Monday, 16 November 2015

Il ne plaignait pas les morts - et il n'était pas islamiste, non plus

Je viens de rencontrer un homme hier, qui considérait que c'est la faute à la France s'il y a des morts. Chirac n'était pas entré dans ces pays ...

Hmmm ... deux observations.

Chirac était entré en Afghanistan, où la guerre n'a pas été menée avec insistance et persistance pour la défense des Chrétiens, mais pour la défense d'un gouvernement qui en fin de compte persécutait les Chrétiens aussi, juste moins sanguinairement que les Taliban.

Et ensuite, des attentats contre civilistes, on est dans la logique de la "guerre totale". Une théorie que la guerre ne soit pas entre deux armées, mais entre deux populations. Une théorie qui a fait son mal dans le terrorisme de Ho Chi Minh comme dans celui de Rote Armee-Fraktion.

Et une théorie que l'Église catholique a condamnée.

Il considérait aussi que les terroristes et autres islamistes voulaient remonter dans le temps vers 625. Il considérait aussi que c'était impossible, car il avait eu des progrès depuis, et il les considérait aussi comme hypocrites en se servant des progrès technologiques, comme messages par internet.

Je lui répliquais:

  • 1) progrès technologique et progrès moral n'est pas la même chose;

  • 2) on a eu une belle civilisation en 625. Juste, ce n'étais pas sur la Péninsule Arabique. C'était par exemple en Italie où on avait juste eu Boèce, un des meilleurs écrivains de tous les temps.


J'aurais pu ajouter que des progrès technologiques étaient en train de se faire là dans ce temps là, précisément à cause de la civilisation chrétienne.

Il y a eu un nouveau soc, possiblement inspiré d'une méditation sur le prophète Michée, chapitre 4, car, comme l'épée il est en fer. Et très probablement, ce nouveau soc a été développé par des moines qui méditaient dessus.

Et qui, aussi, ne croyaient pas dans la théorie de la guerre totale. Comme l'église depuis.

Par contraste, la Prusse largement apostate a beau avoir eu des progrès techniques qui faisaient paraître le soc comme vieux jeu, mais il croyaient dans la théorie de la guerre totale - sinon toute la population (et il y avait des gens qui n'étaient pas apostats non plus), au moins pas mal d'écrivains progressistes.

Il me précisait encore, que la religion ne l’intéressait absolument pas. La technologie oui.

Je m'abstenais de lui répondre, mais ça me paraissait pas très intelligent. D'abord sur mon blog, j'avais des messages qui concernaient LES DEUX domaines - devait-il se désintéresser parce que ça concernait la religion, ou s'intéresser parce que ça concernait la datation par carbone 14?

... 6) Examinons une hypothèse qui se trouve contrefactuelle un peu de près, ... 8) Avec un peu d'aide de Fibonacci ... j'ai une table, presque correcte, 9) Une table peut-être évitable ou contournable?, 10) Et les autres méthodes radioactives?.

J'ai pris les 4 messages les plus intéressants, sur 10, mais lui il aurait, avec son intérêt technologique, pu s'intéresser pour toute la série.

À part ça, il n'était pas mauvais.

Il m'avait commencé d'observer que je devais faire gaffe à mon bagage, et que le quartier et encore un quartier par là étaient "sans foi ni loi", trafic de drogues et d'armes.

Ensuite, il m'avait dit que le maire ne faisait rien pour Nanterre (selon ce qu'il disait, c'est au moins assez vrai pour la sécurité). Le maire était coco à 100%. Et il vivait lui-même en dehors de Nanterre, sous-entendu peut-être : de manière de ne pas avoir à subir lui-même les conséquences de sa gestion.

Il avait une admiration pour Charles Martel, qui avait renvoyé les Arabes chez eux. Bon, au temps de Charles Martel il s'agissait surtout d'une armée d'invasion. Avec des familles, dont la plupart vivent la plupart du temps paisiblement, c'est un peu plus délicat, non?

Ça dit, vendredi soir, j'étais à Nanterre, et pas à Paris. Je ne savais rien des attentats jusqu'au lendemain, quand j'essayais à me rendre à la Bibliothèque Universitaire de Nanterre, et quand les gardiens m’expliquaient que c'était fermé à cause des attentats. Je me suis trouvé mal à l'aise. Paris devenu Beirouth, quasiment?

Y a-t-il un présage dans le fait que l'identité numérique de ce message*, 1733561841556664440, comporte 666 et 444? Le nombre du grand trompeur et le nombre du roi du Sud, cette dernière chose entrelue dans le nombre de versets qui parlent de chacun en Matthieu 24 et en Daniel, par William Tapley.

Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre**
Ste Gertrude
16-XI-2015

* Visible pour l'éditeur déjà avant la publication. En plus, en comptant les messages publiés ensemble avec les brouillons, ceci est message 616. Sans les brouillons, ceci est juste 591. Sur ce blog. ** Où, ce matin, il y avait davantage de gardiens, et où on devait montrer ses sacs.

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