Monday, 11 November 2024

Il y a UNE classe de Juifs qui ont un GRAND intérêt dans la "loi Gayssot"


Les Kapos.

Pourquoi ?

Les Kapos ont assez peu été condamnés pour les brutalités qu'il y a eues. Ou lynchés.

Many kapos were subject to reprisals, including mass lynchings, immediately upon the liberation of concentration camps. For example, thousands of prisoners had been transferred from the Mittelbau-Dora camp to the Bergen-Belsen camp in April 1945. While not in good health, these prisoners were in far better condition than those in Bergen-Belsen. Upon the camp's liberation on 15 April 1945, these prisoners attacked their former overseers. Overall, roughly 170 Kapos were lynched.[7]*

During the 1946-47 Stutthof trials in Gdańsk, Poland, in which Stutthof concentration camp personnel were prosecuted, five kapos were found to have used extreme brutality and were sentenced to death. Four of them were executed on 4 July 1946, and one on 10 October 1947. Another was sentenced to three years' imprisonment and one acquitted and released on 29 November 1947.[8][9]

The Israeli Nazis and Nazi Collaborators (Punishment) Law of 1950, most famously used to prosecute Adolf Eichmann in 1961 and Ivan Demjanjuk in 1986, was originally introduced with the principal aim of prosecuting Jewish people who collaborated with the Nazis.[10][11] Between 1951 and 1964, approximately 40 trials were held, mostly of people alleged to have been kapos.[11] Fifteen trials are known to have resulted in convictions, but scant details are available since the records were sealed in 1995 for a period of 70 years from the trial date.[11] One person – Yehezkel Jungster – was convicted of crimes against humanity, which carried a mandatory death penalty, but the sentence was commuted[12][11] to two years in prison. Jungster was pardoned in 1952, but died a few days after his release.[13][14]


Faisons un effort pour traduire :

Pas mal de kapos furent soumis à des représailles, y compris des lynchages en masse, directement après la libération des camps de concentration. Par exemple, des milliers de prisonniers avaient été transferts de Mittelbau-Dora à Bergen-Belsen en avril 1945. Quoique pas en bonne santé, ces prisonniers étaient en meilleure forme, de beaucoup, que ceux de Bergen-Belsen. Sur la libération du camp, le 15 avril 1945, ces prisonniers attaquaient leurs auparavant surveillants. En tout, environ 170 kapos étaient lynchés.

Pendant les procès en 1946-47 sur Stutthof, à Gdańsk, Pologne, dans lesquels le personnel du camp fut poursuivi, cinq kapos furent reconnus coupables d'une brutalité extrême et furent condamnés à la mort. Dont quatre furent exécutés le 4 juillet 1946 et l'un le 10 octobre 1947. Un autre fut condamné à trois ans de prison et un acquitté et relâché le 29 novembre 1947.

La loi israëlie de 1950, concernant les Nazis et les Collabos de Nazis, très connue pour les prosécutions d'Adolf Eichmann en 1961 et d'Ivan Demjanjuk en 1986, fut à l'origine introduite avec le but principal de poursuivre des Juifs ayant collaboré avec les Nazis. Entre 1951 et 1964, environ 40 procès eurent lieu, surtout de gens prétendus d'avoir été des kapos. Quinze procès sont connus d'avoir abouti en condamnations, mais peu de détail est accessible, puisque les dossiers furent scellés en 1995 pour une période de 70 années depuis chaque procés. Une personne, Yehezkel Jungster, fut reconnue coupable de crimes contre l'humanité, ce qui donne une peine de mort obligatoire, mais la peine fut commuée en deux ans de prison. Jungster fut pardonné en 1952, mais mourut quelque jours après le relâchement.


Bon, un kapo a donc l'intérêt de ne pas être reconnu tel.

Avoir un faux nom et d'être réputé gazé sous le vrai peut aider. Les détectives du feu Faurisson, quand il fit des efforts pour réunir des survivants avec d'autres survivants qui s'étaient considérés mutuellement comme gazés, ont pu parfois avoir détecté aussi des ex-kapos. Mais, même en étant reconnu comme un kapo, ça aide aussi toujours si on est exonéré pour avoir agi sous une menace de mort. Que cette menace de mort existait ou non, chaque ex-kapo, reconnu ou non, a un intérêt qu'on croie ou qu'on soit interdit d'exprimer qu'on ne croit pas, que cette menace de mort soit réelle.

Puisque la France a bien entendu la législation évoquée (mais une loi inique n'est pas une loi, et celle-ci était plus sotte que gaie), je m'arrête ici.

Il y a une autre législation pas encore faite, dont je viens de lire en Rivarol 3635 :

Dans un entretien à l’hebdomadaire Le Point, où sévit notamment un certain BHL, [Caroline Yadan] ne cache pas ses intentions qui sont objectivement liberticides : « J’ai travaillé avec un confrère avocat au Conseil d’État afin de mettre en exergue trois axes essentiels de cette nouvelle forme d’antisémitisme : l’apologie du terrorisme, la négation de l’État d’Israël et la comparaison avec la Shoah. Je voulais que soient punissables toutes les références à des expressions telles que “From the river to the sea” avec des cartes où Israël a disparu ; que Rima Hassan ne puisse plus impunément estimer que le Hamas est un mouvement de résistance ou pour que l’on ne puisse plus poster sur ses réseaux sociaux un drapeau nazi accompagné d’une étoile de David. » Et la Likoudnik Caroline Yadan d’ajouter pour que les choses soient bien claires : « Sans entrer dans le détail technique juridique, je voulais traiter la problématique de la comparaison faite avec la Shoah et les juifs dans le droit commun lorsque je me suis aperçue que cela risquait de poser des difficultés et d’entraîner une levée de boucliers de mes pairs très attachés à la loi sur la presse, ce que je peux comprendre. Le plus envisageable juridiquement a été de traiter ce sujet dans le cadre de la loi Gayssot et d’y ajouter que la contestation de la Shoah est punissable, même si elle est présentée sous forme déguisée, dubitative, par voie d’insinuation ou de comparaison, d’analogie ou de rapprochement. De ce fait, la comparaison de l’État d’Israël au régime nazi serait sanctionnée comme une banalisation outrancière de la Shoah. »


Quand je me trouvais en prison pour avoir résisté à la psychiatrie, un codétenu me dit dans le cadre d'une discussion là-dessus que des Nazis auraient été recirculés dans les services psychiatriques du Nord d'Europe. Et s'il voulait dire des kapos ? Et s'il avait raison ?

Un ex-kapo (avant de vieillir) à dû, à une certaine époque, à condition d'être caché, pas puni, être une ressource redoutable pour ces sévices publics liberticides. Ce genre de personnes a eu un grand intérêt de pouvoir mettre en psychiatrie quelqu'un qui le considère coupable, ou de pouvoir passer pour un autre "non, le kapo, c'était un autre, il est gazé" ou, s'il est obligé de reconnaître son identité, de pouvoir dire "j'ai été obligé de le faire, sinon on m'aurait gazé."

On se pose la question combien de kapos se sont mis à l'abri de poursuites en devenant des policiers qui aidaient à "contrôler" les Palestiniens .../HGL

* Les notes 7 à 14 de l'article Kapo en anglais sont :

[7] Knoch, Habbo, ed. (2010). Bergen-Belsen: Historical Site and Memorial. Stiftung niedersächsische Gedenkstätten. ISBN 978-3-9811617-9-3.
[8] Janina Grabowska (22 January 2009). "Odpowiedzialność za zbrodnie popełnione w Stutthofie. Procesy" [Responsibility for the Atrocities Committed at Stutthof. The trials.]. KL Stutthof, Monografia. Archived from the original (Internet Archive) on 22 January 2009. Retrieved 12 November 2014.
[9] Bogdan Chrzanowski, Andrzej Gąsiorowski (Zeszyty Muzeum, 5), Załoga obozu Stutthof (Staff of Stutthof concentration camp) (PDF file, direct download 9.14 MB) p. 189 (13/40 in PDF). Muzeum Stutthof w Sztutowie. Zaklad Narodowy Imienia Ossolinskich, Wrocław, Warszawa, Krakow 1984. PL ISSN 0137-5377.
[10] Hanna Yablonka (2003). "The development of Holocaust consciousness in Israel: The Nuremberg, Kastner, and Eichmann trials". Israel Studies. 8: 1–24. doi:10.2979/isr.2003.8.3.1. S2CID 144360613.
[11] Orna Ben-Naftali; Yogev Tuval (2006). "Punishing international crimes committed by the persecuted : The Kapo Trials in Israel (1950s–1960s)". Journal of International Criminal Justice. 4: 128–178. doi:10.1093/jicj/mqi022.
[12] Porat, Dan. "How Israel's Justice System Dealt With Alleged Jewish Collaborators in Concentration Camps—And Why That Still Matters Today". Time. Retrieved 28 October 2019.
[13] Treiger, Karen (22 January 2020). "Kapo Trials – Part II". So You Want To Write A Holocaust Book?. Retrieved 26 February 2020.
[14] Aderet, Ofer. "The Nazi collaborator who served ice cream in Tel Aviv". Haaretz.com. Retrieved 31 October 2022.

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