1.) 50% du "carbone récent", quel âge? Si on divisait une demi-vie en "demi-notes" ....? · 2.) 25% du "carbone récent"? Divisons la distance en 48 parties? · 3.) Trêve de Maths pour l'instant : a-t-on des restes antédiluviennes d'Européens ou non? · 4.) 12,5% du carbone présent : au paléolithique tardif · 5.) Encore "plus bas" dans le paléolithique : 6,25 % restent · 6.) Paléolithique inférieur, alors? · 7.) Raffiner et finir ma table de Fibonacci? · 8.) Table modifiée, analysée par convergence avec l'a priori
Je cite la wiki en abondance.
- I
- Le Moustérien est la principale manifestation culturelle du Paléolithique moyen en Eurasie (environ 300 000 à 30 000 avant le présent).
- II
- L'Aurignacien est une culture du début du Paléolithique supérieur, datant d'environ 39 à 28 000 ans avant le présent. .... L'apparition de l'Aurignacien en Europe occidentale se situe autour de 35 000 ans BP mais certaines datations font parfois remonter cette période aux alentours de 38 000 BP pour le Protoaurignacien (parfois associé à l'Ahmarien ancien) et bien davantage selon de récentes calibrations du radiocarbone. Le site de Geiβenklösterle a ainsi été daté à entre 42 et 43 000 BP, précédant ainsi le refroidissement de l'Événement de Heinrich 4. L'Aurignacien cesse d'être caractéristique entre 30 000 et 28 000 ans BP en Europe occidentale.
Génétique
Les données génétiques montrent que, en commençant il y a 37.000 ans, tous les Européens viennent d'une population fondatrice unique. Les personnes appartenant à l'Aurignacien auraient été assimilées il y a entre 34.000 et 26.000 ans à un autre groupe d'humains, les Gravettiens. Néanmoins, bien qu'ils portent des signatures génétiques distinctes, les Gravettiens et les Aurignaciens sont les descendants d'une même population fondatrice.
- III
- La culture du Gravettien fait partie du Paléolithique supérieur et s'inscrit chronologiquement entre l'Aurignacien final et le début du Solutréen. Elle a duré environ de 31 000 à 22 000 ans BP. La culture gravettienne se termine par un faciès lithique original nommé Protomagdalénien.
- IV
- Les dates disponibles pour le Solutréen sont comprises entre environ 22 000 et 17 000 ans BP, soit une période extrêmement froide et sèche de la Dernière Glaciation, appelée Dernier Maximum Glaciaire.
- V
- Le Magdalénien est la dernière phase du Paléolithique supérieur européen, comprise entre environ 17 000 et 12 000 ans avant le présent. Son nom a été proposé par G. de Mortillet à partir du site préhistorique éponyme de la Madeleine à Tursac en Dordogne.
- VI
- Une séquence fortement anthropisée se référant à la phase terminale de l'Épigravettien récent et les dates radiocarbones ont permis de caler ces occupations à l'interstade de l'Allerød, ce qui implique que ces cultures sont contemporaines de la fin du Solutréen et du Magdalénien d'Europe occidentale et centrale et qu'elles se sont développées entre -20000 et -10000.
Certains sites de Moldavie correspondent à un Épigravettien ancien (20 000–17 000 BP), puis un Épigravettien récent (13 500 – 11 000 BP).
... Le Ballanien (14 000 av. J.-C.) et le Halfien (16 000 av. J.-C.) en Nubie sont assimilés à un Épigravettien africain d'où dériveraient d'autres industries lamellaires, mais cette thèse ne fait pas l'unanimité.
Il me semble, Gravettien, Solutréen, Magdalénien, Épigravettien sont tous des styles post-déluviens.
Pour l'Aurignacien, je ne suis pas sûr et je pourrais considérer que la femme de Japheth était d'un population ayant déjà l'Aurignacien mais qui le continuait aussi après le Déluge.
Pour Moustérien, je penche que ce soit une culture anté-diluvienne.
Pourquoi, précisément?
Et pourquoi est-ce que d'autres créationnistes ne sont pas d'accord?
Bon, parlons un peu de la datation et de ses méthodes d'abord. Pour un site Moustérien d'il y a soi-disant 300 000 ans, nous n'avons certainement pas une datation par carbone 14, mais bien une par soit stratigraphie, soit peut-être plutôt potassium-argone. Or, la datation potassium-argone est très peu fiable en des échantillons après éruptions récentes. Ceci semble sûr par rapport à l'éruption de Mont Sainte Hélène et d'une éruption en Nouvelle Zélandie, même si les évolutionnistes répliquent que des échantillons de Vésuve et d'Etna donne les résultats qu'ils devraient.
Ou sinon, peut-être que plus tard des créationnistes auront une autre idée comment expliquer les datations par potassium-argone. Ce qui est sûr, une datation d'il y a 300 000 ans est plutôt par potassium-argone que par carbone 14, et ne relève donc pas de ma petite spécialité d'amateur.
Par contre, les datations de carbone 14, quand il y a des fossiles qui devraient par potassium-argone ou stratigraphie être au-delà de la datation par carbone 14, parfois on a quand même procédé à ces datations. Et les résultats sont entre 50 000 et 20 000 ans avant le présent. Une bonne moyenne serait donc 35 000 ans. Notons, toutefois, qu'alors les niveaux fluctuent tellement que tel membre et tel autre membre d'un mammouth, tel os ou tel autre os d'un Triceratops, peuvent différer par des milliers d'années.
Donc, si un squelette humain est daté par carbone 14 carrément plus vieux que 50 000 ans, c'est probable que ceci soit d'avant le Déluge. Or, un squelette du Moustérien, de race néanderthale a effectivement été daté plus vieux que 50 000 ans. La Ferrassie 2 est décrite par la wikipédie anglophone comme:
"An incomplete cranium and skeleton of a female Neanderthal found in 1910 and dated to 68-74,000 before present. This is now kept in the Musée de l'Homme."
Il me semble que cette datation est par carbone 14. Donc, madame ou mademoiselle La Ferassie a pu être une femme d'avant le Déluge.
Pourquoi est-ce que ceci semblerait fort problématique à d'autres créationnistes?
Parce que ces sépultures semblent être des restes des vies vécus comme des sauvages, des gens n'ayant pas une culture matérielle comme l'humanité l'a toujours connue, avec agriculture et pâturage, bientôt métallurgie et tissage aussi.
Or, en fait la sépulture ne peut pas trop bien nous informer si les vivants ont connu le blé cultivé ou non - à part la preuve positive, une offrande de blé dans la sépulture. Un manque de tel ne garantit pas que les gens n'en aient pas connu de leur vivant. Avant de répondre "mais sur tellement de millénaires, un manque de traces d'un fait de culture matérielle devrait quand même être conclusif, ils n'en avaient pas", considérez que je suis en désaccord sur cette chronologie, et que donc la conclusion repose sur un prémisse que je refuse.
Par contre, les premiers hommes avaient agriculture et pâturage (Genèse 4:2 mentionne les deux du vivant encore d'Abel), mais pas encore métallurgie ni textiles (Genèse 4:22 parle d'un frère et une soeur inventifs, vivant bien après le meurtre d'Abel, dont l'invention métallurgique de Tubalkain est mentionné dans la Bible et l'invention textile de sa soeur Noema, selon Dom Augustin Calmet, est une supposition commune).
Or, les grottes, comme lieux de sépulture ou d'habitation, d'ici semblent jusqu'à présent, et pour l'avant 30 000 avant le présent en Géorgie, exclure les textiles. Il pourrait donc très bien y avoir eu des gens avant le Déluge qui ne partageaient pas les inventions de Tubalkain ou de Noema. Et leur savoir-faire sans ces luxes aurait pu être savouré par Noé pour trouver une ou deux des belles-filles. Et ensuite, après le Déluge, on est beaucoup à devoir faire sans, quelque temps. Et y compris jusqu'à pouvoir vivre uniquement de chasse et de cueillette. Mais, les CMI et ICR soutiennent plutôt que la situation paléoloithique soit uniquement un résultat du Déluge.
Je pense qu'ils trouvent la culture antédiluvienne trop monolithique, plus monolithique qu'elle n'était. En notre temps aussi, il y a des populations qui vivent en marge ou dehors de la grande civilisation. Il peut en avoir eu avant le Déluge, et leur savoir-faire peut avoir être une ressource prisée par Noé pour l'après-Deluge.
Pourquoi alors trouvent-ils des gens sans civilisation notable datés d'à 72 000 avant Jésus-Christ, mais pas de villes avec ce genre de dates?
En partie, si Dieu a voulu éradiquer le monde qui était alors, Il peut avoir être surtout en colère avec les villes, même si "toute chair avait corrompu sa voie sur la terre" (Genèse 6:12) semble exclure une innocence totale de la part des sauvages. D'où un moindre effacement des traces des sauvages.
En partie, les villes anté-diluviennes restent peut-être encore à découvrir.
En partie, si les traces des villes aient pu être déjà découverts, mais cachés, par exemple par Smithsonian Museum, comme on dit qu'ils ont caché des traces des géants.
Pour revenir à la limite entre cultures antédiluviennes et cultures post-diluviennes : La Ferrassie a des niveaux qui sont de l'Aurignacien.
La séquence comporte ensuite quelques niveaux attribués au Châtelperronien puis une succession importante de niveaux aurignaciens :
- Aurignacien 0 ;
- Aurignacien I (sagaies à base fendue, grattoirs carénés, lames étranglées) ;
- Aurignacien II (sagaies losangiques, burins busqués, apparition de l'art sur bloc notamment sous forme de représentations sexuelles féminines).
Le sommet de la séquence comprend différentes couches attribuées par Peyrony au Périgordien supérieur, aujourd'hui appelé Gravettien.
On pourrait hypothétiser que l'Aurignacien aussi était courant parmi les "Lappons antédiluviens" ou "Esquimeaux antédiluviens" que je suppose que les néanderthaliens purs étaient. Mais de là au Gravettien, encore?
On pourrait aussi hypothétiser que le niveau Moustérien était d'avant le Déluge, mais que des payens (ce qui veut dire : polythéistes et après Babel? ou non, pas forcément?) aient retrouvé la grotte après le Déluge et y soient allés en des buts plus ou moins cultuelles pour honorer des ancêtres. Qui le sont peut-être pour nous aussi.
Ou, ce que je laisse aux autres, je vais faire mes recherches sur la chronologie de carbone 14 encore en faisant abstraction de ça, que déjà le Moustérien à La Ferrassie était d'après le Déluge, voir même après Babel. Alors, reste à expliquer pourquoi le niveau de carbone 14 chez madame ou mademoiselle La Ferrassie (pour les anthropologues "La Ferrassie 2") est en dessous de ce qu'on trouve pour les strates du Déluge.
Par contre, à partir du Gravettien, je pense que normalement on se trouve en face d'une population européenne d'après le Déluge.
- Les données génétiques montrent que, en commençant il y a 37.000 ans, tous les Européens viennent d'une population fondatrice unique. - Or, justement le Déluge change les populations. Je pars ici de la supposition qu'il s'agit de datations de carbone 14 pour ce "en commençant il y a 37.000 ans".
- Les personnes appartenant à l'Aurignacien auraient été assimilées il y a entre 34.000 et 26.000 ans à un autre groupe d'humains, les Gravettiens. - peut-être s'agit-il d'un autre fait que la néanderthalienne ou demi-néanderthalienne dans les belles-filles de Noé, peut-être pas. Probablement d'un autre fait, de quelque mélange entre populations après Noé.
- Le site de Geiβenklösterle a ainsi été daté à entre 42 et 43 000 BP, précédant ainsi le refroidissement de l'Événement de Heinrich 4. L'Aurignacien cesse d'être caractéristique entre 30 000 et 28 000 ans BP en Europe occidentale. - À supposer que ceci soit d'avant le Déluge (pas nécessaire, moins prépondérant que pour notre amie de La Ferrassie), la population post-diluvienne ou sa composante majoritaire a bien-sûr existé avant le Déluge aussi.
Le prochain sera encore une fois sur les datations de carbone 14. Une et deux demi-vies, quasi constatés selon 50% et 25% du taux d'à présent dans les échantillons, "3713 avant Jésus-Christ" et "9443 avant Jésus-Christ" sont déjà abordées. Viendra alors le ou les messages à propos trois et quatre demi-vies : "15 173 avant Jésus-Christ" (ou "17 000 BP"!) et "20 903 avant Jésus-Christ" (ou "23 000 BP"). Donc, pour niveau restant respectivement 12,5% et 6,25% du taux d'un échantillon organique récent normal.
Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
St. Wulfstan II de Worcester
19.I.2017
À la prochaine partie.
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