Friday, 24 July 2015

Pour corriger une idée “bienveillante” sur l’homosexualité



1) Pour corriger une idée “bienveillante” sur l’homosexualité, 2) Carole Raveraud Véhicule Aussi des Contrevérités

Il y a des « fascistes » aryanisants, avec qui je ne suis pas tellement d’accord. La Sororité Aryenne vient de refaire le coup, pour se faire contredire pour moi, en disant cette fois à la base :

  • d’autres mammifères que nous connaissent l’homosexualité, à peu près 5 – 6 % de la population
  • l’homme aussi (et ça serait héréditaire)

    Mise à jour: j'avais peut-être mal compris qqc dans leur raisonnement. "Chez ces espèces comme chez l’homme, les homosexuels ont historiquement représentés entre 5 et 7% de la population totale, et ça n’a jamais entraîné la disparition d’aucune race." - Pour moi, ça sonnait comme si ça dépendait de l'hérédité, mais après de leur avoir envoyé le lien, elles reviennent - Carole ou une autre - me dire en écrit: Mais enfin! Comment l'homosexualité pourrait-elle être héréditaire? Nigaud, va!.

    Si elle était fatalement totale, en effet elle ne le pourrait pas. Ce que j'ai à dire dessus c'est que l'hérédité ne pousse même pas directement à l'homosexualité en tant que sodomie vécue. Par contre, si elles reclament entre 5 et 7 % stablement, on se demande comment ça sans nécessité fatale?/Fin de la mise à jour.

  • et si 5 – 6 % des couples sont stériles par ce manque de « polarité sexuelle vitale pour la reproduction » ou « de la petite différence », ça n’empêche pas la survie de la population.


Quant aux premiers deux points, on peut très brièvement répondre :

  • si des bêtes montrent un comportement dépravé (pensez au cannibalisme des crocodiles ou des requins !), c’est que nous vivons dans un monde déchu : les bêtes reflètent qq part les mauvaises mœurs des hommes, et avant la chute d’Adam ça n’existait pas (et je me suis abstenu de poser la question si le fait ne serait pas un factoïde, question qui pourrait être utile) ;
  • les pourcentages des gens supposés homosexuels dépassent nettement les pourcentages connus pour les sociétés chrétiennes env. 1900, quant à au moins l’homosexualité « assumée » ou « ouvertement vécue » (et l’hérédité est pour plus dans l’atypicité légère vis-à-vis le type du propre sexe que dans le choix de partenaire contre nature : il pourrait même s’agir des traits qui en soi ne sont pas biologiquement associés au sexe opposé, mais qui s’y révèlent socialement associés dans telle ou telle société, et dans ce cas, plus les types sociaux des sexes sont rigides, en dehors du bien biologique et du pur bon sens, plus il y aura des gens qu’on pourra qualifier d’efféminés ou de déféminisées).


Mais le troisième point mérite un peu plus de réflexion.

Accepter pleinement comme quasi « moral ou même normal, quoique atypique » la sodomie et les actes lesbiens – ça n’enlève donc rien à la vitalité d’une population ? Vraiment rien ?

Si par exemple cinq pourcent de tel singe vivent en couples dont les deux sont du même sexe, quoique je n’ai encore pas la confirmation de ce propos, les 95% qui vivent en couples hétérosexuels (ou peut-être relations hétérosexuelles entrainant plein taux ou presque d’accouplement pour les femelles d’un harem et panne sexuelle pour les mâles qui n’ont pas la force d’être chef de ce harem) ces 95% n’ont pas inventé la capote.

Chez l’homme, il y a cette différence qu’on peut penser – et moralement, et technicalement.

Sur la pensée technologique, je viens de dire davantage que suffisant.

Venons à la pensée morale.

Normalement, la capote devait être considérée comme immorale, puisque privant l’acte sexuel de sa fertilité.

Ensuite, un virement de pensée chez les Puritains a conduit à l’acceptation de la capote comme « responsable » (un mot passepartout comme excuse pour se prendre libertés un-même et couper celles des autres, parmi les modernes, surtout Puritains), au moins dans certains cas. Ceci se passe dans les années 1930 environ. La pseudo-église d’Angleterre (en avance par rapport aux Puritains durs) a rejeté la capote fermement en 1920 et l’a accepté en 1930, voyons pourquoi les Conférences de Lambeth ne peuvent pas compter comme conciles écuméniques. Et presque 40 ans après, on a les réclamations des pédés à Stonewall Inn.

Mais cette implication morale va dans les deux sens. Pas juste ce sens ci, accepté comme fait historique :

« si on accepte les capotes, alors on renie que le sexe est obligatoirement procréatif dans la mesure des possibilités, et on perd par là la raison rationnelle d’interdire les actes homosexuels … »

… mais aussi dans cet autre sens, car autant logique :

« si on accepte les couples homosexuels qui se rendent stériles par le choix de partenaire, comme les égaux des couples hétérosexuels, alors, pourquoi interdire que les couples hétérosexuels se privent aux aussi en quelque partie de leurs occasions de faire d’enfants, sans le payer par retenu sexuel difficile, en utilisant la capote une part de temps et des rapports ? »

Car, si entre deux déviances de la norme, et notons, déviances qui vont dans le même sens, celle qui est plus grande est licite, pourquoi celle qui est plus petite pourrait-elle être interdite ? On peut ne pas être d’accord avec Mahomet disant « si une grande quantité rend ivre, même une petite quantité est interdite », comme Chrétien je ne le suis pas. C’est juste la grande quantité qui rend ivre qui est interdite. Mais même Mahomet n’aurait pas dit « buvez à l’ivresse, si vous le voulez, mais abstenez-vous rigoureusement d’un petit verre » - car c’est illogique, mais complètement. Qu’après la culture Musulmane va dans ce sens illogique, ce n’était peut-être pas son intention. Vous comprenez le principe ? Bon, si la norme est (comme elle doit être) le couple fait d’un homme et d’une femme et qui font d’enfants, qui ira dire « acceptons les couples pédé, les couples lesbiens, c’est parfaitement normal, mais refusons la capote aux couples hétéro, car avec capote on évite les enfants » ? Car, ça aussi, c’est illogique.

Donc, la perte de natalité « engendrée » (ou plutôt le contraire) par l’acceptation sociétale de l’homosexualité et ce qui va avec dépasse de beaucoup la perte « engendrée » (ou plutôt le contraire) par le seul nombre des couples stériles par le fait d’être homo-« couples ». Il faut ajouter que ça donne pas mal de couples hétéro qui utilisent la capote, car ceux-ci aussi sont alors logiquement acceptables.

Et si même ça ne donne pas comme résultat immédiat l’auto-extinction des populations (mais regardez les Parsies en Inde, la campagne « soyez responsable, ne mettez pas la capote ce soir », oui ça existe !) au moins pas l’auto-extinction par manque de reproduction (à part les Parsies en Inde), au moins ça donne un vieillissement de la population.

Si à Malmö (en Suède) les nouveaux-nés s’appellent plus souvent Mohammed qu’Erik, ce n’est pas juste le résultat de l’immigration, c’est que mes compatriotes de souche utilisent la capote.

Si tel ou tel village en Norrlandie (autre bout de mon pays très élongé dans le Nord-Sud) est vide, c’est là aussi le rêve d’un « bonheur » conjugal sans la « distraction » qu’y feraient « trop de » gosses, au moins par le biais des fins des mois, et ce rêve comprend aussi (jusqu’à récemment) une vieillesse garantie par le social, qu’on aura aidé à préparer avec les impôts, sans l’avoir aussi préparé en se faisant de fils ou de filles pour prendre soin d’un-même économiquement ou de payer au moins les futurs impôts.

Je viens de dire qu’en Suède ce dernier point du rêve néfaste est déjà du passé. En 2003 le régime – à l’époque les socialistes, ceux-mêmes qui avaient véhiculé ce rêve ! – annonce qu’il ne pourra plus garantir les retraites du futur. On va continuer à payer les retraites pour ceux qui sont déjà retraités, mais pour le futur, pour une pleine retraite, pour une retraite au-delà d’un minimum dérisoire, il faut payer à des fonds privés, un assurance-retraite. Ce qu’ils n’ont pas dit est que, quand ces fonds privés eux non plus ne pourront pas payer la retraite, le régime pourra « laver ses mains » et dire que ça relève du privé. Mais des fonds, on n’a pas encore dit de la natalité des gens !

Donc, ça c’est la Suède. En France, on a trouvé une autre solution sous Sarkozy, prolonger la vie active comme salarié avant la pleine retraite. Comme vous le savez déjà.

En Allemagne – selon ce qu’on vient de me dire en 2005, et les gens là semblaient plus ouverts envers un SDF intellectuel qu’ici, donc aussi plus honnêtes, on chasse davantage les jeunes pour qu’ils paient les retraites, et ceci tellement que ces jeunes se voient (probablement à tort, mais quand même) incapacités de financer leur propre natalité, ce qui aggrave le cercle vicieux. Car en Allemagne, l’âge qui divise deux moitiés égales de la population est déjà assez haut, d’où ce manque de circonspection envers les jeunes et leurs intérêts de bonheur de vie.

Et cette panne de retraites n’est qu’une des conséquences perverses d’une population vieillissante. Qu’elle s’exprime comme en Suède, comme en Allemagne, comme en France – ou encore il y a des pays qui empruntent trop ou qui ont emprunté trop pour payer les retraites. Comme Espagne il y a quelques années ou la Grèce.

Si on coupait les subventions des capotes et si on interdisait totalement les avortements (et donc cessait de les subventionner), si on interdisait même les capotes, ça serait un petit début de solution dans le bons sens pour maintenir peut-être encore un peu le niveau des retraites avant que les gens comprennent que ce sont des enfants qu’il faut.

On aurait donc fait mieux de ne pas accepter la capote, on fera mieux de ne plus l’accepter. Et comment pourra-t-on le faire logiquement, si on continue à accepter la sodomie et encore qu’elle s’institutionnalise quasiment en cohabitations et « couples » ? Il y aurait juste peut-être une autre solution quant à l’acceptation de la sodomie. Mais ce peut-être, enfin c’est quand même en non. On pourrait imaginer d’accepter la sodomie à titre d’une aberration tolérée, comme un vice non puni, parce que les coupables ne le seraient pas, ayant quasi l’excuse de la folie.

Mais ceci aussi est pervers, car si on veut en un quelconque respect taxer 5 ou 6% de la population de fous, ou de « malades mentaux » ou comme des « fous pas trop dangereux » le concept de folie et de santé (cette fois, plutôt que sexe et fertilité ou bonheur de vieillesse et responsabilité*) est bouleversé. Croire une telle chose (et partie des gens vont croire les excuses pour une politique commune, pour une moralité vulgarisée : il s’agit des gens qui ne voudront pas comprendre que la société en laquelle ils vivent est une société qui a tort, car leur idée idéalisée de l’humanité vient de l’exemple le plus proche à eux), croire ça, ça extend par trop la notion de la folie. Il devient trop facile d’être tamponné comme fou.

Notamment, dans le cas que nous sommes en train de regarder ici, il devient trop facile d’être tamponné comme « homosexuel ».

Quand ceci n’est pas considéré comme une grave reproche, celui qui tamponne un autre ne se considère pas comme faisant trop mal à autrui non plus, en le qualifiant donc comme précisément pédé. Et la police protège moins (si encore du tout) contre ce genre de calomniateurs, en partie parce que leur consigne à ces policier est de protéger l’idéologie selon laquelle ce « n’est pas trop grave » et en partie parce que quelqu’un tamponné comme tel – comme pédé – est souvent moins riche en testostérone qu’eux et donc suspect selon eux aussi.

En même temps, on peut solder d’autres gâchis dans sa vie que « la reproche cuisante de la société » pour le fait d’être publiquement ou d’être publiquement considéré comme pédé. Si on le l’est pas, mais si en même temps on n’est pas l’expertise nec plus ultra d’un dragueur, ça peut donner une solitude vis-à-vis de la compagnie féminine souhaitée.

Chaque père qui vous trouve trop irresponsable pour sa fille, pas mal de curés (peut-être surtout des modernistes, ou sinon des « tradis musclés ») qui vous trouve trop peu stable pour les demoiselles de sa paroisse, chaque rival qui voudrait se débarrasser de vous pour des motifs encore plus personnels, pourra vous peindre comme pédé devant la concernée (le curé le fera peut-être avec quelques réserves pro forma) et après ajouter des histoires d’horreur (il y en a pour de vrai) des mariages gâchés par l’homosexualité de l’un des époux.

Ou on pourra essayer à vous pousser à « assumer votre homosexualité » (je viens d’avoir dans le mail une série de photos moches d’un homme nu, qui a pu vouloir « m’encourager » dans ce sens-là) – même si à votre propre avis (et vous êtes le concerné) il n’y en a pas.

Une telle intrigue aussi pourra vous gâcher les prospects que vous avez pur un mariage, dans le sens normal du mot, bien entendu. Des harcèlements comme ça peuvent vous rendre coléreux (à moins que vous soyez très tolérant vis-à-vis les pédés, ce que je ne suis pas) ou irritable et par là aider à ce que vous donniez vous-même une impression peu attractive devant celle que vous voudriez épouser.

Tels sont les effets pervers qui subsisteront en acceptant l’homosexualité uniquement à titre « d’aberration regrettable mais bien excusable »** – même à part la multiplication en bien d’autres domaines que ceci des cas décrits comme ça. Tandis que les effets inhérents à l’accepter à titre de « préférence non aberrante » venaient déjà d’être décrits avant, à propos le vieillissement de la population. Et la suite. Et dans ce cas (ou même dans les deux, dépendant en fonction du niveau de cynisme), on pourra éventuellement même mettre la pression pour que quelqu’un se fasse sodomite, comme le font actuellement les Chinois avec la capote.

Ceci est manifestement mal et doit donc être bloqué ou renversé par une opposition. Donc, même si les statistiques de la Sororité sont bonnes (chose dont j’ai des doutes déjà graves), leurs conclusion morale n’est pas bonne. Par contre, elles ont raison de ne pas soutenir les réclamations des lobbys gays qui vont au-delà de leur propos même.

Ce qui n’est pas faux, c’est qu’un homme qui est homosexuel et qui se reconnait comme tel, n’a pas perdu le droit de chercher le bonheur dans une activité sexuelle – mais cette vérité ne veut dire que l’on n’a pas le droit de leur interdire le mariage tel qu’il a été entendu par les siècles chrétiens par le seul fait qu’ils sont homosexuel. Un pédé a le droit de prendre une femme (sans lui mentir sur les faits) et une lesbienne a le droit d’épouser un homme. C’est banalement vrai que l’égalité qu’on prétendait en 2013 comme encore faisant défaut a toujours été là. Ou si elle manquait, c’est le fait des médecins ou des psychologues, pas celui des vieilles lois.

Hans Georg Lundahl
Bibl. de Nanterre Université
Veille de St. Jacques Apôtre
24-VII-2015

L'auteure que je viens de réfuter en partie était en occurrence Carole Raveraud, la sororité n'a pas fait une œuvre collective mais je ne retrouve point l'article sur son blog.

* Bien-sûr, un « couple gay » n’a pas le droit d’être responsable pour sa vieillesse en adoptant. Chacun du couple a le droit d’être responsable pour sa vieillesse en sortant du couple gay, en se mariant normalement, et en faisant d’enfants, comme on homme normal. ** Ce que font en réalité et en privée des gens qui officiellement sont pour l’égalité entre les homos et les hétéros.

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