1) Datation de Carbone 14, comment ça carre avec la Chronologie Biblique, 2) Correction de la table, taux de C14, et implications, 3) Multiples échecs de trouver une meilleure table que les précédentes, 4) Une hypothèse à ne pas retenir, 5) Encore un échec ... C14 ... et un double, probablement (mais je serais bref), 6) Examinons une hypothèse qui se trouve contrefactuelle un peu de près, 7) Un essai, décision de demander l'aide à un professeur de maths, 8) Avec un peu d'aide de Fibonacci ... j'ai une table, presque correcte, 9) Une table peut-être évitable ou contournable?, 10) Et les autres méthodes radioactives?
Vous vous souvenez de cette table ?
¼ * t1/2 | = t0,841 | = 1450 ans |
½ * t1/2 | = t0,707 | = 2850 ans |
¾ * t1/2 | = t0,595 | = 4300 ans |
1 * t1/2 | = t0,5 | = 5750 ans |
1 ¼ * t1/2 | = t0,420 | = 7150 ans |
1 ½ * t1/2 | = t0,354 | = 8600 ans |
1 ¾ * t1/2 | = t0,297 | = 10050 ans |
2 * t1/2 | = t0,25 | = 11450 ans |
2 ¼ * t1/2 | = t0,210 | = 12900 ans |
2 ½ * t1/2 | = t0,177 | = 14350 ans |
2 ¾ * t1/2 | = t0,149 | = 15750 ans |
3 * t1/2 | = t0,125 | = 17200 ans |
valeurs complets en décimales (selon la calculatrice) | ||
---|---|---|
0, 8408964152537145285 | ||
0,7071067811865475 | ||
0,59460355750136050256511006950535375 | ||
0,5 | ||
0,42044820762685726425 | ||
0,35355339059327375 | ||
0,297301778750680251282555034752676875 | ||
0,25 | ||
0,210224103813428632125 | ||
0,176776695296636875 | ||
0,1486508893753401256412775173763384375 | ||
0,125 |
Faisons de même – ou juste le début – avec Uranium-Plomb. Il y en a deux versions, Uranium-Actinium-Plomb en prend moins de temps, la demivie est à « 704 Millionen Jahre ».
Regardons un peu :
¼ * t1/2 | = t0,841 | = |
½ * t1/2 | = t0,707 | = |
¾ * t1/2 | = t0,595 | = |
1 * t1/2 | = t0,5 | = |
Pour C14, la quart d’une demi-vie est un lapse de temps qu’on peut encore dater indépendemment, par des artéfactes dont le style est connu par descriptions écrites et historiques. Comme par example les stoles byzantins qui avaient en A.D. 565 remplacé les toges, au moins dans l’empire de l’Orient.
Par contre, pour dater quelque chose indépendamment de la demi-vie de la série uranium-actinium-plomb à la quart de cette demi-vie, à 176 000 000 ans, il faudrait d’abord être très sûr que telle ou telle datation, non même pas par C14, mais par stratigraphie, soit correcte. On devrait par example savoir que le Jurassien ait commencé il y a 201 300 000 ans et qu’il ait fini il y a 145 000 000 ans. En plus, on devrait savoir identifier tel échantillon au Toarcien, ayant débuté et fini il y a 182 700 000 et 174 100 000 ans. Et ensuite montrer que restent les 84,08964152537145285 % qui identifient la quart de le demi-vie comme telle, soit restant uranium, soit non devenus plomb, quelle que soit le critère. On ne peut donc nullement contrôler la demi-vie de cette méthode contre des échantillons datables indépendamment, car d’abord la datation stratigraphique présuppose la non-diluvialité comme origine du Jurassien, du Toarcien, et ensuite la datation plus précise du par example Toarcien présuppose qu’on soit déjà sûr de ce qu’il faut pour dater avec cette méthode.
Et item pour l’autre méthode, uranium-radium-plomb. Et item pour la troisième, datation par Thorium.
Or, pour la datation par Thorium on aurait théoriquement une aide par le C14 – car sa demi-vie est juste de 75 000 ans, un peu plus que les plus lointains dates de C14. ...
¼ * t1/2 | = t0,841 | = 18 750 ans |
½ * t1/2 | = t0,707 | = 37 500 ans |
¾ * t1/2 | = t0,595 | = 56 250 |
1 * t1/2 | = t0,5 | = 75 000 ans |
... Sauf que ces lointains dates de C14 sont en elles-mêmes suspects. Car elles ne reposent pas sur une contrôle par échantillon sur outils ou artéfactes historiquement datables.
En plus, le Thorium est surtout utilisé en contexte marin, où précisément la datation par C14, dès qu’il y a du calcaire, n’est pas fiable.
DONC, on ne peut pas élargir la datation C14 en arrière par Thorium, par Uranium-Actinium-Plomb, par Potassium-Argon et à la fin Uranium-Radium-Plomb. Car les valeurs suffisemment vieilles de C14 manquent la certitude.
DONC, on ne peut pas non plus conferer à la datation C14 une certitude par ces autres méthodes de datation. Car elles manquent elles-même la certitude.
Mais peut-être les échantillons sont-ils superflus ? Regardons ceci pour la désintégration de Potassium en Argon :
λε = 0,581×10-10 par an
Ceci est :
0,000,000,000,058,1
1 moins ceci est :
0,999,999,999,941,9
Je vérifie donc 99,99999999419 % sur le mètre pour datation carbone 14* : 0 ans +/- 5. En d’autres mots, s’il y avait eu un temps précisé, il aurait été différent pour les deux demi-vies, mais précisément pas, la différence entre 100 % et 99,99999999419 % est trop faible pour permettre une quelleconque conclusion. En d’autres termes, on ne peut pas être sûr d’avoir établie la perte annuelle dans les laboratoires avec certitude.
DONC, ni la datation par C14 confère de la certitude à des datations par Thorium qui auraient plu le fairesur des datations plus vieilles, ni les datations plus vieilles confèrent-elles de la certitude à la datation par C14 comme prouvant que la Terre soit trop vieille pour ne pas avoir atteint un niveau stable de C14 bien avant les datations.**
Hans Georg Lundahl
Paris, Mouffetard
St Prosdocime de Padoue
7-XI-2015
Mise à jour le 18:
On vient de réclamer, de la part d'un organisme Calviniste et Vieille Terre, que c'est faux que la demivie ait été calculé à partir d'une calibration à partir d'une datation stratigraphique de fossiles, sur ces autres méthodes. Ça serait directement observé sur les échantillons étudiés en laboratoire.
Or, leur argument est tel:
- 1) Même si le temps étudié est infime par rapport à la demivie, un échantillon de qqs grammes contient quand même de trillions d'atomes de l'isotope, donc on pourra forcément observer une proportion notable de l'isotope "fille" après des décades d'années, parfois 90.
- 2) À supposer que ce soit impraticable de trier isotope mère et isotope fille après le temps d'observation, on aura au moins étudié la dégradation radioactive, puisque chaque atome de l'isotope mère dégradé correspond à un bip de Compteur Geiger. Ceci aussi depuis plusieurs décades, donc en principe 90 ans.
Et ma réponse est celle-ci:
- 1) Il est difficile, comme ils notent eux-mêmes dans leur argument 2 de faire le tri entre isotope mère et fille, et même une dégradation de 90 fois celle du potassium en argone par an n'est pas mesurable. 99.9999994771 % -> O ans, +/- 5 sur le logiciel de calculation de C14, et même si la demivie est différente, le point est que ce logiciel ne peut pas faire une certaine différence entre un reste de 100% et un reste de 99.9999994771 %. Donc, dans le laboratoire non plus.
- 2) L'espoir de capter chaque dégradation d'un atome peut être contrecarré si telle ou telle radiation compté par le compteur Geiger est caché parce que le métal de l'échantillon isole les dégradations qui se déroulent au milieu d'elle-même. Même peut-être pour potassium, et surtout pour l'uranium, vu que l'uranium et le plomb ont des propriétés pareilles, et le plomb pourrait en elle-même empêcher qu'un dégradation soit capté par le compteur Geiger.
- 1 & 2) Le site réclame ceci comme la méthode, mais Dr. Roger C. Wiens ne donne pas de référence pour le fait que ceci soit suivi en tel ou tel protocole sur tel ou tel échantillon étudié depuis par exemple 60 ans./HGL
*http://dwb4.unl.edu/Chem/CHEM869Z/CHEM869ZLinks/www.all.mq.edu.au/online/edu/egypt/carbdate.htm
** C'est donc une erreur sur ce site: "Since the earth is more than four billion years old, all C-14 would have decayed into nitrogen long ago if new C-14 atoms weren't being produced."
Wiki nous a aidé avec ces articles:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Datation_par_le_potassium-argon
https://de.wikipedia.org/wiki/Uran-Blei-Datierung
https://fr.wikipedia.org/wiki/Datation_par_l'uranium-thorium
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