"Je revendique la stigmatisation de Marine Le Pen, le Front national n'apporte aucune solution", a insisté le premier ministre. "J'en appelle à tous ceux qui sont sortis dans la rue le 11 janvier, je leur dis "allez voter!"".
Mais, la marche du 11 janvier était une marche contre le djihadisme, non?
D'ailleurs, j'ai pas vu l'utilité de me rejoindre à cette marche là. Le djihad en France, ce n'est pas, au moins pas ouvertement comme 7 et 9 janvier, les politiciens! Ni le patronat. Ni une quelle-conque fonction publique ou "privée mais publique quand même" qui se laisserait impressioner par une manif. Peut-être que j'ai tort. Peut-être que tel ou tel djihadiste se soit dit qu'un nouvel attentat rendrait sa religion impopulaire et qu'il se soit abstenu pour ça. Je ne sais pas. Je sais, par contre, que la marche en tant que telle n'était pas anti-LePen. Elle était anti-djihadiste.
La wikipédie** en dit qqc:
Une controverse naît également concernant l'éventuelle participation d'élus Front national à la marche parisienne : une majorité des dirigeants des partis de gauche est hostile à la présence du FN, tandis que l'UMP ne s'y oppose pas, au nom de l'union nationale. Le PS est lui-même divisé : son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, contredit ainsi l'avis de la majorité des cadres du parti en déclarant que « vient qui veut et qui se sent concerné ». Certains responsables socialistes redoutent que l'exclusion du FN donne à ce parti l'occasion de se poser en victime. Le président de la République François Hollande déclare que « Tous les citoyens peuvent venir (...), il n'y a pas de contrôles ». Marine Le Pen appelle ses partisans à manifester en province mais pas à Paris, dénonçant « les partis politiques sectaires » qui ont exclu le Front national de la marche parisienne, et opposant « le peuple français » à la classe politique qui a « récupéré » le cortège parisien. Elle-même manifeste le 11 janvier à Beaucaire, l'une des mairies FN. De son côté, Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national, juge la manifestation « orchestrée par les médias » et dénonce les responsables politiques présents lors de la manifestation comme des « charlots qui sont responsables de la décadence de la France », semant l'embarras au sein de la direction du FN.
Donc, non, même si un Le Pen a été contre la manif, c'est sûr que la manif n'a pas été contre Le Pen.
Sauf d'une manière marginelle qui pourrait être récupérée comme plus importante qu'elle n'était à cette époque. Une récupération que je trouve M. Valls en plein délit de commettre.
Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
St Euthyme de Sardis,
évêque et martyr
11-III-2015
Le Figaro : Manuel Valls : "J'ai peur que mon pays se fracasse contre le FN"
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 08/03/2015 à 10:47
Publié le 08/03/2015 à 10:21
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/08/97001-20150308FILWWW00036-valls-j-ai-peur-pour-que-mon-pays-se-fracasse-contre-le-fn.php
** Wikipédie : Manifestations des 10 et 11 janvier 2015
http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestations_des_10_et_11_janvier_2015
Qui renvoie à (pour cet extrait en haut):
- Le Front national et la marche républicaine : quatre questions pour comprendre le débat » [archive], sur France Info, 10 janvier 2015.
- L’union nationale se brise sur la question du FN [archive], Le Monde, 9 janvier 2015
- [2] [archive]
- Marine Le Pen appelle ses partisans à manifester partout, sauf à Paris [archive], Le Monde, 10 janvier 2015
- A Beaucaire, la marche républicaine réunit avant tout des frontistes [archive], Le Monde, 12 janvier 2015
- Le Pen ironise sur les «charlots» responsables de la décadence de la France [archive], Le Figaro, 11 janvier 2015
- Le FN peine à justifier les mots de Jean-Marie Le Pen [archive], Le Figaro, 12 janvier 2015
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