Je recommande L'Histoire N° 453 "1940-1944"

Je sais qui j'aime bien et qui je n'aime pas.

Maurras et Bernanos, je savais déjà que je les appréciais. Céline, je le considérais déjà comme excessif, peut-être une personne sympa, mais pas un écrivain polémique à recommander.

Par contre, je sais un peu plus sur Céline.

S'il était tellement racialiste dans son antisémitisme, ça tient peut-être aussi à sa qualité de médecin et non-croyant, donc de "biologiste." Il reduit les questions de morale à des questions de laboratoire biochimique.

Il rejoint le médecin "martyr nazi" sur le cimitière de Graz qui a documenté une chose : en Autriche, Maurras et Bernanos (pour les nommer avec des noms plus familiers aux Français) faisaient la Guerre à Céline et Gobineau et à Malpouge.

Et en Suède des docteurs ont été, souvent, à la Céline (sauf que davantage antitsigans qu'antijuifs), et, une fois venu 1945, ils ont renoncé à l'antijudaïsme mais ça a duré avant qu'ils ne le fassent à l'antitsiganisme. Ou encore à l'antilapponisme. Et une fois qu'ils soient devenus politicalement correctes, ils ont encore une morale ... bio-reductrice à la Céline.

Par contre, je ne connaissait pas le nom de Gohier.

Il semble que mon pote colloc à l'époque de mes études était un Trotski-wannabe - et ainsi, mes potes païens sur les réseaux ont souvent été des Gohiers en herbe.

Mon bute apologétique peut se resumer en ceci, à convertir les Trotski et les Gohier en des Chrétiens, Catholiques et dont les politiques éventuels antisémites sont en dessous du niveau d'Octobre 1940. Comme c'était le cas en Autriche quand Dollfuss était Bernanos, mais en dictateur./HGL