Wednesday 19 March 2014

Qui aime le bizutage spirituel?

Rendre la Providence Divine complice d'un bizutage par les prières qu'on fait à propos une personne, dont on se soucie vraiment trop, c'est un acte très cruel.

Il y a des gens qui, par le fait d'être prêtres ou par le fait d'être évêques ont le pouvoir de réaliser ce qu'ils veulent avec la prière - dans les limites imposées par Dieu. Il y en a aussi qui en abusent.

David Bawden se croit validemment élu pape en 1990, à raison ou à tort. Il a été - dans les deux cas - validemment sacré évêque en 2011. Il vient de faire une étude sur la validité (il y a une autre sur la licéité) des ordres sur les lignées de Mgr Lefèbvre et de Mgr Thuc. Je ne vais pas citer toute l'étude, mais il y a un mot dans le début qui me frappe. Mgr Lefèbvre a été ordiné et sacré évêque par Mgr Liénart, réputé franc-maçon. Or, évidemment, si Liénart était franc-maçon il a pu ne pas avoir l'intention d'ordiner ou de sacrer validemment Marcel Lefèbvre. Il a pu vouloir détruire l'église en vidant les rangs du clergé des prêtres et des évêques validemment ordinés et sacrés. Pour ce qu'il y a du cas Mgr Lefèbvre, ceci n'est pas, dit Pape Michel ou celui qui se prend en probablement bonne foi pour tel, très grave, car il a été sacré à la fois par trois évêques, et les deux autres ne sont pas suspects, et ils savaient depuis Pie XII que chaque évêque qui consacre un nouvel évêque doit avoir l'intention de sacrer, non pas juste le principal. Et quant au doute que sans la prêtrise il n'avait pas le fondement de l'épiscopat, il semble y avoir des exemples qui montrent que le rite du sacre est ambigue, que donc dans le cas d'un non-prêtre il confère aussi la prêtrise.

Je ne cite pas ceci pour recommender ou pour dérecomender David Bawden dans la qualité qu'il assume, à tort ou à raison, depuis 1990, ni pour communiquer directement sa conclusion (sauf en ceci qu'il trouve les ordres des deux lignées, Lefèbvre et Thuc, pareils), je le cite par contre pour évoquer le cas possible d'un franc-maçon infiltré dans l'église et voulant détruire l'église par le fait de ne pas avoir la bonne intention.

Dans le cas d'un sacre épiscopal, ceci est assez évidemment réparable par les co-consécrateurs qui suppléent à ce manque d'intention, car il y en a trois, au moins, par loi ecclésiastique. Dans le cas d'une absolution, par contre, ceci n'est pas si facilement réparable, car sacramentalement, pour chaque confession, il y a un seul prêtre qui absout.

L'intention d'absoudre peut être retenue absolument, quand le prêtre n'a pas du tout l'intention d'absoudre, ou rélativement, quand il absout sous une condition (qu'il peut avoir sens l'exprimer devant le pénitent). Dans le cas qu'il absout sous une condition que le pénitent ne remplit pas, le pénitent n'est pas absous.

Il m'est arrivé après une confession en 2010 de tomber en des péchées, notons, intérieurs, tellement choquants pour moi-même, que j'ai dû conclure que j'étais la victime d'un tel bizutage spirituel.

Il m'est arrivé depuis que le "curé" d'intérim de St Nicolas du Chardonnet m'a adressé la parole hier, et que je l'ai salué, que des choses recommencent. Il semble avoir mis dans sa tête de me corriger de tel ou tel défaut, dont il exaggère vraiment l'importance et très probablement l'extension aussi, il semble aussi avoir décidé de ne rien discuter directement avec moi, ni par internet, ni viva voce, avant la confession.

Si par exemple il me considère obligé par tel ou tel vœu de rester moîne pendant toute ma vie, ma réplique aurait été dans le passé, serait maintenant, sera dans le futur la même: non, je ne suis plus obligé depuis la réponse, donné en l'an 2000 par le Très Révérand Abbé Dom Gérard (décédé depuis), par intermédiare de Père Martin, qu'ils ne me reçoivent pas et que le vœu ne m'oblige pas. Pour être précis, je ne crois pas que le vœu m'oblige PLUS quand à cette date j'ai échoué une deuxième fois (au moins) de tenir ce vœu.

Pour être encore plus précis: tout le monde est d'accord qu'il ne m'oblige plus quant à l'entrée dans un monastère, mais j'ajoute, il ne m'oblige pas non plus quant à la chastété perpétuelle. Comment ça?

Si j'avais fait un vœu privé CORAM COMMUNITATI, j'aurais dû chercher une dispensation chez le Pape avant de pouvoir essayer de me marier, nota bene sans être excommunié. Car le code de 1917, quand il parle des vœux privés, ne parle que des vœux privés faits coram communitati. J'ai été témoin du début d'un tel vœu, à St Nicolas, j'ai ressenti l'impression que la providence avait été cité pour m'y amener, par les prières d'untel qui voudrait par là me rappeler le mien. Mais le mien n'était pas du tout pareil, il était dans la solitude et dans un moment de danger, dans lequel je m'était mis moi-même, mais quand même. Et en plus il était à une alternative, dont la première partie n'était pas du tout monastique.

Si après ceci, en 1998, j'ai défendu mon droit d'aller en monastère, c'est que j'ai voulu le plus vite possible avoir clarté dans mes obligations, sois je les suis, soit j'en sera absous par un maître de novices. Au lieu de ça, j'ai dû patienter jusqu'à 2000 pour même demander. Et la réponse que j'étais libre ne m'a pas accordé la liberté voulue.

Dans les lois canoniques du Moyen Âge, des temps de St Thomas, il était clairement dit que ce que genre de vœux, une fois qu'ils ne comportent pas une obligation explicite de rester chaste ou rester dans un monastère toute la vie, sont à prendre comme un vœu obligeant à l'essai de la vie monastique, et qu'il reste la liberté d'en sortir si cette vie ne plaît pas. Cet essai doit normalement prendre la forme d'un an de noviciat, mais peut aussi prendre la forme de deux essais de postuler, après le deuxième rejet on est libre. On ne le serait pas si on aura voué de rester en monastère toute la vie, car alors on sera libre quand au lieu mais obligé au résidu encore possible. Mais on le sera si on n'a pas voué ça.

J'en veux à Pacelli, plus tard Pie XII d'avoir aboli ces distinctions. Notons, ce qu'il a mis en place, par le fait de conseiller le Pape Benoît XV, ça m'accorde AUSSI la liberté, car le genre de vœu que j'avait fait est alors dans un vacuum de droit. Il était en solitude, DONC il n'était pas "coram communitati" ce qui est une condition pour qu'un vœu privé compte. Pour que le fait d'essayer de s'en retirer par un mariage comporte l'excommunication.

Mes bizuteurs spirituels dans la FSSPX m'ont fois après fois empêché d'avoir un feu vert dans les confessions, et mes malheurs me font penser que ce n'était pas aprce qu'ils me donnaient feu vert de toute manière mais implicitement, ils ont plutôt voulu par le sousentendu me retenir implicitement obligé à un vœu qui devant ma conscience, mais pas la leur, a cessé de m'obliger déjà il y a 14 ans, bientôt.

Je comptait le bonsoir de l'abbé hier comme un acte amicable, après les "corrections" que je viens après de souffrir, par intermédiare de la providence, j'ai peur qu'il a eu une intention de me:

  • a) mettre en communion avec lui, pour que
  • b) je puisse plus facilement être excommunié par lui, pour que
  • c) je ne puisse pas me retirer de son programme pour ma correction,
  • d) qu'il jugeait et juge nécessaire sur les mots des fourbes qui méritent d'être pendu, à même tître que des chasseurs d'esclaves, vous vous souvenez d'un film récent, les gens qui agressaient un noir libre pour le vendre en esclavage, et il est resté en esclavage absolument indû et illégal pendant 12 ans.


Par ces fourbes, dont les mots font confiance auprès de l'abbé, j'entends par exemple des psychiatres ou des franc-maçons ou des policiers qui parlent sur mon passé en portant jugement sur mon charactère bien audelà des mots des juges au procès qui m'a amené en prison. Et si l'Abbé Grün (aussi FSSPX) m'avait pas demandé de rester en Suède encore, j'aurais pu commencer un noviciat en dehors du pays sans avoir commis quoi que ce soit de reprochable (ou reproché de fait et à tort) devant la justice suédoise.

Des gens qui font tout pour que je sois corrigé, et rien pour mon bonheur terrestre, et qui empêchent d'autres, des jeunes faisant confiance à leur pastorale, de faire qqc pour mon bonheur, financier ou matrimoniale, ce sont pas des gens avec qui je souhaite rester en communion.

Hier, j'ai dû faire référence à un article que j'avais mis sur un blog dont l'adresse avait été donné à un accueillant.

Dans l'article il est question d'une bouteille, et non pas de deux canettes. J'ai écrit "je demande" avec un usage du présent pour le passé, comme si le passé était présent, et non pas "je demandé", ce que je trouve pourtant aujourd'hui. Entretemps, l'accueillant à la soupe populaire à probablement vu l'erreur. Et pourquoi? Parce que des gens comme ce prêtre prient pour que je sois humilié, pour que je reste marginalisé, pour que je n'échappe pas à ses corrections.

Je ne vois pas en quoi il serait meilleur que Liénart, si celui-ci avait voulu ne pas donner l'intention d'ordonner et de sacrer.

Hans-Georg Lundahl
Bpi Georges Pompidou
St Joseph
19-III-2014

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