Thursday 17 December 2015

Jean-Pierre Petit dérape ...

Olivier Siméon (La Voix de la Russie, LVdlR) a eu un entretien avec le scientifique français Jean-Pierre Petit (JPP), sur le thème "Les trous noirs n'existent pas", dont je cite la partie 2. Je n'entre pas dans le fonds de la pensée, je commente juste un détail.

LVdlR :
Que voulez‐vous dire ?

JPP :
Ce que la Relativité Générale engendre, ce sont des surfaces, ou plutôt des solutions sous forme d’hypersurfaces. Prenez une surface quelconque, une boule de billard par exemple et deux points sur cette surface. Vous pouvez les joindre par une courbe « de plus court chemin », qui sera au passage une géodésique de cette sphère. Sur cette courbe vous vous pouvez mesurer une longueur, et il se trouve que c’est la seule chose que vous pouvez faire. Passons à une autre sphère, la Terre. Envisagez un chemin entre deux points. Vous pouvez mesurer le kilométrage. Mais des chiffres come la latitude et la longitude ne sont que des moyens de repérer ces points. Ces chiffres ne correspondent à aucune MESURE.

LVdlR :
Qu’on la mesure en « fuseaux horaires » ou en degrés, la longitude reste la longitude.

JPP :
Qu’est‐ce qui vous empêcherait de mettre les pôles ailleurs ? Sur l’équateur, par exemple. Les points et la distance qui les sépare ne changeraient pas. Mais les valeurs « latitude », « longitude » seraient totalement différentes. Ces choix de coordonnées de systèmes de repérage sont totalement arbitraires.

LVdlR :
Mais les pôles sont aux ... pôles...

JPP :
Est‐ce qu’une boule de billard a des pôles ? Non, ce sont des accidents liés au système de coordonnées. Il n’y a aucun point singulier sur une sphère. Vous les créez en la cartographiant.

LVdlR :
Pour la sphère, il n’y en a qu’une seule façon de se repérer, avec deux pôles.

[NB: il aura voulu dire une sphère en rapport avec un mouvement régulier et circulaire.]

JPP :
Non. Que dites‐vous de celui‐là, où il n’y a plus qu’une région singulière et où on repère les points à l’aide de deux familles de courbes qui sont des cercles :

[dessins compréhensibles comme repérages sur une globe sans rapport au mouvement]


Il semble que même le mention des fuseaux horaires n'ait pas mis Jean-Pierre Petit sur la piste pourquoi les pôles ne peuvent pas être à l'équateur.

Il s'agit du mouvement diurne, journalier. Qu'on le considère comme effectué par le cosmos ou par la terre, les pôles sont les points de la terre qui touche l'axe de ce mouvement, et l'équateur est le cercle le plus grand autour de cette axe, le plus éloigné de cette axe, sur la surface de la terre.

Si la Terre avait eu la forme d'un cercle - comme elle apparaît en perspective vu du haut d'un de ces pôles - le pôle est le centre et l'équateur (ou le horizon le plus approché de l'équateur) est la périphérie, tandis que le cercle est (au moins l'équinoxe vernal ou l'équinoxe automnal) dessiné, tracé par le mouvement de la lumière.

Relativité semble très avancé, mais soit Olivier Siméon a été aperçu comme voulant dire qu'un globe quelconque doit avoir deux pôles même sans avoir un rapport avec mouvement, soit il l'a oublié lui-même.

Entretemps, je ne l'oublie pas.

À supposer que le mouvement soit celui de la Terre, on doit conclure que la perception qu'il soit du cosmos - perception accessible partout parterre par quiconque a des yeux et des conduits semi-circulaires dans l'oreille interne qui fonctionnent - est une illusion.

À supposer que le mouvement soit réellement du cosmos, on doit conclure qu'un mouvant primaire le met en motion permanente. Et par mouvant primaire, j'entends qu'il ne soit pas mu par autre chose en son tour.* Une explication que tout le monde appelait - Dieu.

Soit on croit davantage que ce qu'on voit, on croit donc ses yeux et ses oreilles internes, et en croit aussi Dieu qu'on ne voit pas avec les yeux, ni avec les oreilles internes.

Soit on croit moins que ce qu'on voit, on croit donc pas dans ses yeux et pas dans ses oreilles internes, et alors, juste peut-être, on pourrait se passer de Dieu.

Par contre, on ne croit pas que ce soit du sérieux d'oublier le rôle des pôles et de l'équateur pour la terre.

Qu'on désigne Paris comme 2°21' Est de Greenwich - ou comme 0° Est et Ouest du méridien de Paris**, ça c'est arbitraire. Mais qu'on désigne Greenwich et Paris comme distants de 2°21', ça repose bel et bien sur une mesure angulaire entre deux géodésiques qui croisent les deux pôles et l'équateur, et ces trois repères en leur tour ne sont pas arbitraires non plus, ils sont en relation avec le mouvement diurne.

Hans Georg Lundahl
Nanterre Université
la Bibliothèque Universitaire
Saint Jean de Matha, prêtre et confesseur
17-XII-2015

Lire la suite: LVdlR : Les trous noirs n'existent pas (Partie 2)
http://fr.sputniknews.com/french.ruvr.ru/2014_06_30/Les-trous-noirs-n-existent-pas-Partie-2-4021/


* Ce qui repousserait juste la question encore une étape. ** Et donc Greenwich comme 2°21' Ouest de Paris. Comme on faisait aux temps de Louis XIV.

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