La Croix avait hier un article sur la section Télé-radio, pour le programme "Ma mère, mon poison", et l'article s'appelait Se libérer des liens toxiques.
Dedans est dit:
Delphine, elle tente encore de comprendre l'emprise qu'avait sur elle sa mère, atteinte du "syndrome de Münchhausen par procuration". Cette névrose terrifiante, heureusement rare, conduit un parent à rendre malade son enfant pour susciter la compassion de son entourage.
Ou, plus banalement, c'est "Le Malade Imaginaire", sauf que c'est pas chez soi-même, c'est chez un dépendant, que "le souffrant" imagine une maladie qui n'existe pas.
C'est possible que ceci soit, heureusement, rare à propos des maladies physiques imaginées.
C'est par contre très fréquent à propos des maladies mentaux imaginées. Très malheureusement.
Et pas que chez des parents, c'est rentable pour la psychiatrie que son personnel soit atteint par ce syndrome.
Non, je ne prétend pas que la psychiatrie soit payé par cas, mais quand les malades mentaux de surplus ne sont pas marginaux par rapport aux fous génuines, c'est une raison d'emploi dans la psychiatrie.
Chez des métiers quasi "idéologiques" c'est aussi une tactique pour la clique dirigeante de rester en pouvoir, en tamponnant des adversaires dans les idées comme des fous.
Et je souligne, imaginer avec obstination que quelqu'un d'autre soit malade, ça peut arriver pas juste chez un parent ou deux par rapport à un enfant, mais aussi chez chaque figure d'autorité par rapport à ses dépendants. Dans les deux cas, on peut se sentir généreux et compréhensif en voulant susciter de la compassion pour quelqu'un d'autre.
Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
Chaîre de St Pierre à Antioque
22.II.2017
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