Un certain Alain S. en entrevue chez Rivarol* dit (en réponse à la question si la dénonciation des fait criminels n'est pas normale) ceci :
A. S. : Oui, bien sûr. Mais ce qui se déroule actuellement sous nos yeux, c’est une tentative de condamnation généralisée de l’enseignement confessionnel catholique ou présumé catholique. Plus largement, on peut parler d’une réactivation du combat multiséculaire contre le catholicisme et contre l’Eglise. C’est Satan qui est à l’œuvre. Il est d’ailleurs doublement à l’œuvre : d’une part en poussant certains éducateurs, religieux ou laïcs, les laïcs ne sont pas peu nombreux à être incriminés, à commettre des actes contraires à la charité et à la morale, d’autre part en organisant une dénonciation hystérique, par media interposés, de l’abjection, en donnant à croire que les écoles catholiques seraient intrinsèquement perverses, et que la violence physique et les dérèglements sexuels y seraient la règle. Il n’y a qu’à lire la presse progressiste, celle dans l’ADN de laquelle l’anticatholicisme est profondément ancré, pour constater combien les ennemis de l’Eglise se délectent des faits qu’ils rapportent avec délice et commentent avec gourmandise.
Je suis doublement victime de l'école publique de la Suède. En tant qu'élève entre 1980 (j'avais onze ans) et 1987, en tant que professeur et ex-professeur le semestre d'automne de 1995 et (comme ex) les années suivantes.
Je n'ai jamais assisté à une école privée religieuse, SSHL étant parfaitement séculariste, en plus juste semi-privée, semi-étatique. J'ai trop peu profité de scolarité à maison.
Il y a d'autres sévices qu'une discipline trop stricte. Par exemple la discipline par ridicule devant la classe (parfois mon sort en Autriche, vient de conduire une fille au suicide en France, et l'établissement était un collège parfaitement étatique), ou encore un manque de discipline qui encourage les plus hardis et plus frustrés parmi les élèves de chercher des souffre-douleurs. À Aix en Provence, j'ai parlé à une collégienne ou lycéenne à propos le harcèlement dans l'école, elle parlait d'une camerade de classe qui, elle, était chrétienne, et pleurnichait pour rien.
Et entre profs, il y a aussi des magouilles pour détruire un prof tel qu'il est, sous prétexte qu'il n'a pas de formation pédagogique, mais pour le motif réel qu'il s'est déclaré (en privé) admirateur du Caudillo.** Et, après le CDD d'un semestre fini, encore des magouilles pour le prendre en mains et l'empêcher de vivre sa vie. Si j'avais adhéré à un syndicat de profs, j'aurais dû renoncer aux droits syndicaux que j'avais (dont un ASSEDIC pas négligeable) du syndicat des employés publics — que j'avais rejoint pendant le stage dans les archives de la préfecture de Malmö. On a présumé que j'aurais négligé de me procurer un ASSEDIC, on est allé en "rescousse" en m'imposant encore un stage, quasi pour me sortir d'un narcissisme d'académicien et faire entrer dans la vie réelle, et je reprend la pensée très probable d'une votante conservatrice en Suède, mais très séculariste, très pro-avortement, une femme qui avait été prof de français et anglais quand je l'étais de suédois et d'allemand (il y avait pour les classes en parallèle encore un prof de chaque). Là, on m'a ruiné pour des années, on m'a posé l'alternative de psychiatrie ou de la défense à mes yeux légitime qui m'a conduit en prison. Et après qu'une juge m'avait aquitté et un juge d'appel m'avait condamné à 3 ans et demi, prison, pas obligation de soins, on n'a encore pas lâché, en principe cet engin là m'a poursuivi jusqu'à présent.
Et embrigadé des Musulmans et des Tsigans pour le faire en complément à eux./HGL
* N°3654 — 26 MARS 2025 — RIVAROL, page 2.
** J'ai décidé de ne pas dire ceci dans le village, quelques vieux étaient vétérans des brigades internationales, et ma mère n'aurait pas voulu que je doinsse des infarctus aux très vieux. D'ailleurs, je considère la phrase suivante trompeuse, p. 14:
En 1945, seuls le fascisme et le national-socialisme ont été terrassés. Ils appartenaient au camp des vaincus
Pas celui de Franco, pas celui de Salazar qui se portaient bien encore des décennies. Pas non plus celui de Dollfuss et de Schschnigg, vaincu en 1938 par le national-socialisme. Pas à état pur non plus les fascismes de Horthy, Pétain, Mussolini, déjà réduits en marionnettes du national-socialisme. Mais bon peut-être le reste de l'article est lisible ... Pierre Trépanier cite un Jean-Jacques Stormay qui m'interesse. Par contre, prétendre que le fascisme était vaincu en 1945 est un peu comme de dire que Soljénitsyne avait perdu le pouvoir en Russie en 1990.
L'avis des éditions Chrysalide :
ReplyDelete"Si je puis me permettre, concernant les régimes de Salazar, Franco et Dolfuss, s'ils ont été des régimes autoritaires, ils ne furent pas totalitaires ainsi fascistes."