus au sud, j'ai fait la réflexion que les patrons des champs de fraises aiment les saisonniers des pays plus au sud et plus pauvres en termes de valeur d'argent selon les taux d'échange. Ce qui contribue aussi à ce que les fraises des régions plus au sud font compétition aux fruits des saison locaux, et que les saisons de fraises ne donnent pas si beaucoup comme travail pour les gens locaux non plus.

1 comment:

  1. Je suis revenu ce matin à l'endroit. Ma première démarche était de dire que je n'aimait pas vraiment l'endroit et de demander si je pouvais me permettre "le petit cynisme" de prendre un café qd même.

    Ce qui fut très généreusement accordé.

    Ma dernière était de dire avec un sentiment de honte pour le propos dessus merci à du personnel que j'aimais. Mais, ce matin, c'était aussi très agréable, ce qui n'est pas toujours le cas.

    Et les gens du personnel, il y en a que j'aurais voulu retrouver en d'autres contextes aussi. Et ma plainte en haut est que ça n'a pas été très souvent, en partie. Quand aux accueillis, ils sont pour la vaste plupart honnêtes - plus que moi - et il y a une distance, qui rappelle la distance de classe entre un intello et un ouvrier, mais pour la plupart (et ce matin pour la totalité) il n'y a pas d'animosité.

    Par contre, il y en a un admirateur de DSK!

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