Wednesday 16 May 2018

Un hectare, 21 ares, 40.7 mètres carrés et une vache


Triviū, Quadriviū, 7 cætera : Pour Peugeot et Semblables · New blog on the kid : Un hectare, 21 ares, 40.7 mètres carrés et une vache

En anglais, ça se dit plus simplement : three acres and a cow.

Conversion de l'unité agraire:

3 acres : 12,140.7 mètres carrés

12,140.7 mètres carrés. 10,000 = 1 hectare  2,140.7 mètres carrés  2,100 = 21 ares   40.7 mètres carrés

Traduction de l'article anglais sur la wikipédie, la partie de texte qui raconte l'histoire de la phrase:

Three acres and a cow was a slogan used by British land reform campaigners of the 1880s, and revived by the distributists of the 1920s. It refers to an ideal land holding for every citizen. "Three acres and a cow" était un slogan de la campagne pour réforme agraire britannique des années 1880, et revitalisé par les distributistes des années 1920. C'est une possession de terre idéale pour chaque citoyen.
 
The phrase was invented by Eli Hamshire in letters written to Joseph Chamberlain and Jesse Collings during the early 1880s.[1] Hamshire did, in fact, own 3 acres (1.2 hectares). Collings used the phrase as a slogan for his 1885 land reform campaign, and it became used as part of the political struggle against rural poverty.[2] He became derisively known as "Three Acres and a Cow Collings."  La phrase fut inventée par Eli Hamshire en des lettres adressées à Joseph Chamberlain et Jesse Collings, début des années 1880. Hamshire, en effet, possédait 3 "acres" (un hectare, 21 ares, 40.7 mètres carrés). Collings l'utilisa comme slogan pour sa campagne de réforme agraire en 1885, elle devint partie de la lutte politique contre l'empauvrissement rurale. On l'appela par dérision : "Three acres and a Cow Collings".
 
Chamberlain used the slogan for his own "Radical Programme": he urged the purchase by local authorities of land to provide garden and field allotments for all labourers who might desire them, to be let at fair rents in plots of up to 1 acre (0.40 ha) of arable land and up to 4 acres (1.6 ha) of pasture.[3] Chamberlain utilisa le slogan pour son propre "programme radical" : il demanda aux autorités locales d'acheter de la terre pour donner des lots jardiniers et terrains pour tous les travailleurs qui pourraient les désirer, loués pour des loyers équitables en des lots de jusqu'à un acre (soit 40 ares) de terre arable et jusqu'à 4 acres (soit 1 hectare, 60 ares) de pâturage.
 
In What's Wrong With the World, G. K. Chesterton used the phrase to summarise his own distributist opinions.[4]  Dans What's Wrong With the World, G. K. Chesterton utilisa la phrase pour épitomiser ses propres opinions distributistes.


Comme on voit, la réforme agraire en question était modérée, elle ne voulait pas déposséder les grands propriétaires, elle voulait acquerir de la terre pour les pauvres (ceux qui le désiraient) par achat et d'autres contrats licites, nullement par expropriation.

En Irlande, ou il y a eu une réforme agraire, elle n'était pas basée sur expropriation, par contre un grand patron terrien devait soit garder sa terre, soit la vendre en des lots plus petits. Ceci est la cause pourquoi les Anglo-Irlandais ont cessé d'être des grands propriétaires en Irlande, en Éire ou "Irlande du Sud" ou République irlandaise.

La note [4] va à l'œuvre assez magistrale par Chesterton:

What's Wrong with the World
G.K. Chesterton (1910)
http://www.gkc.org.uk/gkc/books/whats_wrong.html


Notez, dans les parties III et IV, il s'oppose au féminisme et à un état qui prétend à la toute-puissance sur les familles, notemment des pauvres (ce n'est pas le fils de Donald Trump qui est obligé à aller dans une école publique s'il y va mal ou simplement s'il a d'intérêts qui s'étudient mieux dans une école privée spécialisée sur le sujet, ce ne sont pas les fils d'Emmanuel Macron qui risquent dans l'immédiat d'être enlevés des parents).

Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
St. Ubalde de Gubbio
Mardi de la Novène de Pentecôte
16.V.2018

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