Père Luigi Villa fut condamné à mort par Roberto Farinacci, après son ordination en 1942, et restait un prêtre chassé pour la suite de la République de Salò.
Comme je viens de dire autre part, "la date préférable de consommation" pour Mussolini, c'est avant 1938, avant La Carta della Razza.
C'est vrai, son régime avait déjà outrepassé les termes du Concordat quand Pie XI fut obligé d'écrire l'encyclique Non abbiamo bisogno, parce que, justement, le parti essayait déjà à donner à la jeunesse une éducation assez laïque : un peu entre "Catho mais pas trop" (genre comme Atatürk pour l'Islam en Turquie) et "Catho fier de l'être, c'est partie de l'identité nationale d'Italie" (genre comme Erdogan de nos jours). Mais, à l'époque de "Non abbiamo bisogno", les prêtres avaient vécu à peu près ce que par exemple Don Camillo allait vivre avec Peppone*. On n'avait pas encore eu des prêtres mis sur des listes de mort.
Eh oui ... il Fascismo italiano a changé de l'acceptable au pire. Plus au Nord, on a eu un
Entre les deux, il y a eu un bon fascisme : il est assez négligé par les historiens. Hoch Dollfuss! Lui, il n'a jamais mis des prêtres sur des listes de mort. Ni décrété des trucs racialistes (chauvinisme nationale, ou préférence nationale, oui, racialistes, non).
Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
St Placide et fratrie
et compagnons, martyrs de Messina**
5.X.2017
Source : English - "Who is Father Villa?"
http://padrepioandchiesaviva.com/uploads/Chi___don_Villa_OK_en.pdf
* Fiction, mais basée sur des exemples bien réelles, et les Pepponi de la vraie vie ont pu ne pas tous être Communistes. Certains étaient, hélas pour la mémoire de Mussolini, fascisti. D'où Non abbiamo bisogno.
** Messanae, in Sicilia, natalis sanctorum Martyrum Placidi Monachi, e beati Benedicti Abbatis discipulis, et ejus fratrum Eutychii et Victorini, ac sororis eorum Flaviae Virginis, itemque Donati, Firmati Diaconi, Fausti et aliorum triginta Monachorum, qui omnes a Manucha pirata, pro Christi fide, necati sunt.
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