Monday, 19 October 2015

Des Québecquois sur Pape Honorius

Des liens à visiter:

1) Contra Gentiles : Le pape Honorius (1/3), 2) Le pape Honorius (2/3), 3) Le pape Honorius (3/3)

Si vraiment un concile œcuménique est toujours infaillible lorsque, en union avec le Pontife romain, il promulgue des décrets en matière de foi ou de morale, on doit conclure que l’hérésie d’Honorius fut infailliblement reconnue par le IIIe concile de Constantinople – dont les actes furent approuvés par le pape Léon II – et que, par conséquent, il est possible qu’un pape puisse tomber dans l’hérésie, selon ce que les théologiens ont admis presque unanimement depuis lors.


Il semble que Pape Léon II n'ait pas souscrit l'anathème pour hérésie du pape Honorius.

Pourtant, il y a de quoi faire un cas:

La règle du «Le premier Siège ne sera jugé par personne» n’admet qu’une seule exception : le péché d’hérésie. La possibilité de juger un pape s’il se rend coupable d’hérésie a été – ainsi que l’attestent les grandes collections canoniques – une maxime incontestée durant toute l’époque médiévale. Mais qui peut juger le pape, si nul ne lui est supérieur ? Les décrétistes médiévaux expliquent que, une fois tombé dans une erreur contraire à la foi, le pape cesse d’être le chef de l’Église : il s’exclut lui-même de la hiérarchie et, ce de fait, tout catholique peut, à la rigueur, l’accuser selon les paroles de l’évangéliste saint Jean : «celui qui ne croit pas est déjà jugé.» De là, la sentence de l’Église n’est que la constatation d’un fait. Il ne s’agit pas de déposer un Pape, mais simplement de constater qu’un pape est dépouillé de sa fonction en raison de son hérésie. Parmi les cas possibles de perte du pouvoir pontifical, la doctrine catholique admet donc, paisiblement, la possibilité qu’il y ait un pape hérétique.


Merci, Québec!/HGL

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