Europe1 : Des dérives intégristes secouent un lycée catholique
Par Fabien Cazeaux avec Gaétan Supertino
Publié le 14 avril 2014 à 07h37 Mis à jour le 14 avril 2014 à 10h48
http://www.europe1.fr/Societe/Des-derives-integristes-secouent-un-lycee-catholique-2061943/
La citation principale:
.... "Une fille, par exemple, qui prend la pilule du lendemain, ne sait pas s’il y a fécondation. Elle est donc considérée comme ‘semi-meurtrière’. En revanche, une fille qui avorte commet un ‘homicide volontaire’", raconte Laurie, encore secouée par la violence des propos tenus. ....
Nuançons! Si elle l'a choisi elle-même, quand à l'un ou l'autre acte, je suis d'accord. Si par contre une fille de treize a insisté pendant 5 semaines qu'elle n'avorte pas et après elle craque, ALORS c'est peut-être plutôt son père et sa mère, son copain et ses frères et soeurs et les professeurs et camérades et psychologues qui sont les meurtriers à plein droit. Le cas n'est pas inventé, il a eu lieu en Suède avant que je quitte le pays. Hmm ... je me corrige. Quand au cas volontaire quand au fait de prendre une pillule du lendemain, je ne dirais pas sémimeurtrière. Je dirais meurtrière quand à l'intention mais peut-être pas dans l'exécution.
Autres aspects: on a dit que les propos sont mal à leur place dans un lycée sous contrat. Le contrat, est-il nécessaire de le garder dans ce cas?
Laurie semble avoir commis (ou été forcée de commettre) ce genre là d'actes infanticides. Était-il absolument nécessaire qu'avec une sensibilité accrue comme ça elle soit enseignée avec des filles un peu crasses dans les propos mais avec une saine doctrine dedans, pour laquelle elle sera peut-être plus mûre plus tard? Qu'elle n'est pas en prison et que le médecin avorteur ne l'est pas non plus, c'est aussi mal, mais dans le cadre de ce mal, doit-elle imposer la délicatesse à ce sujet à tous les autres?
En plus, il semble y avoir eu Opus Dei dans l'établissement. Je ne suis pas sûr si je vois le problème. Après tout, les attitudes archibourges un peu à la Ben Stein qu'on trouve chez des Opus, on les trouve chez d'autres catholiques tradis pas mal aussi en France. Mais peut-être que ça serait à cause de leur attachement à au moins certaines valeurs de la doctrine plutôt traditionnelle? Ou, peut-être qu'il y a eu des lectrices un peu trop acharnées de Dan Brown? Interdire simplement The da Vinci Code serait peut-être inutile car des étudiantes pourraient le lire à maison, mais il y a quand même des assez bonnes réfutations de ce genre de balivernes, y compris de l'opus-phobie ou de la Silasophobie? Non?
Hans-Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
Lundi Semaine Sainte
14-IV-2014
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