Tuesday 29 March 2022

Selon Présent ...


Artsakh ne va pas trop bien en ce moment.

Selon ce que je trouve en ligne, il s'agit de destruction culturelle.

European Parliament : Thursday, 10 March 2022 - Strasbourg : 7.3. Destruction of cultural heritage in Nagorno-Karabakh
https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/CRE-9-2022-03-10-ITM-007-03_EN.html


Traduisons, il se peut bien qu'il y ait de sacrilèges contre églises dedans ...

Oui, en effet, je cite :

Nathalie Loiseau, auteur.
– Madame la Présidente, la culture, c’est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de penser et de vivre. Cette phrase de Milan Kundera nous rappelle que chaque fois qu’on s’attaque à la culture d’un peuple, c’est qu’on cherche à le détruire. Nous l’avons vu quand les talibans ont fait exploser les Bouddhas de Bâmiyân. Nous l’avons encore vu quand Daesh a détruit le temple de Nimroud, les sanctuaires de Mossoul ou le Lion de Palmyre.

Le 3 février dernier, le ministre de la culture d’Azerbaïdjan a annoncé la mise en place d’un groupe de travail sur le patrimoine du Haut-Karabakh. Il est vrai que depuis le conflit armé de l’automne 2020, près de 1 500 monuments sont passés sous le contrôle de l’Azerbaïdjan. Parmi eux, 161 églises ou monastères arméniens, 345 pierres tombales, 591 stèles. Il y aurait donc matière à assurer leur protection. Mais il y a, en réalité, matière à s’alarmer de ce que le ministre azéri compte faire.

En effet, le 15 mars 2021, le président Aliyev s’est déplacé à Tsakuri, dans la région d’Hadrout; face à une église du XIIe siècle, il a promis d’effacer les inscriptions arméniennes qui y figurent. D’autres églises ont déjà été détruites. Le prétexte invoqué: rendre justice à la culture des Albanais du Caucase. Si vous ignorez de quoi il s’agit, ne vous inquiétez pas, aucun historien sérieux n’en atteste. Si vous vous demandez s’il y a vraiment de quoi s’inquiéter, sachez qu’entre 1997 et 2006, 89 églises arméniennes, 5 800 stèles et plus de 22 000 tombes, dont celles du cimetière arménien de Djoulfa, ont été rasées par l’Azerbaïdjan dans l’enclave du Nakhitchevan. Bakou nie toute destruction et s’insurge du mauvais procès qui lui serait fait. L’Azerbaïdjan affirme que l’Arménie porte la responsabilité de la destruction de patrimoine azéri dans le premier conflit du Haut-Karabakh. C’est possible, et si tel est le cas, cela doit être condamné.

Mais pourquoi alors l’Azerbaïdjan empêche-t-il l’Unesco de faire son travail et d’envoyer sur place une mission d’experts, comme cela est proposé depuis novembre 2020. C’est pourtant le rôle de l’organisation onusienne d’intervenir dans le cadre de la convention de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé.

Aujourd’hui, j’en appelle aux coprésidents du groupe de Minsk pour qu’ils interviennent auprès de l’Azerbaïdjan. J’en appelle à l’Union européenne, afin qu’elle se prévale des liens privilégiés du partenariat oriental pour obtenir des assurances claires de la part de Bakou que le patrimoine arménien sera préservé. J’en appelle à l’Unesco, qui ne doit pas se laisser intimider, mais aussi à d’autres acteurs de terrain, tels qu’Aliyev, pour qu’ils agissent enfin.

Écoutons ce que Sigmund Freud nous a appris: tout ce qui travaille à la culture travaille contre la guerre.


Alors .... entre temps, ce que Poutine trouve le pire dans son voisinage, c'est qu'il y ait des National-Socialistes en Ukraine?

Je note, ceci dire depuis un an, de puis le 15 mars 2021.

Protéger le Christianisme (certes imparfait car hétérodoxe) de l'Artsakh ou dénazifier l'Ukraine? Que fait-il? Le 24 février, cette année de 2022, il nous répond.

Et la réponse n'est pas trop belle./HGL

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