Sur les plus de 9 000 dossiers gérés chaque année par la Maif et les ASL, 36 % concernent des « insultes ou menaces » d'un élève ou d'un parent envers son prof et 32 % des diffamations. « Le nombre de contestations envers les enseignants augmente nettement ces dernières années », note Jacques Dureux, responsable produits à la Maif. La faute à qui ? « A une tendance de fond, qui est la judiciarisation de la société. Avant, on réglait les choses à l'amiable, plus maintenant », constate l'assureur.
D'abord un constat, partie de ces régler les choses à l'amiable, c'était moyen amiable ou plutôt pas amiable de tout, car ça impliquait la psychiatrie. Ou une thérapie. Judiciariser pourrait au moins théoriquement éviter ces fausses solutions à l'amiable.
Ensuite, plus que 3000 insultes ou menaces envers les profs par an ... il y a un problème.
J'ai deux esquisses pour une solution.
- Ne pas "transmettre des valeurs" (comme l'a voulu Nadjat) comme si c'était à l'école de le faire et comme si les parents n'étaient que les serviteurs de l'école. Un élève de parents catholiques devrait être dans une école catholique. Un élève de parents protestants dans une école protestante, un élève de parents juifs dans une école juive, un élève de parents musulmans dans une école musulmane et - si des écoles de conviction laïque on devait avoir du tout, les élèves de parents de conviction laïque pourraient normalement les fréquenter. En occurrence, on a des écoles majoritairement gérées par des gens de conviction laïque, et on oblige la plupart des élèves de parents de convictions religieuses ou sectaires (comme on veut) à les fréquenter. Ça cause des frictions inutiles.
- Abolir l'obligation scolaire entre les âges sept et 16 ans. Ou sont-ce 6 et 15? On a besoin d'une éducation, mais pas que celle-ci soit pour tous dans les mêmes matières, ni encore moins que ces matières soient pour tous enseignées dans une même idéologie (voir le problème de l'école laïque), et l'abolition permettrait d'éviter pas mal de frictions, car:
- Les parents qui ne sont pas d'accord avec les valeurs transmises ont alors le choix de plutôt retirer leurs progéniture de l'école que de leur dire pourquoi ils ne sont pas d'accord avec les profs, un dire qui en des cas pourrait inspirer mépris;
- et encore une école débordé par le mauvais comportement d'un élève aurait le choix simplement de l'expulser. Sans "devoir de scolarité", lequel est sinon impossible au moins très privilégié d'accomplir à maison, pas de droit absolu à rester dans une école non plus. Sans ce droit, celui qui se comporte mal peut être simplement exclu. Et ceci serait en pas mal de cas de vraiment régler les choses à l'amiable.
- Les parents qui ne sont pas d'accord avec les valeurs transmises ont alors le choix de plutôt retirer leurs progéniture de l'école que de leur dire pourquoi ils ne sont pas d'accord avec les profs, un dire qui en des cas pourrait inspirer mépris;
Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
St Salvin de Vérone
12-X-2015
Cité est l'article : Le Parisien : Insultes, menaces : plus d'un prof sur deux s'assure contre les agressions
Aurélie Lebelle | 12 Oct. 2015, 06h47 | MAJ : 12 Oct. 2015, 11h28
http://www.leparisien.fr/societe/insultes-menaces-plus-d-un-prof-sur-deux-s-assure-contre-les-agressions-12-10-2015-5177483.php
No comments:
Post a Comment