Friday 10 June 2016

Rues du Cinquième, même règle, sauf que je ne m'arrête pas avant la fin de l'alphabet


1) Rues du Huitième Arrondissement, en excluant ce qui vient après P, ceux qui sont nés après 1800 ou ce qui n'est pas une personne avec les dates de vie · 2) Rues du Cinquième, même règle, sauf que je ne m'arrête pas avant la fin de l'alphabet · 3) Et la fin de cette histoire de noms de rues

  • Source:

    Toutes les rues de A à Z du 5ème arrondissement de Paris
    http://www.parisrues.com/rues05/05-toutes-les-rues.html


  • Hors compte:

    • rue du Fouarre:

      "Percée en 1202 sur le clos Garlande ou clos Mauvoisin où existait précédemment un cimetière israélite, elle fut d'abord appelée rue des Escoliers ou rue de l'Ecole, puis comme les écoliers, suivant les sévères instructions du pape Urbain V, étaient obligés « d'écouter les leçons assis à terre et non assis sur des bancs par esprit d'abnégation, pour écarter de leur jeunesse toute tentation d'orgueil », des bottes de paille jonchaient la rue, ce qui lui fit donner sous François Ier le nom de rue au Feurre ou du Fouarre, vieux mot français qui veut dire paille ou fourrage."

      Nouveau Dictionnaire Historique de Paris, Gustave Pessard, 1904

      [Perspective sur la situation d'académicien pauvre.]

    • rue Fustel de Coulanges:

      Un arrêté du 24 juin 1907 donna à cette rue le nom de l'historien Numa Denis Fustel de Coulanges (Paris, le 18 mars 1830 - Massy, le 12 septembre 1889) en raison du voisinage de l'école Normale Sup qu'il dirigea.

      [Un historien, que j'admire. Ni libéral, ni Marxiste.]

    • rue Mouffetard:

      Cette rue est une partie de l'ancienne voie gallo-romaine qui allait de Lutèce à Fontainebleau. Cet ancien chemin traversait, au 13ème siècle, un lieu-dit appelé Mons Cetardi (la colline de Cetardus), nom qui fut corrompu en Mouffetard (ou de multiples variantes durant les siècles).


  • 451-500

    • La rue honore la mémoire de Clovis (né vers 466 - Paris, le 27 novembre 511), roi de tous les Francs de 481 à 511, considéré comme le premier roi de France. "Apres la découverte du tombeau de Clovis et de celui de la reine Clotilde, dans les fouilles qui furent pratiquées en cet endroit le 10 mars 1807, pour le terrassement de cette voie, il fut décidé qu'on lui donnerait le nom de Clovis, parce que cette rue se trouvait ouverte sur l'emplacement de l'ancienne abbaye Sainte-Geneviève, fondée par Clovis, et où il avait été enterré vers l'an 511. Les corps furent relevés et transportés dans les caveaux de la basilique de Saint-Denis. La partie qui se termine rue du Cardinal-Lemoine date de 1809, elle fut crééé sur l'emplacement de l'ancien collège des Irlandais et les dépendances du collège de Boncourt." Nouveau Dictionnaire Historique de Paris, Gustave Pessard, 1904

    • Rue projetée dès 1807 à travers les jardins de l'ancienne abbaye de Sainte-Geneviève, elle ne fut achevée qu'en 1841. Elle honore la mémoire de Clotilde (vers 475 - Tours, en 545), épouse de Clovis et reine des Francs. Elle fut enterrée dans l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, devenue depuis Sainte-Geneviève.

    • L'ouverture de cette rue au travers de l'ancienne abbaye de Sainte-Geneviève fut décidée en 1802 par le ministre de l'intérieur Champigny pour améliorer les abords du Panthéon mais ne fut réaisée qu'en 1832, temps nécessaire pour acquérir les terrains auprès de l'État. Elle prend le nom du roi de France Clotaire Ier (vers 498 - Soissons, le 29 novembre 561) en raison de sa proximité avec l'abbaye Sainte-Geneviève et de la rue Clovis et rue Clotilde voisines.


  • 1200-1250

    • La rue existait en 1313, précédemment comme rue Perdue. Sur un plan de 1615, elle est appelée rue Saint-Michel. Par une ordonnace du 5 août 1844, et en raison du quartier des Ecoles où elle se trouve, on lui donne le nom du dominicain, philosophe, théologien, naturaliste, chimiste et alchimiste germanique Albert le Grand, ou Maître Albert (Lauingen, entre 1193 et 1206 - Cologne, le 15 novembre 1280). Il fut professeur de renom au 13ème siècle et notamment le maître de Thomas d'Aquin. La place est créée au début du 13ème siècle avec l'édification de maisons en 1210. Le nom de la place provient dès sa création d'une déformation soit du nom d'Aubert, abbé de Sainte-Geneviève qui créa les étaux de bouchers sur ce site au 12ème siècle, soit de Maître Albert. Le 12 mai 1588, c'est sur cette place qu'est érigée la toute première barricade des Ligueurs soutenant le duc de Guise lors de la journée des barricades. Elle est aussi un ancien lieu d'exécutions publiques des imprimeurs au 16ème siècle siècle dans Paris, notamment celle d'Étienne Dolet, dont on pouvait trouver la statue jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. L'impasse Maubert a la même origine.

    • La rue porte depuis un arrêté du 2 avril 1868 le nom de Jean Lemoine (Crécy-en-Ponthieu, 1250 - Avignon, 1313), cardinal, évêque d'Arras et légat du pape Boniface VIII auprès de Philippe le Bel, fondateur du collège portant son nom à travers la voie a été percée. La cité du Cardinal-Lemoine a la même origine.


  • 1251-1300 Cette rue porte depuis un arrêté du 8 juillet 1902 le nom du poète, homme politique et écrivain italien Dante Alighieri (Florence, mai 1265 - Ravenne, le 14 septembre 1321), qui aurait, vers 1301, habité le quartier, rue de Bièvre.

  • 1451-1500 Rue ouverte en 1937 par la Ville de Paris sur des terrains appartenant à l'École normale supérieure. Un arrêté du 10 février de la même année lui donne le nom de l'humaniste et théologien néerlandais Erasme (Rotterdam, le 28 octobre 1466 (ou peut-être 1467 ou 1469)- Bâle, le 12 juillet 1536), considéré comme l’une des figures majeures de la Renaissance tardive.

  • 1501-1550

    • La rue Jean-Calvin faisait anciennement partie intégrante de la rue de l'Abbé-de-l'Épée, qui fut morcelée en différentes parts à la fin du 19ème siècle. Depuis un arrêté du 27 juillet 1936, elle ditt son nom au réformateur protestant Jehan Cauvin dit Jean Calvin (Noyon, le 10 juillet 1509 - Genève, le 27 mai 1564).

    • Cet ancien chemin du 13ème siècle est déjà présent sur les plans de Paris en 1588 sous le nom de rue du Puits-qui-parle. Un décret du 27 février 1867 lui donne le nom de Jacques Amyot (Melun, le 30 octobre 1513 - Auxerre, le 6 février 1593), un prélat français et l'un des traducteurs les plus renommés de la Renaissance.

    • Dénommée en 1540 rue du Petit-Moine, à cause d'une enseigne, un décret du 27 février 1867 lui donna le nom d'André Vésale (Bruxelles, le 31 décembre 1514 - Zakynthos, le 15 octobre 1564), célèbre anatomiste belge, considéré comme le créateur de l'anatomie humaine. Le voisinage de la boulangerie des hôpitaux, ancien hospice Scipion, guida ce choix.

    • Cette rue fut ouverte sur l'emplacement de la Bièvre. Un arrêté du 6 novembre 1905 lui donna le nom de l'apothicaire et écrivain Nicolas Houël (né vers 1520 - Paris, 1584), fondateur de la Maison des apothicaires devenue la Faculté de pharmacie.

    • Une partie de cette rue existait déjà en 1230. En raison du voisinage de la Faculté de droit, un décret du 2 octobre 1865 lui donna le nom du jurisconsulte Jacques Cujas (Toulouse, en 1522 - Bourges, le 4 octobre 1590).

    • Cette rue existait en 1540 sous le nom de rue de la Barre. Elle prit plus tard le nom du financier italien Scipion Sardini (Lucques, en 1526 - Paris, en 1609), qui avait fait construire dans cette voie, au 16ème siècle, un hôtel particulier.


  • 1551-1600

    • Rue ouverte suite à une ordonnace du 22 juin 1837, autorisant la vente des terrains de l'ancienne abbaye de Saint-Victor. Elle reçut le nom de Guy de La Brosse (Rouen, vers 1586 - Paris, le 31 août 1641), médecin de Louis XIII, fondateur du Jardin des Plantes qui se trouve dans le voisinage.

    • Au début du 13ème siècle, la rue s'appellait rue Bordelles ou rue Bourdelle. Elle est nommée en 1809 du nom du mathématicien, physicien et philosophe français René Descartes (La Haye en Touraine, le 31 mars 1596 - Stockholm, le 11 février 1650).


  • 1601-1650

    • La rue Nicole fut créée en 1868 sur les terrains de l'ancien couvent des Carmélites. Elle fut prolongée en 1908 jusqu'à la rue Saint-Jacques sous le nom complet de Pierre Nicole (Chartres, le 19 octobre 1625 - Paris, le 16 novembre 1695), théologien de l'abbaye Port-Royal, en raison du voisinage de l'ancienne communauté de Port-Royal.

    • Cette voie médiévale remontant au début du 13ème siècle, rejoignait la rue Saint-Jacques avant l'ouverture de la rue Dante. A partir de 1247, elle est connue comme la rue des Plâtriers, rue de la Plâtrière, rue de la Plâtrerie, rue du Plâtre-Saint-Jacques, ou rue Rodolphe le Plâtrier. Au 15ème siècle, on la dénomme rue du Plâtre. Elle a perdu sa rive sud lors du percement du boulevard Saint-Germain. Le 24 août 1864 elle reçut le nom du jurisconsulte français Jean Domat (ou Daumat) (Clermont-Ferrand, 30 novembre 1625 - 14 mars 1696), le plus célèbre représentant du droit au siècle de Louis XIV, actif dans le quartier des Ecoles. Du côté impair, elle est surélevée par des degrés.

    • En raison du voisinage de l'ancienne abbaye Saint-Victor, un décret du 2 mars 1867 donna à cette rue le nom du chanoine de Saint-Victor, Jean-Baptiste de Santeuil (ou Santeul) (Paris, le 5 décembre 1630 - Dijon, le 5 août 1697), auteur de poèmes latins.

    • Située dans le quartier des Ecoles, la rue porte depuis un décret du 27 février 1867 le nom de l'oratorien et philosophe, le père Nicolas Malebranche (Paris, le 5 août 1638 - Paris, le 13 octobre 1715). "Formée vers 1646 sur l'emplacement des anciens fossés de la ville, elle portait le nom de rue Sainte-Hyacinthe et remplaçait une rue Saint-Thomas ouverte en 1585, en vertu de lettre patente de 1540. Cette rue Saint-Thomas avait été bâtie sur un terrain appartenant aux Jacobins de la rue Saint-Jacques; et c'est pour cela qu'elle avait pris le nom de Saint-Thomas (d'Aquin), un des saints les plus honorés de cet ordre. Ce fut un moment la rue des Remparts, puis rue des Fossés-Sant-Michel. La rue Malebranche a été réunie à la rue Paillet en 1877." Nouveau Dictionnaire Historique de Paris, Gustave Pessard, 1904


  • 1651-1700

    • L'ancienne ruelle Chartière, tracée sur le plan de Gomboust de 1652, devint plus tard la rue Neuve-Sainte-Geneviève. En raison du voisinage du Jardin des Plantes, un décret du 24 août 1864 lui donna le nom du botaniste Joseph Pitton de Tournefort (Aix-en-Provence, le 5 juin 1656 - Paris, le 28 décembre 1708).

    • Cette ancienne rue de Paris a porté de très nombreux noms au cours des siècles : créé comme chemin du Moulin à Vent, elle devient rue du Puits-de-Fer (vers 1539), puis rue des Morfondus (sur le plan Corrozet de 1532), rue Tiron, rue Neuve-Saint-Étienne (sur le plan Jouvin de Rochefort de 1672), rue Neuve-Saint-Étienne-Saint-Marcel (sur le plan La Tynna de 1816). En 1867, elle prend son appellation actuelle en hommage à l'historien, professeur de français, écrivain et recteur de l'université Charles Rollin (Paris, le 30 janvier 1661 - Paris, le 13 septembre 1741) qui a vécu au n° 30 pendant 50 ans jusqu'à sa mort. En 1877, son tronçon situé au-delà de la rue Monge est débaptisé et devient la rue de Navarre.


  • 1701-1750

    • La rue Linné, comme la rue Geoffroy-Saint-Hilaire qui la prolonge et la rue Jussieu, sont des anciennes sections de la rue du Faubourg-Saint-Victor. Elle existait déjà au 11ème siècle. Elle porte depuis le 2 octobre 1865 le nom du naturaliste suédois Carl Linnæus, puis Carl von Linné (Råshult (Suède), le 23 mai 1707 - Uppsala (Suède), le 10 janvier 1778), après son anoblissement.

    • Située sur d'anciens marais, elle fut amorcée en 1765 et alors dénommée la rue de la Desserte du Jardin des Plantes, elle fut prolongée en 1790 jusqu'à l'actuelle rue Geoffroy-Saint-Hilaire. Elle doit son nom à Georges Louis Leclerc, comte de Buffon (Montbard, le 7 septembre 1707 - Paris, le 16 avril 1788), écrivain français, naturaliste et directeur du Jardin du Roi (ancienne appellation du Jardin des Plantes).

    • Passage aménagé lors du remembrement de l'îlot en 1956 et provisoirement dénommée voie C/5. Un arrêté municipal du 27 décembre 1994 lui donna le nom de l'avocat, géographe ordinaire du Roi, Jean Baptiste-Michel Renou de Chavigné dit Jaillot (Paris, 1710 - Paris, 1780), auteur de nombreux documents et cartes sur Paris.

    • Formée en 1567, cette rue n'était alors qu'un passage fermé la nuit qu'on appelait ruelle St-Jacques-du-Haut-Pas, puis ruelle du Cimetière(-Saint-Jacques). Vers 1810 elle fut nommée rue des Deux-Eglises, en raison de sa situation entre les deux églises de St-Jacques-du-Haut-Pas et de l'ancien séminaire de Saint-Magloire. Une ordonnance du 4 novembre 1846 lui donna son nom actuel, en hommage au prêtre Charles-Michel de L'Épée, appelé l'abbé de L'Epée (Versailles, le 24 novembre 1712 - Paris, le 23 décembre 1789), fondateur de l'Institution des sourds-muets. La rue a été prolongée, de 1867 à 1880, jusqu'à la rue Gay-Lussac. Avant 1967, la rue finissait boulevard Saint-Michel. A cette époque, on a donné le nom de place Louis Marin au carrefour formé par le débouché des rues de l'Abbé-de-l'Epée et la rue Henri-Barbusse sur le boulevard Saint-Michel (côté impair).

    • Elle doit son nom à Jacques-Germain Soufflot (Irancy, le 22 juillet 1713 - Paris, le 29 août 1780), architecte du Panthéon de Paris. Elle a été prévue à la fin du 18ème siècle en même temps que le Panthéon pour lui donner une perspective. Elle a été ouverte jusqu'à la rue Saint-Jacques vers 1760. Elle a été prolongée jusqu'à l'actuel boulevard Saint-Michel pendant la seconde moitié du 19ème siècle, entre 1846 et 1876 — ce prolongement était prévu depuis 1805. La rue Soufflot s'est appelée rue du Panthéon-Français sous la révolution, et a été renommée Soufflot en 1807.

    • Rue percée au commencement du 13ème siècle, elle fut primitivement dénommée rue des Bouliers ou rue au Bouloir et rue de Richebourg. Elle a porté aussi le nom de rue Neuve-d'Orléans et rue d'Orléans, puis rue d'Orléans Saint-Marcel. En raison du voisinage du Jardin des Plantes, un décret du 24 août 1864 du naturaliste et médecin Louis Jean-Marie D’Aubenton, dit Daubenton (Montbard, le 29 mai 1716 - Paris, le 31 décembre 1799).

    • Cette très ancienne voie de Paris, déjà présente au 15ème siècle, portait alors le nom de rue des Poteries en raison d'anciennes poteries gallo-romaines. Vers 1600 ce nom se serait altéré en rue des Pots devenu ensuite rue des Postes. Elle prend son nom actuel en 1867 en hommage à l'abbé Charles François Lhomond (Chaulnes, 1727 - Paris, le 31 décembre 1794), un humaniste, pédagogue, grammairien et érudit français.

    • L'ancienne impasse de la Photographie, ouverte par la Ville de Paris lors du percement de la rue Monge, porte depuis un arrêté du 4 juin 1962 le nom du botaniste français d’origine écossaise Michel Adanson (Aix-en-Provence, le 7 avril 1727 - Paris, le 3 août 1806) à cause de la proximité du Muséum national d'histoire naturelle. Michel Adanson est enterré au cimetière du Père-Lachaise (division 23).

    • Cette rue a englobé la partie de la rue du Fouarre, comprise entre la rue de la Bûcherie et le quai de Montebello. Son ouverture a entraîné la suppression de la rue des Lavandières (ou rue Lavandières de la Place Maubert ou encore rue Lavandières Saint-Jacques). Un arrêté du 18 avril 1890 lui donna le nom du mathématicien, mécanicien et astronome Joseph Louis, comte de Lagrange (Turin, le 25 janvier 1736 - Paris, le 10 avril 1813). Il est inhumé au Panthéon de Paris.

    • La rue était anciennement le prolongement de la rue du Puits-de-l'Ermite dans sa portion située au-delà de la rue Monge. Elle est rebaptisée dans sa totalité en 1891 du nom du pédagogue protestant suisse Johann Heinrich Pestalozzi (Zurich, le 12 janvier 1746 - Brugg, le 17 février 1827) après que la portion sud à angle droit eut été ouverte en 1886 et jointe à la portion est. La voie doit sa dénomination à sa situation, dans le quartier des Ecoles.

    • Cette rue, ouverte en 1859, reçut par un décret du 2 mars 1864 le nom du mathématicien Gaspard Monge (Beaune, le 9 mai 1746 - Paris, le 28 juillet 1818), l'un des fondateurs de l'Ecole Polytechnique qui se trouve dans le voisinage. La place Monge porte également son nom.

    • Antérieurement rue des Fossés-Saint-Victor, entre la rue du Cardinal-Lemoine et la rue Mouffetard, et rue de Fourcy-Saint-Jacques entre la rue de l'Estrapade et la rue Mouffetard. En raison du voisinage du Muséum d'histoire naturelle où il a professé, un décret du 2 octobre 1865 lui donna le nom du botaniste André Thouin (Paris, le 10 février 1747 - Paris, le 27 octobre 1824).

    • Cette voie est déjà en partie présente au en 1540, entre la rue de l'Arbalète et l'ancienne rue des Bourguignons aujourd'hui disparue, sous le nom de chemin des Charbonniers puis de rue des Charbonniers et enfin de rue des Charbonniers-Saint-Marcel. Elle est complétement ouverte en 1857 afin de relier le boulevard de Port-Royal à la rue Claude-Bernard et intègre la portion de l'ancienne rue. Elle porte depuis le 2 mars 1864 le nom du chimiste français Claude Louis Berthollet (Talloires, le 9 décembre 1748 - Arcueil, le 6 novembre 1822).

    • Au 14ème siècle, rue de l'Allemandier ou rue des Almandiers, puis rue des Amandiers Sainte-Geneviève. En raison du voisinage de l'Ecole polytechnique, un décret du 24 août 1864 lui donna le nom du mathématicien, astronome et physicien français Pierre-Simon de Laplace (Beaumont-en-Auge, le 23 mars 1749 - Paris, le 5 mars 1827).

    • Rue ouverte en 1879 par la Ville de Paris et qui porte depuis l'arrêté du 4 mars 1881 le nom du géologue et minéralogiste Déodat Gratet de Dolomieu (né au château des Gratet de Dolomieu, le 23 juin 1750 - Châteauneuf, le 28 novembre 1801), en raison de la proximité du Muséum d'histoire naturelle de Paris et le Jardin des Plantes.




  • 1751-1775

    • Précédemment la rue faisait partie de la rue Restaut, antérieurement la rue Neuve-des-Poirées. En raison du voisinage de la Faculté de droit, un décret du 24 août 1864 lui donna le nom du jurisconsulte Charles Bonaventure Marie Toullier (Dol-de-Bretagne, le 21 janvier 1752 - Rennes, le 19 septembre 1835).

    • En 1605, c'était déjà la rue des Poules; plus tard, rue du Chataîgnier, rue Chastinière, rue du Mûrier dite des Poules en 1635. Par décret du 27 février 1867 on lui donne le nom du philosophe français, membre du Tribunat, puis professeur de philosophie à la Sorbonne, Pierre Laromiguière Livinhac-le-Haut (Aveyron), le 3 novembre 1756 - Paris, le 12 août 1837).

    • Rue ouverte au 14ème siècle sous le nom de rue Copeau ou une de ses multiples variantes. Un décret du 2 décembre 1853, en raison du voisinage du Jardin des Plantes, la renomma pour honorer la mémoire du zoologiste et homme politique Bernard-Germain de Lacépède (Agen, le 26 décembre 1756 - Épinay-sur-Seine, le 6 octobre 1825).

    • Une rue très ancienne ouverte vers 1185 dans le clos Bruneau, nommée au 13ème siècle rue du Clos-Bruneau, puis rue du Mont-Saint-Hilaire, rue du Puits-Certain (du nom du puits percé en 1572 par un dénommé Robert Certain et redécouvert suite à des travaux d'égouts en 1894), rue Saint-Hilaire, et rue Fromentel. Ce dernier nom est une altération du nom froid mantel en raison d'un cartulaire datant de 1243 qui la mentionne sous l'appellation vicus qui dicitur Frigidum Mantellum probablement en raison de la proximité de l'ancien frigidarium des thermes de l'Est. Elle prend son nom actuel le 25 octobre 1880, honorant Pierre Antoine Victor de Lanneau (Bard-lès-Époisses, le 25 décembre 1758 - 1830) qui fut le refondateur du Collège Sainte-Barbe voisin.

    • Rue ouverte en 1850 dans le quartier des Ecoles. Un décret du 2 mars 1864 décida d'honorer le pharmacien et chimiste Louis-Nicolas Vauquelin (Saint-André-d'Hébertot, le 16 mai 1763 - Saint-André-d'Hébertot, le 14 novembre 1829)

    • L'ancienne rue Saint-Dominique-d'Enfer, ouverte en 1546, reçut par une ordonnance du 18 juin 1846 le nom de l'homme politique et philosophe Pierre-Paul Royer-Collard (Sompuis, le 21 juin 1763 - Châteauvieux, le 4 septembre 1845), en raison du voisinage d'établissements d'instruction publique. L'impasse Royer-Collard porte également son nom.

    • Cette place, décidée par un décret de Napoléon Bonaparte du 14 février 1806, fut ouverte la même année et porte le nom du général de division Jean-Marie Valhubert (Avranches, le 22 octobre 1764 - Brünn, le 3 décembre 1805), qui fut tué trois mois auparavant lors de la bataille d'Austerlitz. La place donne directement sur le pont d'Austerlitz.

    • Dans ce quartier où ont été groupés des noms de savants, une délibération municipale du 31 décembre 1918 donna à cette rue le nom du chirurgien militaire, le baron Dominique-Jean Larrey (Beaudéan, le 7 juillet 1766 - Lyon, le 25 juillet 1842), membre de l'Institut d'Egypte.

    • La rue prit de nombreux noms au cours de son histoire, s'appelant en 1552 rue derrière les murs de Saint-Victor en raison de sa proximité avec l'abbaye Saint-Victor, puis rue du Ponceau à l'époque où la Bièvre coulait le long de la rue, puis rue de Seine, avant d'être renommée en l'honneur du biologiste et palèontologue Georges Cuvier (Montbéliard, le 23 août 1769 - Paris, le 13 mai 1832) par décret royal le 8 novembre 1838, ceci en raison de la proximité du Muséum d'histoire naturelle.

    • En raison du voisinage du Jardin des Plantes , un arrêté du 2 avril 1868 donna à cette rue le nom du naturaliste Etienne Geoffroy-Saint-Hilaire (Étampes, le 15 avril 1772 - Paris, le 19 juin 1844). "Indiquée en 1530 à l'état de chemin sur le plan de Braun, son premier nom en 1603 fut rue Corpeaux ou rue Coipeaux, parce qu'elle conduisait à la butte des Copeaux, dont on a fait Copeaux. Au milieu du XVIIe siècle, vers 1760, elle prit le nom de rue du Jardin-du-Roy, à cause du voisinage de ce jardin. Pendant la Révolution et le premier Empire, elle conserva le nom de rue du Jardin-des-Plantes. En 1848 on lui avait donné celui de Geoffroy Saint-Hilaire. En 1714, ce fut le faubourg Saint-Victor. Entre le boulevard Saint-Marcel et la rue Poliveau, on en fit quelque temps la rue du Marché-aux-Chevaux." Nouveau Dictionnaire Historique de Paris, Gustave Pessard, 1904

    • Commence 45 rue de la Clef Finit 75 rue Monge Rue ouverte en 1879 par la Ville de Paris. Dans ce quartier où ont été groupés des noms de savants, un arrêté du 4 mars 1881 lui donna le nom de l'ingénieur et physicien Etienne Louis Malus (Paris, le 23 juillet 1775 - Paris, le 23 février 1812), qui participa à la campagne d'Égypte de Napoléon.


  • 1776-1800

    • Cette rue faisait précédemment partie de la rue de l'Abbé-de-l'Epée. En raison du voisinage du Jardin des Plantes, un décret du 10 novembre 1877 lui donna le nom du botaniste Charles-François Brisseau de Mirbel (Paris, le 27 mars 1776 - Champerret, le 12 septembre 1854).

    • Rue ouverte par un décret du 11 août 1855 qui, par un décret du 28 août 1858, prend le nom de Louis Jacques Thénard (La Louptière, le 4 mai 1777 - Paris, le 21 juin 1857), un chimiste et professeur au Collège de France sur lequel la rue débouche.

    • Précédemment rue de la Contrescarpe-Saint-Marcel et antérieurement rue de la Contrescarpe-Sainte-Geneviève. Elle existait en 1650 et faisait partie du chemin extérieur au rempart. Un plan de Bullet et Blondel (1710) lui donne le nom de rue des Petits-Pères. Depuis un décret du 2 octobre 1865, en raison du voisinage du Jardin des Plantes, elle porte le nom du zoologiste et anatomiste Henri-Marie Ducrotay de Blainville (Arques-la-Bataille, le 12 septembre 1777 - Paris, le 1er mai 1850).

    • Rue ouverte en même temps que la rue Monge en 1859. En raison de la proximité du Jardin des Plantes de Paris, un décret du 11 septembre 1869 lui donne le nom du botaniste suisse Augustin Pyrame de Candolle (Genève, le 4 février 1778 - Genève, le 9 septembre 1841).

    • Un décret du 2 mars 1864 donna à cette rue, située dans le quartier des Ecoles, le nom du chimiste Louis Joseph Gay-Lussac (Saint-Léonard-de-Noblat, le 6 décembre 1778 - Paris, le 9 mai 1850). Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise, division 26.

    • Un décret du 10 février 1875 officialisa le nom de la rue pour honorer l'avocat et philanthrope Jean-Denis Cochin (1789-1841), maire du 5ème arrondissement et député de Paris. "Cette voie a été formée en 1774, en même temps que la Halle aux Veaux, aujourd'hui supprimée, et s'est appelée place aux Veaux. En 1840, elle reçut le nom de Cochin. Jean-Denis-Alaric Cochin, parent de l'abbé Cochin, fondateur de l'hôpital du même nom, naquit le 14 juillet 1789. Philanthrope, administrateur des hospices, maire du 5e arr., et député de Paris, il s'occupa beaucoup des questions d'assistance, et fut le créateur de la première salle d'asile de Paris. C'est également à lui que l'on est redevable de la canalitsation de la Bièvre. Cochin mourut le 18 avril 1841, en regrettant "que sa vie n'ait pas été assez longue pour réaliser tout le bien qu'il avait dans le coeur". Comme la rue de Poissy et la rue de Pontoise, la rue Cochin occupe l'emplacement de l'ancien jardin du couvent des Bernardins." Nouveau Dictionnaire Historique de Paris, Gustave Pessard, 1904

    • La rue porte depuis un décret du 27 février 1867 le nom de l'archéologue et collectionneur d’œuvres d’art Alexandre Du Sommerard (Bar-sur-Aube, le 31 août 1779 - Saint-Cloud, le 19 août 1842), fondateur du musée de Cluny qui se trouve dans le voisinage.

    • Cette rue très ancienne, qui existait déjà en 1254, fut successivement dénommée vicus Coementariorium, vicus Lathomorum, rue Le Masson, rue aux Etuves et rue des Maçons Sorbonne. Un décret du 27 février 1867 lui donna le nom de Jean-François Champollion (Figeac, le 23 décembre 1790 - Paris, le 4 mars 1832), déchiffreur des hiéroglyphes et considéré comme le père de l'égyptologie. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (division 18).

    • La rue de Cluny ou passage Cluny, existait déjà au 12ème siècle. Guillot, en 1300, la nomme rue à l'Abbé de Cligny. En raison du voisinage de la Sorbonne, un décret du 24 août 1864 la rebaptisa pour honorer le philosophe et professeur de lettres à la Faculté, Victor Cousin (Paris, le 28 novembre 1792 - Cannes, le 14 janvier 1867). Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise, division 4.

    • Cette rue ouverte en 1876 par la Ville de Paris, reçut par un arrêté du 1er février 1877 le nom de l'avocat Alphonse Gabriel Victor Paillet (Soissons, le 17 novembre 1796 - Paris, le 16 novembre 1855). La Faculté de Droit se trouve dans le voisinage, d'où ce choix. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise, division 27.

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