Quand le pape dit qu’il veut un flou dans la doctrine, quand on introduit même le doute, pas seulement le flou, mais le doute, allant jusqu’à dire que même les grands guides de la foi, comme Moïse, ont laissé la place au doute… Je ne connais qu’un seul doute de Moïse : c’est lorsqu’il a douté en frappant le rocher ! A cause de cela le Bon Dieu l’a puni et il n’a pas pu entrer dans la Terre Promise. Alors ! Je ne crois pas que ce doute soit en faveur de Moïse, qui pour le reste fut plutôt énergique dans ses affirmations… sans aucun doute.
Énergique dans la substance de ses affirmations, et dans le choix des paroles. S'il était tellement humble qu'il avait besoin d'un parte-parole devant le Pharaon, et Dieu lui a donné son frère, alors c'était un homme qui avait ce que certains appellent de nos jours "mauvaise confiance en soi". C'est ce que le mot humble voulait dire dans le contexte. Mais de "mauvaise confiance en soi" - en ça capacité de se faire entendre par exemple par le Pharaon - il n'est jamais allé à "mauvaise confiance en la foi" ou encore "en la loi".
Si Bergoglio vient de dire que Moïse laissait la place au doute ... ça me rappelle trop les esprits maçonniques que j'ai voulu laisser derrière moi en quittant la pseudo-église suédoise.
Biensûr, il peut avoir voulu dire qu'il a permis à des douteurs de demander les signes qu'il fallait. Mais si c'est ce qu'il voulait dire, il aurait été plus claire de le dire ainsi.
Si la citation est exacte, et bien comprise, c'est très grave. Si elle est inexacte, c'est très grave pour Fellay. Mais si elle est exacte, et si elle est bien comprise, c'est très grave tout court.
Hans-Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
St Agabus d'Antioche, Prophète
13-II-2014
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